RAPPEL :
HONTE AU PARTI SOCIALISTE
POUR L'EXCLUSION
DE JOSIANE SULECK
ET DE JEAN LUC PERAT ,
DÉPUTÉ SORTANT
AVEC UN BILAN AUSSI POSITIF!
APRÈS DES PRIMAIRES SANS SURPRISE
DONT LE
RÉSULTAT ÉTAIT CONNU D'AVANCE...
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SI BENJAMIN SAINT-HUILE AVAIT ÉTÉ
LE SUPPLÉANT DE JEAN LUC PERAT
( SECTEUR GÉOGRAPHIQUE IDÉAL DE JEUMONT A ANOR )
LE RÉSULTAT AURAIT ÉTÉ
AU PREMIER TOUR :
R.PAUVROS 166 VOIX
J.L.PERAT/B.SAINT-HUILE 213 VOIX
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BEAUCOUP DE TRAVAIL DE MORALISATION POUR FRANÇOIS HOLLANDE !
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La Voix du Nord du 28 Avril :
C'est la conclusion formelle d'un épisode qui a démarré voici plusieurs mois.
Hier, par lettre recommandée, Jean-Luc Pérat, député sortant de la 24 e circonscription, a appris son exclusion du Parti socialiste. ...
Pas vraiment une surprise, cependant, pour celui qui a décidé de se présenter à sa propre succession - dans la future 3e circonscription - lors des législative de juin : « Quand on n'est pas sage, on est mis au banc des accusés », ironise-t-il.
C'est parce qu'il est allé « contre les décisions du parti », et décidé de se présenter alors qu'un candidat officiel, le maire de Maubeuge Rémi Pauvros, était désigné lors de primaires, que Jean-Luc Pérat se voit obligé de lâcher le rose.
Avec interdiction d'utiliser logo et emblème d'un parti qui l'a emmené, en 2007, sur les bancs de l'Assemblée nationale. Mais « ça ne change rien à mes valeurs, je reste de gauche ». Par ailleurs, « on peut avoir une belle étiquette et ne pas être un bon élu. » Et inversement.
De son côté, pas de surprise non plus pour Josiane Suleck, sa suppléante.
L'adjointe au maire de Rousies a reçu, le même jour, une lettre similaire.
Elle aussi déclare garder ses « idées à gauche ».
« Maintenant, je sais ce que le PS est capable de faire » ajoute l'élue, également déléguée à l'Agglomération Maubeuge-val de Sambre - dont Rémi Pauvros est le président.
Un poste qu'elle garde. « Pour l'instant ».
Mission de bons offices
Cette décision a été prise mardi soir, lors « du bureau national présidé par Martine Aubry », indiquait hier Gilles Pargneaux, premier secrétaire de la fédération Nord du Parti socialiste.
Au total, une vingtaine d'autres membres ont aussi été bannis.
Parce qu'ils avaient décidé soit de se présenter contre « un autre candidat du parti », soit contre le candidat d'un parti partenaire.
Mais auparavant, « je ne suis pas resté inactif », confie Gilles Pargneaux. « Une mission de bons offices » a en effet été mise en place pour « entamer un dialogue ». Parmi les « Mousquetaires », que des élus siégeant aux côtés de Jean-Luc Pérat au Département : Patrick Kanner, président, Bernard Derosier, ancien président, Didier Manier, conseiller du canton de Villeneuve-d'Ascq Nord et enfin Jacques Marissiaux, vice-président en charge des personnes âgées.
Mais si Gilles Pargneaux dévoile bien volontiers les identités des missionnaires, « aucune proposition officielle » n'aurait été faite puisqu'aucune rencontre en commission « n'a été possible », Jean-Luc Pérat ayant fermé la porte.
« J'ai eu beaucoup de coups de fil avant de recevoir cette lettre », confirme le député.
À qui ses collègues du PS auraient en réalité proposé « un poste de vice-présidence au sein du conseil général ».
En vain. Résultat, la sanction est tombée : « Ses délégations, notamment de ruches d'entreprises, il ne les aura plus.
Il ne siégera plus comme conseiller général socialiste »,
lâche G. Pargneaux.
Pour qui, aujourd'hui, Jean-Luc Pérat fait figure d'homme « au parcours esseulé ». Sa crainte ? « Un affaiblissement du candidat principal » aux législatives, en faveur de partis adverses.
Notamment l'UMP et le FN.
Un argument que J.-L. Pérat balaie d'une observation : « Si le candidat investi n'est pas en capacité de réunir sur son nom » suffisamment d'électeurs - au moins pour se maintenir au second tour -, « je trouve ça dommage ». •
MYRIAM ZENINI LA VOIX DU NORD