• MERCI A KEVIN POUR CE TRES BON COMPTE RENDU =

     
    Mercredi 5 octobre 2011 3 05 /10 /Oct /2011 20:41
    - Ecrire un commentaire - Publié dans : Ségolène Royal

    Le troisième et dernier débat d'avant premier tour des Primaires Citoyennes se déroule ce soir en direct sur La Chaîne Parlementaire (LCP) et BFM-TV.

     

    La première partie du troisième débat des Primaires est axé sur l'Europe.

    Fidèle à ses idées, Ségolène Royal a indiqué que "l'Europe c'est d'abord un dessein, un destin et un idéal. Et il faut d'abord réconcilier ceux qui ont voté Non et ceux qui ont voté Oui sur le référendum pour la Constitution Européenne. Je veux construire les Etats-Unis d'Europe, qui défendent une relance économique, sociale et écologique".

    - Face aux propos de Manuel Valls accusant Arnaud Montebourg et Ségolène Royal de démagogues, la candidate a tenu à répondre d'une manière très ferme : "Je serai un chef d'Etat qui a le courage d'agir pour transformer. Si j'avais écouté ceux qui me disaient qu'il était impossible de rentrer dans le capital d'une entreprise privée, je n'aurai pas sauver l'entreprise Heuliez et la voiture électrique (450 emplois). Si j'avais écouté ceux qui me disaient qu'il était impossible de conditionner les aides publiques à l'interdiction de délocaliser, je ne l'aurai pas inscrit dans mon programme comme je l'ai fait en Région. Si j'avais écouté ceux qui me disaient que la croissance verte n'était pas réalisable, je n'en aurai pas fait une priorité dans mon projet. Pour moi, être socialiste c'est avoir une capacité de transformation et avoir la capacité de sanctionner les patrons voyous. Ce n'est pas un retour aux années 50 comme l'a dit Jean-Michel Baylet lors du dernier débat, c'est simplement assurer une protection des salariés. Lorsqu'une entreprise déménage pour partir avec la marque de l'entreprise, on peut aussi prévoir que les salariés saisissent le juge des référés".

    - Après avoir été interrogé par le journaliste Laurent Joffrin au sujet d'une déclaration dans le reportage de Canal+ sur les Primaires (diffusé hier soir ; "François Hollande, c'est un notable"), Ségolène Royal a apostrophé François Hollande, avec le sourire, sur la règle du non-cumul des mandats : "Nous sommes tous des notables, vu que nous sommes élus, mais nous ne sommes pas tous des cumulard!" François Hollande est en effet Député et Président du Conseil Général de Corrèze alors que Ségolène Royal avait décidé, dès 2007, de ne pas se représenter à la tête de sa circonscription (la deuxième des Deux-Sèvres) afin de se consacrer pleinement, aux actions à la tête de sa Région.

    - Toujours sur la thèmatique de l'économie et de l'emploi, Ségolène Royal a résumé son point de vue : "Je défends précisement la nouvelle économie qui réconcilie la liberté d'entreprendre d'un côté - je propose d'ailleurs de faire de la France un pays d'entrepreneurs - et le rôle de l'Etat de l'autre, afin de reprendre toute sa place, avec un Etat qui remet des règles du jeu".

     

    La deuxième partie du débat porte sur la réforme des retraites.

    - Pour Ségolène Royal, "c'est une des réformes les plus injustes que les Français ont subi, c'est une réforme imposée par les agences de notation pour ne pas perdre le triple A. Je rendrai la retraite à 60 ans en prenant aussi en compte, la pénibilité du travail. Cette liberté sera rendue" ajoutant sur la retraite des femmes, "aujourd'hui, le niveau de retraites des femmes est inférieure de 40% à celui des hommes et cela n'est pas tolérable dans un pays comme la France".

    - Sur l'accès aux soins, Ségolène Royal rappelle que "la situation est extrêmement grave. Un chiffre : cette année, 1 français sur 3 a renoncé à se faire soigner. Je voudrai expérimenter la mise en place de dispensaires dans les zones rurales. Je souhaite également l'abrogation de la Loi Bachelot. Le troisième probléme est celui des médicaments avec des lobbies absolument inacceptable. Si les médicaments sont inefficaces, ils ne doivent pas être remboursés".

     

    La troisième partie porte sur les services publics et notamment l'éducation nationale.

    - Ségolène Royal rappelle que l'éducation nationale est "un chantier global considérable. La France a reculé dans les classements internationaux alors que l'éducation était l'un des fleurons de nos services publics. Les suppressions d'emplois pour 2012 seront gelées. C'est la première chose. La deuxième chose, c'est que je rendrai l'année de formation professionnelle aux enseignants. Et enfin, troisième chose, je créerai dans les écoles, l'aide aux devoirs dispensée par des étudiants qui recevront une bonification dans leur cursus".

    - Face à la problématique de la violence à l'école, Ségolène Royal évoque le fait qu'il y a eu l'an dernier "44 000 faits de violence dans l'école" conséquence de la "suppression du nombre d'adultes dans l'école".

     - Ségolène Royal souhaite enfin remettre "l'éducation au coeur du pacte républicain. L'investissement dans l'éducation est pour moi le principal levier pour sortir de la crise. Compte-tenu de la difficulté budgétaire, bien sûr c'est un idéal de remettre les postes supprimés - environ 100 000 si l'on prend en compte les postes enseignants et non-enseignants - ce que je propose, c'est de faire une programmation pluriannuelle pour voir où sont les besoins, là où il faut réimplanter des emplois".

    - Concernant les banlieues et le désengagement de l'Etat, Ségolène Royal souhaite "rendre hommage aux Maires et aux associations qui tiennent bons sur tous le territoire national. Je voudrais dire ceci : les banlieues sont venues voter massivement lors de la dernière présidentielle pour la candidate de gauche et aujourd'hui, il faut être attentif à ce qu'on leur dit. Depuis 5 ans, je n'ai pas abandonné les banlieues et j'y retourne régulièrement. Et quand je vois que l'Ambassadeur des Etats-Unis vient dans les banlieues pour repérer les talents et les inviter aux Etats-Unis, je me dis, mais ce n'est pas à l'Etat français de faire cela? Je veux revaloriser le métier d'enseignant dans les banlieues et mettre des pensionnats pour les élèves en difficultés afin d'épauler les parents. Je souhaite également mettre en place des bourses désir d'entreprendre et quand je dis que je veux faire de la France la première puissance écologique d'Europe, je veux que les banlieues soient à l'avant garde avec l'isolement des immeubles, les transports propres...".

     

    La dernière minute de parole, pourquoi voter ?

    - Mes chers compatriotes de métropole et d'outre-mers, je voudrai vous dire que je souhaite prolonger la belle histoire de la Présidentielle de 2007. Aujourd'hui, la France ne ressemblerai pas à la France que va nous laisser le pouvoir sarkozyste. Je rendrai aux français, le respect qui leur est dû. Je rendrai la noblesse de la fonction présidentielle en m'appuyant sur la force citoyenne qui va à nouveau ce lever. Vous le savez, avec ma conviction, je fais ce que je dis".


     

    Tags Tags : , , , ,