L'UMP fait tout pour torpiller l'éventuelle candidature de Jean-Louis Borloo en 2012.

Pour dissuader le centriste de franchir le rubicon, ce qui pourrait faire perdre de précieuses voix à Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle, tous les moyens sont bons.

Un million d'euros en jeu

En effet, l'UMP pourrait ne plus verser une dotation annuelle d'un million  d'euros au Parti radical de Jean-Louis Borloo.

"Nous considérons que le départ du Parti radical (de l'UMP) équivaut à une rupture unilatérale du contrat" explique le trésorier du parti majoritaire Dominique Dord, cité par le Nouvel Obs.

Les responsables centristes pensent le contraire.

Réunis le 14 mai dernier à Paris, les militants et élus du parti Radical  votaient l'indépendance du parti à l'égard de l'UMP.

Les deux protagonistes envisagent de porter la question devant les tribunaux.

"Cela peut se régler devant un tribunal, mais j'espère que nous parviendrons à une solution politique" affirme le trésorier de l' UMP.

"Il peut encore y avoir une solution amiable. A défaut, on saisira les tribunaux", ajoute un proche du centriste.

Récemment, dans un entretien au Figaro, le patron de l'UMP Jean-François Copé avait averti Jean-Louis Borloo s'il se présentait à la présidentielle.