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PUBLIE PAR EL DIABLO .............DES CHIFFRES A VOUS DONNER DES MAUX DE TETE !!!!!!! =
La Crise et les chiffres : réagissons !
Les médias nous assomment tous les jours avec un tas de chiffres
Regardons ces chiffres :
En 2010, 8,5 millions de personnes, ici en France, vivent sous le seuil de pauvreté (1) (c’est-à-dire, gagnent moins de 795 euros / mois, 60% du niveau de vie médian), soit 300 000 de plus qu’en 2009 2011, 1er trimestre : 125 000 dossiers de surendettement ont été déposés auprès de la Banque de France, 10 000 de plus que pour les 6 premiers mois de 2010.
54% des surendettés sont des revenus inférieurs ou égaux au SMIC en 2010 contre 43% en 2009.Aux États-Unis, les 10% des revenus les plus élevés totalisent en 2010 50% des revenus totaux, alors qu'en 1992, ils représentaient 35% -
43.7 millions de personnes vivent dans la pauvreté, 4 millions de plus qu'en 2008. 13% de chômeurs.
En France, 14% en plus, de 1998 à 2006 pour les salaires relevant du 1% les mieux payés et pour les 0,01% mieux payés, près de 100%. Pour la masse des 90% des salariés du bas, ce n'est que 6% des richesses du pays, tandis que les 10% les plus aisés en possèdent 62%.
Si pour 90% des Français, la progression de l'ensemble des revenus (salaires, revenus du patrimoine et du capital) a été légèrement inférieure à 10% entre 2004 et 2007, elle a été de 20 à 40% pour le 1% de la population touchant plus de 84 500 euros de revenus annuels par unité de consommation.
Pour l'ensemble de la population, les seuls revenus d'activité ont progressé de 11 % sur la période 2004/2007. Ils ont augmenté de 20% pour les très aisés et de 39% pour plus aisés, catégories qui représentent respectivement 0,09% et 0,001 % de la population. Les 10% des foyers les plus aisés concentrant 62% des réductions d'impôts. Le fisc a reversé 679 millions d'euros en 2009 à 18 764 contribuables.
Une petite centaine de personnes possède 43% des droits de vote des sociétés du CAC40. Pour les 20% des Français les moins bien lotis, le reste à vivre - une fois payées les dépenses courantes (impôts, logement, énergie) - a été divisé par deux entre 2000 et 2006 (Le Monde 11 janvier 2011). Les 15/24 ans sont cinq fois plus représentés que les autres catégories d'âge dans les contrats précaires.
170 milliards d’euros : c’est le montant de la trésorerie des Groupes du CAC 40 fin 2010
172 milliards d’euros : C’est le manque à gagner total pour l’état des allègements accordés aux
entreprises dont 30 milliards en exonération de cotisations sociales.
46,2 milliards : Ce sont les profits des seuls Groupes du CAC 40 au premier semestre 2011 en hausse de 10% sur 2010.
11,4 milliards d’euros : c’est le montant des cadeaux fiscaux aux plus riches depuis …..2007.
30 milliards d’euros : c’est le manque à gagner, chaque année, pour le budget de l’état, du fait de l’ensemble des mesures d’allègements fiscaux prises par la droite depuis 2002.
150 000 : ce sera fin 2012 le nombre de poste publics supprimés par la droite depuis 2007.
8% : C’est le poids de la TVA dans la consommation des ménages les plus aisés
16,6% : C’est le poids de la TVA dans la consommation des ménages les plus pauvres.
Les mesures prises, toujours sur le dos des mêmes ne servent qu’à nourrir la finance, les prévisions 2012 (par le gouvernement en place) le confirment, pour exemple la charge de la dette (50,51 milliards d’euros) est supérieur au budget de l’éducation national (45,53 milliards d’euros)
On peut se faire matraquer de chiffres par les médias qui argumentent sur les dépenses de l’Etat mais qui omettent de parler des manques à gagner et des profits des plus aisés.
L’humain est relégué au dernier plan de leurs préoccupations. Le système est en recherche permanente de la valorisation des profits et engendre une surproduction qui n’est pas « avalée » par la consommation qui pourtant est aussi devenue « sur consommation ». Il devient alors nécessaire de réduire la production et donc d’imposer le chômage partiel, les licenciements, les plans d’entreprise etc… les actions chutent, les entreprises font faillite, le chômage explose et les produits de la surproduction enflent. Les Etats tentent de limiter la casse par des pseudos plans de relance devenus inutile, c’est ce que l’on peut nommer la crise du capitalisme.
Aujourd’hui 8 français sur 10 pensent que nous vivons dans un monde « injuste », ce chiffre a augmenté depuis l’arrivée au « affaires » du gouvernement en place. On peut faire autrement !
(1) Comment définir le seuil de pauvreté :
En France et en Europe le seuil de pauvreté est fixé de façon relative. On considère comme pauvre une personne dont les revenus sont inférieurs à un certain pourcentage du revenu dit "médian". Ce revenu médian est celui qui partage la population en deux, autant gagne moins, autant gagne davantage.
Ce pourcentage est de plus en plus souvent fixé à 60 % du revenu médian, alors qu’en France jusqu’en 2008 le seuil à 50 % était le plus couramment utilisé. A noter : aucun seuil n’est plus juste qu’un autre, c’est uniquement une question de convention statistique. On aurait pu tout aussi bien opter pour un seuil à 40 % ou 70 %.
Source : « Le Travailleur d’Eure-et-Loir CGT
Tags : revenu, c’est, milliards, d’eure, 2007