J'ai honte à ma République
Je n'ai encore pas eu le temps d'avoir de retour de l'étranger sur les évènements qui se sont déroulés depuis la déclaration de Claude Guéant. Il me serait curieux de connaître le sentiment de nos voisins sur les dérives que prennent nos représentants de la République.
La sortie des élus de l'hémicycle de l'Assemblée nationale, a une fois de plus donné le tempo, de la capacité d'écoute de la droite majoritaire. Si le droit de débattre n'est même plus de mise dans ce pays, où va-t-on ?
Ce matin, je suis dans un état d'esprit qui frôle la honte.
Honte que le ministre de l'Intérieur ait fait cette déclaration proche, très proche même de celles que nous infligeaient Jean-Marie Le Pen dans ses maudites heures de gloire.
Au lieu de s'élever vers le haut, le débat politique, descend allègrement vers les ténèbres des plus mauvais côté de l'Homme. Comme l'a déclaré hier soir François Hollande, les propos du député de la Martinique, Serge Letchimy, ont été "ceux d'un homme blessé et on peut le comprendre.
Qui sème le vent récolte aujourd'hui la tempête, aurais-je envie de répondre à la droite républicaine.
A force de flirter avec les idées extrémistes du Front national, il ne faut pas s'étonner aujourd'hui, des revers de médaille.