Un loupé informatique ravive les tensions, en Languedoc-Roussillon, entre la socialiste et les "frêchistes" alliés de Hollande.
Le Languedoc-Roussillon, ancien fief de Georges Frêche, ne réussit décidément pas à Martine Aubry. La candidate à la primaire socialiste vient de se voir purement et simplement soupçonner de manipulation. Un blog lui attribue en effet des soutiens en Lozère, qui n'en seraient pas. L'affaire, révélée par le quotidien Midi libre, concerne deux militants PS, Sophie Pantel, par ailleurs conseillère générale, et Pascal Poquet, ancien candidat aux législatives, dûment répertoriés comme soutiens à la maire de Lille alors qu'ils n'en ont jamais fait la démarche. "Quel étonnement de trouver mon nom sur le site internet de Martine Aubry en tant que soutien pour le parrainage de sa candidature, explique Pascal Poquet. Je trouve surprenantes les méthodes de la candidate Aubry. J'ai contacté dès janvier François Hollande pour lui faire part de mon soutien actif ici, en Lozère."
Du côté du PS local, où la tendance est clairement au soutien à Hollande, si le bug fait sourire, il est aussi l'occasion de se montrer ferme. "Si ça commence comme ça, nous serons particulièrement vigilants pour éviter la fraude dans les 20 bureaux de vote à la primaire. Pas question de nous refaire le coup de Reims", explique une militante.
Les exclus du PS se rebiffent
Ce nouveau loupé vient s'ajouter aux difficultés récurrentes que connaît la maire de Lille pour trouver des relais efficaces dans une région où les cinq fédérations PS lui sont largement hostiles depuis les dernières élections régionales. Martine Aubry avait alors décidé d'investir Hélène Mandroux, maire de Montpellier, contre Georges Frêche, et d'exclure du PS tous ses colistiers. Mais le défunt président de la région l'avait emporté haut la main, Hélène Mandroux n'obtenant que 7% des suffrages. Georges Frêche ne manquant pas de (...) Lire la suite sur LePoint.fr
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