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MESSAGE D' UN CITOYEN LIBRE QUI A FAIT LE CHOIX DU CHANGEMENT, et DE L'EFFICACITE : SEGOLENE ROYAL !
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Le jeudi 6 octobre 2011, à PARIS
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>Objet : mon choix des idées pour une victoire à gauche en 2012. DEVOUCOUX Simon
>Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs,
>Le vote du premier tour des primaires aura lieu ce dimanche 9 octobre 2011. La participation de l’ensemble des citoyens sera une base forte pour une victoire des idées de gauche en 2012 et d’une volonté farouche de changement, pas seulement dans les mots mais aussi dans les actes.
>Certains amis, de 40, 50, 60 ans m’expliquent que cette espérance de changement est due à mon jeune âge. Certains ont eu beaucoup d’espérance en 81 et ont eu quelques déconvenues les années qui ont suivi. Je pense que la conscience d’une dure réalité n’est pas incompatible avec l’espérance d’un monde meilleur et le refus du « tout impossible »
>Certains m’expliquent que la gauche et la droite, c’est pareil. Rarement, ils m’expliquent en quoi précisément c’est pareil. Un des premiers éléments qui me poussent à croire le contraire est le constat suivant. La politique menée depuis 2002 est une politique de redistribution aux catégories les plus riches, une politique d’endettement sans frein, de durcissement des conditions sociales de la population, de précarisation des salariés, alliés à une inefficacité économique, sociale et démocratique. Les gens ont cru qu’ils seraient gagnants. Ils se sont « fait enflés ». Vous allez l’impression que les gens gagnent plus ? Vous avez l’impression que les propriétaires sont plus nombreux ? Vous avez l’impression que la justice est égalitaire entre le voleur de pomme et le riche à qui on donne 6 mois pour déclarer les impôts qu’il a omis de déclarer en France ? Vous avez l’impression que le creusement de la dette a amené une croissance et une baisse du chômage ? Vous avez eu des grandes améliorations dans les banlieues ? Vous avez eu une amélioration réelle de l’apprentissage des fondamentaux à l’école primaire ? La droite a des discours simples en forme de slogan. C’est plus facile que de répondre réellement aux problèmes des gens en matière d’emploi, d’éducation, de logement, de sécurité, de manière précise et concrète. Ils nous expliquent par des éléments de langage que la crise est là et qu’elle est la grande responsable. C’est toujours plus facile de rendre responsable des éléments extérieurs et continuer à faire un programme libéral aux services d’intérêts particuliers. Clairement, je suis de gauche et je ne me reconnais pas dans cette politique et ces valeurs.
>Certains m’expliquent que les politiciens sont tous pourris, à droite et à gauche. La critique est facile. Je suis un fervent supporter de la nuance, et je crois qu’il est toujours important de hiérarchiser les choses. Non, l’ensemble des politiciens de gauche ne fonctionnent pas comme GUERINI et la fédération des bouches du Rhône. Et oui, l’élite politique de droite a multiplié « l’inexemplarité » ces dernières années. L’affaire KARACHI, TAKIEDINE, BALLADUR l’affaire WOERTH, l’affaire BETTENCOURT, l’affaire GAUBERT, l’affaire TAPIE LAGARDE, l’affaire BLANC, l’affaire HORTEFEUX, l’affaire GAYMARD, l’affaire des emplois fictifs de Monsieur CHIRAC sont consternants au vu de nos idéaux démocratiques. La multiplicité de ces affaires est une base pour modifier un fonctionnement de gouvernement qui les a servis. L’élite politique doit être exemplaire, et la politique irréprochable prônée par SARKOZY n’a pas été suivie par les faits. Clairement, le peuple de gauche veut un changement que la droite refusera obstinément.
>Certains m’expliquent que si la gauche avait été au pouvoir pendant ces 5 ans, la situation aurait été encore plus catastrophique. Ce discours est totalement invérifiable et relaie l’idée de l’incompétence des politiciens de gauche à gouverner nationalement. Je pense que ce propos est encore une fois facile et abstrait. Vu le bilan de SARKOZY ces dernières années, la droite devrait avoir la décence de la modestie : hors la LYBIE sur « décision de BHL et SARKOZY », le bilan de la politique extérieure de la France est limitée avec une image dégradée, le bilan économique est catastrophique (imaginez la tenue de vos comptes bancaires comme le fait le gouvernement depuis 10 ans et une doublement de la dette, vous seriez depuis bien longtemps sous tutelle et inscrit à la Banque de France), le bilan moral et démocratique est digne de BERLUSCONI. A chacun ses modèles !
>Certains m’expliquent que la dette est le résultat de 25 ans de pouvoir de la gauche et de la droite. Madame LE PEN le pense. Monsieur BAYROU le pense aussi en oubliant qu’il a participé à plusieurs gouvernements entre 1993 et 1997. La droite le dit et cela leur permet de diluer la responsabilité et dire : nous ne sommes pas responsables. La droite au pouvoir est-elle responsable si elle n’assume jamais sa responsabilité ? Le problème de la dette était connu il y a 10 ans : pourquoi n’ont-ils rien fait ? Pourquoi ont-ils laissé faire avec la multiplication des niches fiscales, la diminution des impôts des plus riches sans effet sur la croissance ? Aujourd’hui, la gauche a une volonté de prendre « à bras le corps » ce sujet et d’équilibrer les budgets ce que SARKOZY a refusé de faire pendant son mandat par idéologie.
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>Ces premières remarques sont une sorte de préparation à la campagne présidentielle qui commencera le 16 octobre. La victoire de la gauche nécessitera un vrai effort d’argumentation et un vrai combat individuel et collectif pour ne pas revivre 2007 une deuxième fois. Il nécessitera un soutien indéfectible de l’ensemble des élus socialistes pour le candidat ou la candidate élue aux primaires. La discipline des élus de premier plan sera fondamentale ; ainsi que l’engagement de citoyens à refuser le constat de la majorité présidentielle qui consiste à dire qu’ils font leur maximum. Alors qu’en fait, ils se moquent de vous. Ils vous enfument et gardent leur sourire, leur sérieux et leur fausse rationalité. Bien sûr, ils assènent dans les médias que la gauche n’a aucun projet et n’a aucune idée réaliste et ne pourra jamais financer quoi que ce soit. Mais en oubliant toujours que leur bilan est calamiteux pour une majorité de citoyens et par rapport aux objectifs de départ.
>Parce que je refuse de revivre encore 5 ans de cette politique hypocrite, je souhaite que le ou la candidat(e) choisi(e) le dimanche 16 octobre porte des idées fortes et des valeurs qui me ressemblent.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) courageux, travailleur, avec des idées concrètes à proposer sur l’ensemble des sujets, et avec une certitude que les réformes seront menées à terme sans retour en arrière selon la conjoncture, la pression des puissants et les intérêts du moment.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui propose ce qu’il applique lui-même. Beaucoup de citoyens critiquent les politiciens en disant qu’ils ne respectent pas leur promesse, qu’ils n’allient pas la parole aux actes. Encore faut-il leur imposer ce fonctionnement en arrêtant de relativiser lorsqu’ils disent le contraire de ce qu’ils font.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui assume clairement la transformation du système et non seulement l’aménager. Le risque est là lors de ces primaires : élire un candidat(e) qui ne changera pas les règles du jeu en profondeur.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui a une vision d’ensemble précise et non abstraite.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui aura une attitude volontariste face aux difficultés des français : le blocage des prix de premières nécessités est une mesure symbolique qui doit donner un message aux profiteurs du système, les grandes surfaces par exemple ; l’encadrement des loyers ; les sanctions réellement dissuasives des communes face au non-respect de l’engagement de 20% de logement sociaux ; l’interdiction des licenciements boursiers ; le soutien aux salariés des entreprises liquidées à reprendre l’activité par le biais des sociétés coopératives; une vraie politique en faveur du développement des banlieues et la lutte du désenclavement.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui facilité la croissance de nos entreprises et en particuliers les PME avec des idées précises et dans l’engagement d’associer les employeurs et les salariés dans l’élaboration de la réforme en garantissant la stabilité des règles sociales et fiscales pour le quinquennat :
- · la création d’une banque publique d’investissement des PME avec des échelons régionaux au plus près des réalités économiques
- · la mise en place d’un guichet unique sur l’ensemble des problématiques pour que les PME aient des réponses et ne perdent plus de temps dans la bureaucratie
- · la réservation de 25% des marchés publiques aux PME
- · un appui d’ingénierie auprès des entreprises et une aide pour le financement des brevets sur le sol français
- · la mise en place d’un guichet unique dans les pays émergents pour aider les entreprises à l’exportation
- · la participation des régions dans le capital des entreprises stratégiques
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui m’affirme haut et fort que l’innovation sociale est aussi important que l’innovation technologique.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui valorise l’esprit d’entreprendre et la créativité
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui fera réellement une réforme bancaire : les banques ont oublié que leur rôle premier est le soutien de l’économie réelle et non le soutien des marchés financiers. Elles doivent séparer les activités de dépôt et les activités de spéculations et elles doivent être au service de la société et non aux services d’elles-mêmes.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui conditionne toute aide publique à des conditions de donnants-donnants et impose le remboursement des aides lorsque les engagements ne sont pas respectés.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui s’engage sur une réelle réforme démocratique précise avec un renforcement de la démocratie parlementaire, sociale, participative :
- · l’utilisation du référendum à chaque fois que l’intérêt supérieur de la Nation sera engagée
- · la mise en place réelle des référendums d’initiatives populaires avec l’obligation pour le parlement de débattre si un nombre de signatures a été atteint
- · une perte automatique du mandat en cas de condamnation et une interdiction de pouvoir se représenter à un mandat électif. L’exemplarité des élites est fondamentale pour une société équilibrée
- · un non cumul des mandats réel. Je ne veux pas attendre 2014 et je ne veux pas que le candidat de gauche soit fébrile sur ce sujet. Un président de conseil général, de conseil régional, un député, un sénateur, un maire d’une grande ville ne doivent avoir qu’un mandat. Je voterai pour le candidat(e) qui sera le plus clair sur ce point. Pour être claire, il faut porter ses idéaux en les appliquant et ne pas être vague en vue de soutiens possibles de certains élus de droites comme de gauches qui défendent leur « pouvoir d’achat ».
- · le développement des budgets participatifs au niveau local
- · l’installation de comité de surveillance des engagements du président de la République avec une parité entre l’opposition et la majorité et au sein du parlement
- · une réforme du statut pénal du Président de la République pour stopper l’impunité et l’immunité pour des actes extérieurs à ses fonctions.
- · la mise en œuvre les conditions d’un dialogue sociale efficace. La faible syndicalisation en France, la difficulté du dialogue sociale sont humainement destructrices et économiquement contre productives. A titre personnel, j’espère que la syndicalisation sera renforcée voire rendue obligatoire en donnant de nouvelles prérogatives aux syndicats pour lutter efficacement contre les « déserts syndicaux », protéger les salariés et équilibrer l’entreprise dans un but de réussite économique et humaine. De plus, il est anormal que l’employeur ait parfois un intérêt plus grand à ne pas respecter le droit. Il serait souhaitable de réformer le poids de la chose jugée : lorsqu’un employeur est condamné face à un salarié, pour non-respect d’une règle salariale, il faudrait que l’employeur ait l’obligation légale d’appliquer cette décision à l’ensemble des salariés concernés a postériori de la décision de justice
- · former les élèves des grandes écoles françaises au dialogue social mais aussi les futurs salariés à comprendre le monde de l’entreprise.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui accompagne la révolution écologique et fasse de la France la première puissance écologique d’Europe. L’anticipation est une qualité fondamentale des politiciens. Comment trouver des solutions concrètes face au problème du réchauffement climatique et des catastrophes humanitaires qui en découlera ? La France doit se préparer à sortir du nucléaire et doit être précurseur dans l’innovation écologique, dans le développement des activités liées à l’amélioration de notre empreinte carbone. L’impulsion nationale doit être forte.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui « a déjà fait ses preuves dans ce domaine » et pas seulement eu des discours de bonne volonté et de principes. Les freins sont si nombreux aujourd’hui. Le pilotage doit être sans faille : hausse de la part de l’éolien, du photovoltaïque, recherche sur les biocarburants de troisième génération, agriculture sans OGM, création d’une société mixte nationale pour financer le dépôts des brevets d’innovation, fin de la centrale Flamanville avec un réhabilitation en un site de recherche sur les techniques de démantèlement et les énergies renouvelables, fin des pesticides sur l’ensemble du territoires, le développement des circuits courts, sortie du nucléaire.
>J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui met en place une réforme fiscale ambitieuse et le soumette par référendum au peuple français avec une volonté sans faille de gérer l’argent publique de manière optimale et dans l’intérêt collectif et non dans l’intérêt exclusif et des privilégiés de toutes sortes.
J’ai envie d’un(e) candidat(e) qui a une vision globale, avec des propositions qui se tiennent l’une à l’autre avec une cohérence. Je me suis appuyé sur des idées qui me touchent parmi d’autres que je vous invite à lire d’ici ce dimanche 9 octobre. Ma vision a toujours été de m’appuyer sur des idées concrètes et aussi sur la force farouche de ne rien lâcher et d’exprimer ces idées honnêtement en fonctions des valeurs que l’on partage.
>Je souhaite un(e) dirigeant(e) sur qui la pression des puissants aura moins de prise que l’avis du peuple et avec une force de décision intacte.
>C’est pour cela que je voterai pour Madame ROYAL et défendrai nos idées jusqu’au bout.
>Quel que soit notre choix, votons tous ensemble ce dimanche 9 et 16 octobre pour amener les idées progressistes au pouvoir en 2012.
>Amicalement
>Simon DEVOUCOUX
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