Arnaud Montebourg et Ségolène Royal ont reçu d'étonnants soutiens de dernière minute. (Reuters)
A 24 heures du premier tour de la primaire, ce soutien de dernière minute pourrait vite être encombrant. Selon LePoint.fr, Maxime Brunerie – l’homme qui avait tenté d’assassiner Jacques Chirac en 2002 – a appelé à voter pour Ségolène Royal dans un communiqué de presse diffusé par texto. A l’origine de sa décision, "les positions courageuses" de la candidate sur la question de la récidive des crimes sexuels.
Mais l’annonce de cet ancien néonazi – qui s’était vu refuser son adhésion au Modem en juillet dernier – n’est pas vraiment du goût de l’entourage de la socialiste. "Tout ça est un peu grossier", balaye-t-on. Et de prévenir : "Ce Monsieur ne représente que lui-même. Il n’y a aucun lien entre les deux personnalités".
Le Pen se sent plus proche de Montebourg
Hasard du calendrier ou pas, samedi matin, le Bloc Identitaire, petit mouvement d'extrême droite spécialiste des coups médiatiques, a appelé ses sympathisants à voter Arnaud Montebourg pour soutenir son concept de "démondialisation". Ce groupuscule d'ultra-droite dissous après l'attentat manqué de Maxime Brunerie défend une vision "ethnique" de l'"identité européenne" et rejette avec force le concept de l'immigration et l'Islam.
Vendredi soir sur BFM TV, Marine Le Pen a elle aussi considéré que le député de Saône-et-Loire était le candidat socialiste "qui se rapproche le plus de (ses) positions". Là aussi, Arnaud Montebourg se serait bien passé de cette comparaison.