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    Lundi 16 janvier 2012 1 16 /01 /Jan /2012 10:00

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    Ex-ministres et collaborateurs de Sarkozy : ils disent tout !

    Source : NOUVELOBS.COM  -  le 11 janvier 2012

     

    Un président sans gêne, content de lui, qui perd ses nerfs... Rachida Dati, Martin Hirsch, Michèle Alliot-Marie et d'autres ont gouverné à ses côtés, et dévoilent sa vraie nature.

    Nicolas Sarkozy ? Et si c’était ses "ex" qui en parlaient le mieux ? Ses ex-ministres comme ses anciens collaborateurs, les poids lourds comme les seconds rôles, les "visiteurs du soir" comme les "petites mains", tous ceux qui ont traversé à ses côtés ce quinquennat chaotique et brinquebalant.

    Ce sont ceux qui en parlent "le mieux" car ils sont plus libres. Affranchis. Ils l’ont servi, ont été servis, et n’attendent plus grand-chose d’une hypothétique réélection de leur ancien patron. Ce sont ces "ex" là, une bonne vingtaine, que "le Nouvel Observateur" est allé confesser.

    Des comportements erratiques

    Des ministres les plus médiatiques, comme Rachida Dati, aux collaborateurs les plus anonymes, des poids lourds politiques comme Michèle Alliot-Marie aux conseillers les plus discrets comme Raymond Soubie, des fidèles de longue date, comme Christian Estrosi ou Roger Karoutchi, aux "pièces rapportées" de la défunte "ouverture" tel Martin Hirsch, des indéfectibles soutiens comme Bernard Laporte aux "ex" déçus qui affrontent aujourd’hui celui qui les avait fait ministres, tels Hervé Morin ou Christine Boutin.

    Parce qu’ils en ont été les complices actifs, il n’est pas de meilleurs témoins pour raconter cette étrange comédie du pouvoir, cette folle cavalcade désordonnée que furent ces cinq années de sarkozysme. Parce qu’ils ont subi ses emportements ou reçu ses encouragements, parce qu’ils l’ont fréquenté au plus près, dans l’intimité du pouvoir, ils sont les mieux placés pour peindre les comportements erratiques de ce drôle de Président, éternel candidat d’un camp, jamais vraiment devenu chef de l’Etat de tous (…)

    Le président qui humilie les siens

    Nicolas Sarkozy ne cache pas grand-chose des sentiments qu’il porte à ceux qui le secondent. Dominique Bussereau, ancien secrétaire d’Etat aux Transports jusqu’en novembre 2010, s'amuse :

    Cela se voit immédiatement, physiquement, quand il est énervé"

     

    C’est que Nicolas Sarkozy a ses souffre-douleur, ses têtes de Turc, qu’il ne se prive pas de malmener en public. Ce sont souvent des femmes : Valérie Pécresse a eu droit à un retentissant "conne" devant plusieurs de ses collègues pour avoir voulu accentuer l’aspect sélection de la réforme de l’Université. Roselyne Bachelot n’a pas non plus été ménagée, mais c’est surtout Christine Albanel qui a été fréquemment maltraitée.

    Même Christine Lagarde, avant de s’envoler pour le FMI à Washington, a eu droit à son lot de vachardises : "Parler bien l'anglais, c’est tout ce qu’elle sait faire !" L’ex-ministre de l’Economie et des Finances s’est fait sévèrement réprimander en plein conseil des ministres, à propos de la loi Tepa, parce que Bercy n’avait pas publié à temps certains décrets : "Tu n’as pas fait ce que j’ai demandé ! C’est une faute !" Un silence glacial s’est installé dans le salon Murat.

    "Un vrai gosse"

    Le chef de l’Etat ne cachait pas non plus son agacement devant les interminables prises de parole d’un Bernard Kouchner versant volontiers dans la flagornerie. Pour manifester son irritation lorsque l’ex-"French doctor" dissertait, Nicolas Sarkozy regardait par la fenêtre, griffonnait, sortait son téléphone portable, envoyait des textos. "Un vrai gosse", glisse un ex-conseiller. Mais plus que ses ministres, le président éreinte souvent ses collaborateurs, qui subissent sans broncher une avalanche de noms d’oiseaux :

    Abruti", "connard", "incapable" 

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