COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 31 mars 2012
Najat VALLAUD-BELKACEM, Porte-parole de François Hollande
Hier soir, à Toulon, François Fillon s’est fait l’illustration du proverbe « la meilleure défense, c’est l’attaque ». En se livrant à une charge inouïe contre le programme de François Hollande, il tente de faire oublier que Nicolas Sarkozy n’a, à ce jour, présenté aucun programme aux Français.
Monsieur Fillon et son parti entrent ainsi dans l’Histoire de notre pays à reculons : jamais dans la Ve République le candidat d’un parti majoritaire ne s’était retrouvé sans programme à 22 jours du premier tour de l’élection présidentielle.
A Monsieur Fillon qui demandait à ses militants de lui citer « une seule mesure qui soit à la hauteur des efforts que nous devons produire si nous voulons sauver notre modèle de vie », je répondrai en lui citant 7 mesures :
- Restaurer le droit de partir à la retraite à 60 ans pour les personnes qui ont commencé à travailler très jeunes.
- Supprimer les transactions bancaires avec les paradis fiscaux pour libérer notre modèle économique de la finance spéculative.
- Rétablir l’égalité devant l’impôt en mettant fin aux privilèges fiscaux comme la « niche Copé ».
- Redonner du sens à nos services publics en mettant un terme à la règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
- Grandir la place de la France dans l’Europe en renégociant les politiques européennes d’austérité.
- Garantir le pouvoir d’achat des Français en réduisant le montant des factures d’eau et d’électricité pour les plus modestes, en bloquant le prix de l’essence.
- Rendre effectif le droit des Français au logement, par l’encadrement des loyers.
En 2007, François Fillon se disait à la tête d’un pays en faillite.
En 2012, on peut le dire à la tête d’une campagne en faillite : faillite d’idées, faillite morale, faillite de crédibilité.