PUBLIE SUR LA LETTRE DE JAURES =

Alors que selon un sondage « LH2 » pour « Yahoo », François Hollande augmente  son avance en tête des intentions de vote au premier tour avec un gain d’un point à 29,5 % et que le Président sortant baisse de 0,5 point à 27 %, dans l’Aisne, la campagne socialiste se poursuit.

Avant Harlem Désir à Athies-sous-Laon, ce soir, Jean-Jacques Thomas animait mercredi une nouvelle réunion publique à Vic-sur-Aisne. En compagnie d’Arnaud Battefort, le combatif animateur de la campagne du candidat PS ; Jean-Luc Moraux, conseiller général du Canton ; et de Marie-Françoise Bechtel, Première Vice-Présidente du MRC, le Mouvement de Jean-Pierre Chevènement, à onze jour du scrutin, le Premier Secrétaire Fédéral a appelé à amplifier la mobilisation.

« Il n’y a plus de temps à perdre, a-t-il notamment déclaré, pour clore de la plus belle des manières une campagne débutée en octobre avec les Primaires citoyennes. J’invite donc chacun à s’engager à nouveau, à prendre sa part dans le changement espéré ». Après que Marie-Françoise Bechtel ait expliqué que l’alternative à François Hollande n’était autre que « l’austérité à perpétuité », Jean-Jacques Thomas invita les  militants et les sympathisants à non seulement « dénoncer un bilan que le Président sortant cherche, par tous les moyens à dissimuler, mais,  plus encore, à porter les soixante engagements de François Hollande ».

« Le 6 mai, ajouta-t-il, nous n’aurons pas simplement un autre Président, nous bénéficierons d’une autre façon de présider la France ». Le Responsable socialiste mit d’ailleurs en exergue la volonté de François Hollande de rendre, dès sa prise de fonction, du pouvoir d’achat aux français et d'améliorer leur vie quotidienne en augmentant l’allocation de rentrée scolaire de 25 %, en bloquant les prix des carburants, en créant une caution solidaire pour permettre aux jeunes d’accéder à la location et en garantissant une épargne défiscalisée avec une rémunération supérieure à l’inflation et le doublement du plafond des livrets pour mieux financer la logement social, le développement des PME et l’innovation.

« Le 22 avril, conclut Jean-Jacques Thomas, le PS et la Gauche ont rendez-vous avec l’Histoire, mais ce rendez-vous nous impose de transformer le rejet du sarkozisme en espoir de changement ».

Jean-Jacques Thomas