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A la veille de la présentation du projet de loi de finances sur la Sécu 2012, l'UFC-Que Choisir publie une analyse alarmante sur le coût de la santé pour les usagers. Des dépenses qui ne feront que croître, avec un risque que les populations les plus fragiles renoncent à payer une mutuelle.

Le rapport se veut alarmiste et entend bien couper l'herbe sous les pieds du gouvernement à l'heure où celui-ci va présenter son projet de loi de finances de la Sécu pour 2012. Hier, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir a dressé un constat assez terrible des conséquences pour l'usager d'un désengagement progressif de l'assurance maladie sur les dépenses de santé. C'est clair, nous allons être condamnés à puiser de plus en plus dans nos propres ressources pour préserver notre santé. En 2010, chaque Français a dépensé en moyenne 665 euros pour se soigner, contre 571 euros quatre ans plus tôt. Non seulement le coût de la santé a augmenté près de deux fois plus vite que les revenus, mais il devrait croître encore avec la répercussion possible sur les ménages de la taxe spéciale sur les contrats d'assurance imposée aux mutuelles dans le plan d'austérité gouvernemental.

Alors que la Sécu devrait afficher cette année un déficit inférieur à 18 milliards d'euros, alors que la Cour des Comptes s'est inquiétée à son tour du triplement de ce déficit en deux ans, Xavier Bertrand entend prescrire des remèdes de cheval pour limiter cette trop forte inclination à la dépense publique. L'objectif est de réaliser coûte que coûte une économie de 2,2 milliards d'euros. Lire la suite sur La Dépêche