• PUBLIE PAR EL DIABLO (cliquez sur le titre pour aller sur le blog)=

    l-echo

    L’artillerie lourde est de sortie, frappant en quelque sorte les trois coups de l’ouverture de la campagne présidentielle à droite. Le canardeur de service est un certain Robert Bourgi, dont on apprend qu’il est « conseiller officieux pour l’Afrique du chef de l’État français», après avoir payé de sa personne pour la «Françafrique» du temps de Chirac et de Villepin. Depuis quelques jours, ce personnage de l’ombre s’agite au grand jour de média en média, pour dénoncer les financements illégaux dont Jacques Chirac aurait bénéficié de la part de plusieurs présidents africains, avec la complicité de Dominique de Villepin. Selon le cafteur, l’argent aurait transité dans d’innombrables valises regorgeant de liquidités. Les accusés s’indignent et portent plainte, bien sûr, pendant qu’un ex proche de Laurent Gbagbo s’étonne «que ce ne soit que maintenant que l’opinion publique française semble découvrir tout ça ». Ce dernier n’est personne d’autre que l’actuel président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire !

    Pourquoi ce grand déballage? Pour «tuer» Villepin et ses projets d’émergence au centre? Pour couper l’herbe sous les pieds à une autre canonnade qui se préparerait contre Sarkozy en provenance des milieux chiraquiens? Il semble en tout cas que les pires règlements de comptes se poursuivront à droite jusqu’au bout. Âmes sensibles, s’abstenir…

    Tant mieux pour la gauche? On peut le penser ainsi. Sauf que «les affaires» réduisent l’espace public dont a besoin la réflexion citoyenne pour contraindre le libéralisme à faire… ses valises.

    Christian Audouin

    Editorial du 13 septembre 2011


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