• PUBLIE PAR CAP 21

     

    NON OGM ds le vinVENEZ NOMBREUX REJOINDRE ET SOUTENIR LES 60 FAUCHEURS VOLONTAIRES AU PROCÈS DE COLMAR
    LES 28, 29, 30 SEPTEMBRE 2011

    Le 15 Aout 2010, 60 faucheuses et faucheurs volontaires, venus de toute la France, ont procédé à l’arrachage de 70 pieds de vigne OGM à l’INRA de Colmar.

    Cet essai de vigne OGM pratiqué en plein air avait pour but de résister au court-noué.

    Nous avons posé et revendiqué cet acte en conscience. Il s’inscrit dans la continuité de notre lutte contre les OGM dans l’environnement, les champs et les assiettes.

    Nous sommes convoqués au tribunal de Colmar les 28, 29, 30 septembre 2011.

     

    Ce procès est pour nous celui des dérives de l’INRA, aux ordres de tutelles (ministères,...) sous la constante pression de firmes dont l’unique objectif est le profit.

     

    Quels devraient être les buts d’un institut public, financé par nos deniers, sinon de répondre aux aspirations grandissantes des citoyens vers une agriculture et une alimentation saines ? Ainsi, la recherche agronomique devrait porter ses efforts vers une recherche alternative, pour le développement d’une agriculture biologique, sans intrant chimique, sans OGM. Or la part du budget qui lui est allouée reste symbolique.

     

    Nous dénonçons cet essai de vignes OGM car :

    • La mutation génétique contient un gène du virus de la mosaïque du chou-fleur, 2 portions de gènes du virus du court-noué, un gène de bactérie (agrobactéruim tuméfaciens) et 1 gène d’Echérichia Coli résistant à un antibiotique, la Kanamycine (interdit d’utilisation sur les humains, en Europe)

    • Cet essai préalablement stoppé en Champagne à la demande de vignerons locaux, puis proposé et refusé dans l’Hérault, a finalement été imposé aux alsaciens, au coeur d’un vignoble où le court-noué ne pose pas de problème.

    • Cet essai effectué en plein air disposait d’une bâche enfouie pour éviter la contamination du sol, « bâche qui risque certes d’être abîmée au cours du temps… » selon les dires du HCB, organisme gouvernemental qui a précisément donné un avis favorable au renouvellement de l’essai !!!

    • Le premier essai a eu un coût exorbitant : après un million d’euros investis, les conclusions de l’INRA stipulaient que cette vigne OGM ne résistait pas au court-noué.

    Malgré cela, un second essai a été mis en place avec de nouveaux budgets démesurés et cela dans un contexte de surproduction viticole et de primes à l’arrachage !

    • L’INRA de Montpellier a mis au point un porte-greff e (Némadex) obtenu par sélection classique et ayant une bonne résistance au court-noué.

     

    Quelle utilité pour cet essai OGM de Colmar ?

    Nous affi rmons que cet essai délibérément réalisé en milieu non confi né était en réalité un test sociologique visant à faire accepter les OGM par les français, un vrai simulacre de démocratie avec la constitution d’un comité local de suivi et la caution des autorités gouvernementales obsédées par la compétitivité en matière de biotechnologies.

    Nous invitons donc l’INRA et ses organismes de tutelle à remettre en question les orientations de la recherche, à révolutionner ses pratiques, à mettre en place des recherches pour une agronomie tournée vers une agriculture enfin pérenne, non polluante, et donc respectueuse de l’environnement.

    COMITÉ DE SOUTIEN
    « Avec les Faucheurs de Colmar »
    5, Place de la Gare
    68000 COLMAR

    soutenez les faucheurs volontaires


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