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PUBLIE SUR LE BLOG D' "OUVRIER EN COLERE" =
treschernorbert
Jeudi 7 juin 2012 4 07 /06 /Juin /2012 19:49...... Les transporteurs belges se défendent. "Nous sommes obligés de fonctionner comme ça !, explique le patron de Bellekens. C'est sûr que si vous cherchez un dépôt avec des camions à nous en Slovaquie, il n'y en a pas."
Chez Wins, dont l'adresse à Bratislava est un bureau virtuel, on campe sur ses positions : "Aucune loi ne nous empêche de sous-traiter des activités. Et rien ne nous oblige à y développer des activités de transport."
De son côté, Roland Jost affirme que sa société de recrutement à Bratislava est 100% légale. "Trans-Union est une société totalement indépendante. Elle a fait l'objet d'un contrôle il y a quelques mois par l'Etat slovaque. Elle est en ordre."
La preuve du contraire se trouve 1.150 kilomètres plus loin, dans les locaux de Bratislava. Elle est aussi inscrite noir sur blanc dans le règlement européen n°1071 en matière de transport international. Les bureaux créés à l'étranger ne remplissent presque jamais les conditions pour y établir une société de transport. Pas la moindre trace d'un camion. D'ailleurs, impossible d'accéder aux adresses avec un semi-remorque. A la question de savoir si les camions partent de Slovaquie, nos interlocuteurs, amusés, se trahissent sans le savoir : "Aucun camion ne part d'ici ! Ils sont tous en Belgique."
Où l'Etat perd énormément d'argent ? D'abord au niveau de la Secu : les chauffeurs de l'Est employés ici ne sont pas sous le régime belge. Ensuite, au niveau des impôts qui, là encore, relèvent du pays dans lequel la fausse filiale a fait signer le contrat. Enfin, tous les chauffeurs belges éjectés se retrouvent au chômage pour une longue durée.
source : "Le Vif - L'Express"
Christophe Leroy
FIN
Tags : camion, transport, slovaque, , societe