• PUBLIE PAR DESIRS D'AVENIR HERAULT , très bon article =

    Dimanche 28 août 2011 7 28 /08 /Août /2011 18:11


    Par DESIRS D'AVENIR HERAULT

    Le dixième mois de bourse, goutte d'eau dans la galère financière des étudiants

    | Par Noémie Rousseau

     

    Fin du suspens. Les étudiants auront bien leur dixième mois de bourse. Ils n'avaient touché que la moitié de la somme à la rentrée 2010. Cette fois-ci, ce sera la totalité. 500.000 boursiers bénéficieront ainsi de 160 à 460 euros supplémentaires. Une « conquête sociale », selon l'Unef, mais qui intervient tout de même après une bataille acharnée pour que le gouvernement respecte ses promesses.


     

    A l'origine, le 10e mois de bourse était une promesse de Nicolas Sarkozy, formulée en septembre 2009 à Avignon. La mesure faisait alors partie de son plan « Agir pour la jeunesse », à côté par exemple du RSA jeunes (9000 bénéficiaires contre 150.000 attendus).

     

    Et puis, quelques mois après l'annonce, le 10e mois de bourse change de plan. En avril 2010, c'est Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur à l'époque, qui le recycle dans son propre plan « Réussir en licence ». Elle parle d'un « package », il n'y aura pas de bourse s'il n'y a « pas d'engagement fort des universités sur la mise en place du plan licence ».


    Ce plan licence vise à réduire de moitié le nombre de décrocheurs sur 5 ans et atteindre 50% d'une classe d'âge au niveau licence. Concrètement, l'emploi du temps en première année s'alourdit, des mesures d'accompagnement sont mises en place avec des enseignants référents, des tutorats, la réorientation est facilitée... Cette refonte de la licence a une conséquence: l'année universitaire s'allonge, passant de 9 à 10 mois. D'où le mois supplémentaire de bourse. Valérie Pécresse s'y engage, allant jusqu'à écrire une lettre aux étudiants.


    Dans le même temps, la ministre demande à l'Inspection générale de l'éducation nationale et de la recherche de s'assurer que tout le monde applique bien les consignes du plan licence. Le bilan tombe à l'automne 2010 : la mise en œuvre relève du cafouillage. Et l'étude sur la réalité du décrochage est un autre camouflet pour la ministre, 50% des étudiants décrochent en première année. Aucune évolution. Mais c'est trop tard, les étudiants concernés ont déjà reçu la moitié de leur bourse. Mais la seconde moitié ne viendra pas cette année-là.


    En réalité, le dixième mois n'a jamais été budgété. Les 80 millions nécessaires n'ont pas été inscrits dans la loi de finance 2011. « Le financement des aides sociales aux étudiants apparaît structurellement sous-évalué », peut-on lire dans le dernier rapport de la Cour des comptes. Déjà, en juin 2010, Valérie Pécresse était sommée de s'expliquer sur le sujet, devant la Commission des finances du Sénat qui lui reprochait son mauvais calibrage budgétaire, notamment pour les bourses. L'intéressée, balbutiante, avait fini par admettre une « impasse budgétaire ». Le problème semble donc récurrent. « C'est grave, les bourses seront versées mais l'argent va devoir être pris ailleurs, sur le budget des universités ou de la recherche », pronostique Bertrand Monthubert, secrétaire national du Parti socialiste chargé de l'enseignement supérieur. Où a été trouvé l'argent par ces temps de rigueur budgétaire ? Laurent Wauquiez n'a pas levé le voile. A priori, il a eu l'accord de Valérie Pécresse, qui se retrouve au budget depuis le dernier remaniement ministériel.

     

    «On croyait que la fac, c'était gratuit, en fait c'est 160 euros»

    La victoire est somme toute relative, les bénéficiaires du 10e mois de bourse ne représentent que 21,5% des étudiants français. En France, 73% des étudiants ne sont pas boursiers et, parmi les boursiers, 150.000 n'auront pas droit à cette rallonge de rentrée. Ce chiffre correspond à l'effectif de l'échelon zéro (les bourses étant attribuées sur critères sociaux). Cécile en fait partie. Ses frais d'inscriptions sont gratuits, mais elle n'a aucune subvention mensuelle. A 21 ans, elle entre en deuxième année de lettres, aimerait travailler dans l'édition mais ses profs lui ont d'ores et déjà expliqué que c'était « un milieu qui fonctionne par réseau et piston ».


     

    Son père est agent SNCF, sa mère ne travaille pas. Elle habite encore chez eux, à Chelles (Saine-et-Marne) avec ses deux frères. Bus, RER, métro. 1h15 de trajet chaque jour pour venir à la fac. Avec 5 km de plus et elle passait à l'échelon 1, percevait une aide mensuelle. « Quand je me suis inscrite en première année, ma mère ne s'attendait pas à payer autant. On croyait que la fac, c'était gratuit, en fait c'était 160 euros, plus 200 et quelques euros pour la sécu », explique la jeune fille. La notification de bourse étant reçue tardivement, elle doit avancer et se fait rembourser ensuite.


    Cette année, elle n'est pas encore inscrite. Ses parents n'avaient pas les fonds suffisants en juillet, mais ils ont promis de régler la note en septembre. Elle espère à temps pour pouvoir choisir son emploi du temps. Les cours les mieux placés dans la journée sont rapidement pris d'assaut par les autres étudiants. Pourtant, il lui faudrait au moins une journée de libre dans la semaine pour son job de vendeuse dans un quartier chic de la capitale. Un contrat de 6h par semaine. Entre les heures sup et les remplacements, elle fait presque le double. Pas assez cependant pour prétendre à la dispense d'assiduité dont bénéficient les étudiants salariés (contrat de travail de 20h par semaine minimum). Et si elle est absente trois fois avec le même prof, elle sera considérée comme « défaillante » sur la matière ; traduction : zéro. De quoi plomber un relevé de notes et compromettre ses chances d'accéder à l'année supérieure. Alors elle compte sur la compréhension des professeurs, négocie.


     

    Elle gagne en moyenne 300 euros par mois. Avec cette somme, elle paie ses ticket-restaurant, son transport et ses livres. En réalité, il ne lui reste jamais assez pour acheter les bouquins. Embêtant en littérature. Sauf qu'à 20 euros minimum le volume, les listes des professeurs sont un luxe qu'elle ne peut pas se permettre. Alors elle compte sur la bibliothèque universitaire, mais entre ses temps de trajets, ses cours et son boulot, elle n'a plus vraiment le temps d'y aller. D'ailleurs, elle a redoublé sa première année. Les sorties, c'est une par mois et c'est soit ciné soit MacDo, mais jamais les deux.


     

    « En ce moment je me demande comment je vais faire pour aller à la fac. » Trois prélèvements pour payer sa carte de transport ne sont pas passés, elle doit 156 euros à la RATP et son passe a été suspendu. De temps en temps, ses parents lui achètent un ticket, sinon elle fraude. Elle compte sur les assistantes sociales du Crous pour trouver une solution. Elle débite son récit, explique, ne se plaint pas. La petite brune discrète avoue piquer parfois du nez en cours. « Le budget est une prise de tête permanente. » Dur de se concentrer le matin en cours quand on ne sait pas comment on va payer son repas à midi.


     

    Cette année, le ticket-restaurant a augmenté, comme les frais d'inscription et la sécurité sociale étudiante. Une hausse de 4,4% (33% depuis 2006) selon l'Unef, directement imputable aux « choix politiques du gouvernement ». L'organisation étudiante vient de publier sa septième enquête sur le pouvoir d'achat étudiant, en baisse pour la onzième année consécutive. 


    Réponse de leur ministre, qui s'est fendu d'un communiqué : une erreur de calcul. « Les dépenses suivent le cours de l'inflation », les étudiants ne seraient ainsi pas plus touchés que « l'ensemble des ménages ». Laurent Wauquiez compte à partir de la hausse moyenne globale des loyers (+ 2%) alors que l'Unef regarde surtout les petites surfaces locatives (+ 8,9%). Une querelle de chiffres qui passe mal auprès des étudiants. « Les étudiants crient au feu et le ministre minimise », déplore Emmanuel Zemmour (Unef).

     

    «Le gouvernement est complètement déconnecté»

    Entre la pénurie de logements étudiants (seuls 7% y ont accès), l'absence de plafonnement des loyers du parc locatif privé et les aides au logement (APL) qui n'ont pas été revalorisées depuis 10 ans, se loger est une ruine pour les étudiants : 709 euros mensuels en moyenne pour un étudiant à Paris.


     

    Albin s'est « payé ce luxe ». Il vient de finir ses études de droit public à la Sorbonne. Le marché du travail l'inquiète, il est convaincu qu'un diplôme décroché dans une université bien cotée le prémunira contre le chômage. Fraîchement débarqué d'Aix-en-Provence, le jeune homme de 24 ans a vu fondre la totalité de ses économies : 3.000 euros, amassés au fil de ses étés depuis qu'il a 16 ans et travaille comme ouvrier agricole. « J'ai encore de quoi tenir en septembre, après je suis à sec.» Pourtant, il a tout fait pour limiter au maximum les dépenses. Même le déménagement s'est fait en train. Sept valises à deux. Il emménage avec sa copine, tous les deux sont boursiers et, eux, n'avaient pas oublié de budgéter le 10e mois promis.


     

    Ils ont calculé qu'en additionnant le loyer, le transport, la nourriture, les factures, le téléphone et leurs mutuelles de santé, ils ont besoin de 1350 euros par mois. En soustrayant les APL et leurs deux bourses, il leur reste 700 euros par mois à trouver, sans un seul écart, même pas un café en terrasse. Ils n'achètent plus de livres et rognent sur le budget nourriture quand ils n'ont plus rien. « Le gouvernement est complètement déconnecté. Quand François Baroin dit que tout le monde doit faire des efforts, il met les étudiants et les entreprises qui font du profit dans le même panier, c'est n'importe quoi. Ils ont une vision des étudiants bobos qui se font plaisir à faire des études et font la fête. » Albin est stupéfait par autant de « mépris et d'ignorance » et dit comprendre les révoltes des étudiants chiliens, et avant eux les Anglais, contre le coût exorbitant des études. Pour Emmanuel Zemmour, de l'Unef, « les braises de la mobilisation pour les retraites sont encore chaudes ».


    Même analyse au PS, où Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur, reste prudent mais estime que « tous les ingrédients sont réunis en France pour une mobilisation étudiante ». Et de poursuivre : « Le gâchis des étudiants qui plantent leurs études parce qu'ils ont un travail à mi-temps ou à temps plein à côté a assez duré. Et on voudrait nous faire croire que les étudiants décrochent pour des raisons pédagogiques ! s'insurge-t-il. Le gouvernement ne se rend pas compte que la France va dans le mur si elle n'est pas capable de faire des dépenses pour assurer notre avenir. » En cause : la décroissance étudiante.


    Publiée à en octobre 2010, une note de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, un organe statistique interministériel, fait état d'une diminution du nombre de bacheliers accédant à l'enseignement supérieur. Le taux de poursuite des bacheliers dans l'enseignement supérieur diminue depuis 1995. En 2009, 82,3% des bacheliers continuaient une formation après le bac, ils ne seraient plus que 78,6% en 2019.

     

    Ce phénomène, Jessica le comprend amplement. A force de se serrer la ceinture, elle était au bord de l'asphyxie. La jeune femme fait partie de cette masse de décrocheurs que le ministère entend réduire. Aujourd'hui, à 22 ans, elle essaie de raccrocher. Elle raconte les privations, la galère, les fins de mois terribles, le sentiment de culpabilité qu'elle éprouvait à demander de l'argent à ses parents qui la soutenaient déjà... Elle finit par lâcher sa première année de lettres à Montpellier pour devenir chef de rayon dans un supermarché de Narbonne. « J'avais besoin d'être indépendante, je me sentais libre, je m'en sortais enfin, même si je n'avais pas un gros salaire. Et puis c'était en attendant de reprendre une formation, de trouver vraiment ma voie. » Le provisoire durera trois ans et demi.

    Aujourd'hui, à 22 ans, elle veut devenir podologue, une dizaine d'écoles existent en France. Jessica a passé les concours et décroché une école parisienne : 7.800 euros l'année, la formation dure trois ans. Pour faire face, elle a emprunté 24.000 euros. Le remboursement débute dans cinq ans. Puis, durant quatre années, elle devra rembourser 480 euros par mois. « Il va falloir que je trouve un bon travail. » L'angoisse est palpable.

     

    Dans ce contexte d'appauvrissement des étudiants, le think tank de gauche Terra Nova vient de publier une contribution intitulée « Faire réussir nos étudiants, faire progresser la France : Propositions pour un sursaut vers la société de la connaissance », écrit par l'ancien président de l'Université de Marne-la-Vallée, Yves Lichtenberger. Fer de lance de la défense de la loi sur l'autonomie des universités (LRU), l'homme, qui est aussi chercheur en sociologie du travail, a rejoint l'équipe de campagne de Martine Aubry sur le dossier « travail-emploi ». Il entend « revivifier le débat » en suggérant quelques réformes parmi lesquelles « une hausse limitée des droits d'inscription pour plus d'égalité et d'autonomie des universités ».

     

    Plus de frais = plus d'égalité, décryptage de l'exemple anglais

    Comment l'augmentation des frais d'inscriptions pourrait-elle être une mesure égalitaire ? Le raisonnement d'Yves Lichtenberger est simple (« daté », pour Bertrand Monthubert) : la gratuité fait reposer le financement de l'université sur tous les citoyens via l'impôt. Or, seulement 40% des contribuables sont passés par l'université. Ce qui revient à faire payer l'université par des gens qui ne l'ont pas fréquentée, parce qu'ils n'ont pas choisi cette voie ou parce qu'ils n'ont pas pu y accéder. Et les étudiants qui coûtent le plus cher sont ceux qui font les plus longues études, ceux-là mêmes qui sont « massivement des jeunes issus des milieux les plus favorisés ». Jeunes qui pourraient donc payer plus. De cette ressource publique investie sur eux, ils tireront un bénéfice privé : le diplôme leur permettra d'accéder à un meilleur poste, meilleur salaire, etc.


    « On prive l'université d'une ressource importante qui aurait une double vertu : faire contribuer davantage les mieux lotis et permettre aux universités d'investir dans la réussite des étudiants les plus faibles en premier cycle », peut-on lire. En multipliant les frais d'inscription par 2 ou 4, les universités récolteraient à terme 1 milliard d'euros selon lui.


    La démonstration de Terra Nova reprend l'argumentaire déployé par Tony Blair (Parti travailliste) qui a fait tripler le montant des frais universitaires en cinq ans, atteignant aujourd'hui 9.000 livres (environ 10.200 euros). Mais Cécile Deer, chercheuse à la prestigieuse Université d'Oxford et auteure de plusieurs articles sur la question, souligne que, « en France, ce discours est tenable quand on est un think tank », mais elle doute qu'un « gouvernement ou un parti ait le courage de l'annoncer ». Et elle lui souhaite « bon courage pour convaincre » la population.


     

    Surtout, elle met en garde et insiste sur le « contexte » : les sociétés française et anglaise sont très différentes. En Angleterre, il y a déjà une forte sélection dans le secondaire, « les étudiants qui parviennent à entrer dans les meilleures universités sont ceux dont les parents ont consenti à se saigner à hauteur de 16.000 livres par an pour payer des écoles privées leur permettant de truster les meilleures places. Le système est déjà beaucoup plus inégalitaire qu'en France », explique la spécialiste de l'éducation.


     

    La finalité diverge aussi. L'objectif premier du gouvernement britannique, en permettant aux Universités d'augmenter les frais d'inscription, était avant tout de structurer l'offre de formation en créant « un marché ». La loi de l'offre et de la demande devait transformer le paysage de l'enseignement supérieur, conduisant à ce qu'il y ait une formation pour toutes les bourses. « On s'attendait à voir les frais des grandes universités bien cotées exploser, tandis que les autres resteraient abordables pour attirer les étudiants. A la surprise générale, pratiquement toutes les universités se sont positionnées au niveau le plus haut (9.000 livres) », raconte-elle. Et les sciences humaines, la littérature, la philosophie, sont en voie d'extinction (sans d'ailleurs que la société anglaise s'en émeuve). Seules les filières « rentables » tirent leur épingle du jeu. Autrement dit, l'offre de formation s'appauvrit tandis que les prix grimpent parfois de manière injustifiée.


     

    Pour accompagner cette réforme et éviter toute dérive inégalitaire, un nouveau service a fait son apparition dans l'administration britannique. Un bureau veille à ce que cette manne financière soit ensuite effectivement réinvestie pour aider les enfants des classes défavorisées à accéder à l'enseignement supérieur, via un système de bourses. Seulement, le bureau peine à remplir sa mission de contrôle. Il se heurte à l'autonomie des universités et dispose de trop peu de moyens humains et financiers pour être efficace.


    « A Oxford, nous avons lancé une vraie campagne de communication en direction des classes populaires pour leur expliquer qu'elles disposent de subventions, qu'elle peuvent faire des études. Mais, comme ailleurs, on peine à capter les plus fragiles. » S'il est encore trop tôt, selon elle, pour avoir une idée précise des bénéfices qu'ont tirés les classes sociales basses de ce nouveau système, elle identifie un « effet pervers » : « Face à la flambée des coûts, les étudiants se précipitent, redoutant que ce soit plus cher demain. Et on se retrouve avec des personnes qui, au départ, n'envisageaient même pas d'entrer à l'université. »


     

    Pour ceux qui ne disposent pas de tarifs préférentiels, le dispositif prévoit des prêts différés, garantis par l'Etat. « Cela supposait que les étudiants trouvent ensuite un travail à la hauteur de leur niveau d'études. Mais, avec la crise, nous changeons de paradigme économique, les dettes s'accumulent et font exploser le système. »


    Dans sa contribution, Yves Lichtenberger a une phrase qui fera sans doute plaisir à Jessica, Albin, Cécile et les autres. Selon lui, avec l'augmentation des frais universitaires, « les étudiants prendraient mieux conscience de la valeur de la formation qui leur est dispensée ». Cécile Deer est sceptique : « Si on n'est pas convaincu de la valeur intellectuelle, ce n'est pas en payant qu'on va s'en apercevoir. » En revanche, le risque de voir un certain clientélisme se substituer aux rapports enseignant/élève est réel, l'étudiant devient un client qu'il faut ménager. « Certaines universités anglaises sont obligées de faire signer des contrats aux étudiants qui s'engagent à étudier ! En tant que fournisseurs d'éducation, elles veulent se protéger au cas où un étudiant ayant échoué à ses examens les attaquerait. »


     

    A la question de savoir si l'augmentation des frais universitaires serait ou non justifiable en France, Cécile Deer répond par une autre question : « Les étudiants des classes prépa et grandes écoles sont ceux qui coûtent le plus cher à l'Etat, comment justifier cette inégalité de traitement ? »


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