"Sa compétence en matière de finances, en matière internationale, est plutôt recherchée et reconnue", a déclaré M. Hollande au "Grand jury" RTL/LCI/Le Figaro, quelques heures après l'arrivée à Paris de M. Strauss-Kahn.
"Dans la situation que l'on connaît, il fait partie des voix que l'on veut entendre", a-t-il ajouté.
"A lui de dire le rôle qu'il veut jouer pour son pays", a poursuivi le candidat à la primaire PS, ajoutant: "Il va s'exprimer. S'il ne s'exprimait pas, nul ne le comprendrait".
"Si j'avais la responsabilité du pays au lendemain de l'élection présidentielle de 2012, je prendrais tous les talents pour avoir le maximum de compétences pour diriger le pays", a déclaré M. Hollande sans répondre à la question de savoir s'il pourrait prendre l'ancien directeur général du FMI dans son gouvernement.
"Je veux une équipe autour de moi renouvelée, avec des talents qui n'ont pas encore fait leurs preuves au gouvernement, d'autres qui ont déjà cette qualité, et de ne pas me couper de quelque talent que ce soit", a-t-il dit une nouvelle fois. Il a rappelé sa position pendant les démêlés judiciaires de DSK à New York: "retenue et compassion pour lui et par rapport à cette femme, et compassion par rapport à la famille de Dominique Strauss-Kahn".
"Il n'y aura pas de polémiques au sein du PS sur ce que doit faire DSK", a dit François Hollande.