• PAR MILITANTS DE L'ESPOIR A GAUCHE =

    5401_8fe8384dd0e0cecdf3d3f04608cecb91-1-.jpgDepuis quatre ans au pouvoir en France, Nicolas Sarkozy n’a pas cessé de creuser la dette publique.

    Les données pour rappel :

    2007 : 1218 milliards de dette soit 65,9 % du PIB
    2008 : 1327 milliards de dette soit 68,1 % du PIB
    2009 : 1489 milliards de dette soit 77,6% du PIB
    2010 : 1591 milliards de dette soit 81,7 % du PIB

    C’est un échec cuisant de la politique menée par l’actuel locataire de l’Elysée.

     

    Mais celui-ci ne manque pas d’air et propose aujourd’hui d’inscrire en « règle d’or » dans la constitution la question de l’équilibre budgétaire. Il a besoin pour cela des voix de parlementaires de l’opposition pour obtenir les 2/3 des voix. Pour obtenir leur soutien, Nicolas Sarkozy leur a adressé une lettre dans laquelle il évoque une politique « exemplaire dans la remise en ordre » des comptes publics, c’est-à-dire l’inverse de la politique qu’il a menée jusqu’ici. 

     

    Quels seront les parlementaires de gauche qui vont se laisser berner par le stratagème de Nicolas Sarkozy ?

     

    Un stratagème pour camoufler l’échec d’une politique :

     

    Depuis 2007 Nicolas Sarkozy a choisi de réduire les recettes de l’Etat avec la baisse des prélèvements pour les plus riches, c’était le bouclier fiscal. Pour compenser la baisse des recettes, Nicolas Sarkozy proposait de réduire les dépenses par un désengagement de l’Etat.

    Les résultats de cette politique sont catastrophiques à deux niveaux :

    - la dette a explosé

    - l’Etat n’a pas engagé les politiques nécessaires pour dynamiser l’économie française, contrairement à l’Allemagne, et permettre ainsi de faire rentrer plus de recettes.

     

    C’est la politique inverse que proposait d’engager la candidate de la gauche, Ségolène Royal, en 2007.

    - Elle avait fait de la question de la dette un thème de sa campagne provoquant des attaques dans son propre camp, notamment de l’aile gauche du PS qui soutient aujourd’hui la candidature de Martine Aubry. Malgré cette opposition interne, la candidate socialiste a tenu bon, expliquant qu’une mauvaise gestion des fonds publics se retourne inévitablement vers les catégories les plus fragiles. 

    La proposition de Martine Aubry d’accroître le budget de la culture a ravivé dernièrement les tensions internes au PS sur ce sujet provoquant les foudres des partisans de Hollande et le malaise des soutiens strauss-kahniens.

    - Mais parallèlement à cette volonté de maîtrise du budget de l’Etat, Ségolène Royal refuse tout désengagement de l’Etat, considérant qu’il faut au contraire un Etat plus volontaire pour soutenir l’innovation et mener la mutation écologique. En développant les nouvelles activités, l’Etat sera gagnant grâce à l’augmentation des recettes.

    C’est cette politique qu’elle a suivie dans sa région. En rééquilibrant les dépenses régionales, Ségolène Royal a pu engager des politiques nouvelles, encourager l’innovation, sans alourdir les impôts.

     

    Finalement, la question politique à l’ordre du jour est simple : les Françaises et les Français vont-ils à nouveau se laisser bercer par les illusions de Nicolas Sarkozy et son «  travailler plus pour gagner plus », vont-ils se laisser berner par une campagne de désinformation, ou vont-ils écouter avec plus d’attention les propositions de la candidate socialiste Ségolène Royal ? C’est tout l’enjeu de cette campagne des Primaires, Ségolène Royal doit convaincre pour engager une nouvelle politique.

     

    Philippe Allard


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