• PUBLIE PAR REPUBLICAINE DONC DE GAUCHE ( cliquez sur le titre )bonne lecture =

    Mardi 9 août 2011 2 09 /08 /Août /2011 09:08

     

    Ce qu'on ne dit jamais sur la fraude sociale

     

    Selon un rapport parlementaire, la fraude sociale atteindrait 20 milliards d'euros en France. Un argument de poids pour renforcer les contrôles. Mais les fraudeurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit...

     

    Les chiffres annoncés sont exorbitants. La fraude sociale s'élèverait à 20 milliards d'euros par an en France, d'après les estimations d'un rapport parlementaire dévoilé ce mercredi dans la presse. Un chiffre symbolique puisqu'il représente grosso modo le montant du déficit de la Sécurité Sociale. A moins d'un an d'élections fatidiques où il sera question d'assistanat et de protections sociales, et alors que les Etats sont entrés dans des cures d'austérité sans précédent, le sujet est extrêmement sensible. Or selon la façon dont les chiffres sont présentés, les messages en résultant peuvent être très différents. Le point sur ce qui n'est jamais dit sur la fraude sociale...

    Le travail au noir représente la grande majorité de la fraude sociale

    Après 11 mois d'enquête, Dominique Tian, député UMP et rapporteur des travaux de la Mission d'évaluation des comptes de la sécurité sociale (Mecss), vient de rendre ses conclusions au gouvernement. Selon ce rapport, la fraude sociale représenterait 20 milliards d'euros en France, soit 44 fois le montant de la fraude actuellement détectée. Curieux amalgame, car la fraude sociale regroupe deux réalités très différentes : la fraude aux prestations (indemnités d'arrêts maladie, allocations familiales, RSA etc..), et la fraude aux cotisations sociales (travail au noir, recours abusif aux primes et avantages en nature etc). Or contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est bien la fraude aux cotisations sociales qui est la plus importante. En clair, les entreprises fraudent plus que les particuliers. Même le rapport l'admet : la fraude aux prestations représenterait des dépenses pour l'Etat de 2 à 3 milliards d'euros tandis que le travail au noir représenterait un manque à gagner de l'ordre de 8 à 15,8 milliards d'euros.

    La multiplication des contrôles de l'Urssaf seraient plus efficaces qu'une carte vitale biométrique Par Julie de la Brosse publié le 22/06/2011 Lire la suite sur L’Expansion/L’Express



    Ne pas oublier au passage :

    Le Mediator a coûté au moins 1,2 milliard d’euros à la Sécu par OuestFrance mai 2011




     


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