• PUBLIE SUR LE BLOG : LE CARNET DE CANAILLE LE ROUGE (cliquez sur le titre pour aller sur le blog)=

    Vendredi 4 novembre 2011 5 04 /11 /Nov /2011 08:13

    http://www.alger-city.com/histoire/bombardement-francais-alger-1830.jpg

     

    A l'époque où l'histoire était enseignée à l'école (et encore, quelle histoire) on nous a rabattu les oreilles à propos d'un hypothétique coup de chasse mouches porté contre le plénipotentiaire français par le Dey d'Alger en Avril 1827, geste qui devait "face à l'affront" conduire à l'envoi d'un corps expéditionnaire chargé de faire de l'Algérie par le sabre et la cannonière, quelques goupillons dans la besace, une colonie. On connait la suite.

    Que dire aujourd'hui de l'affront réel fait au peuple grec par les laquais de la finance qui à Cannes convoquent  un chef d'état avec la même courtoisie que ce surgé qui me convoquait dans son bureau quand je collais des affiches de la JC sur les murs de mon lycée.

    "Tu retires ton projet de référendum sinon ça va barder, toi et ton peuple comme du temps de Franco, on vous garrote".

    De quel droit mépriser et menacer un chef de gouvernement d'un pays souverain (que La Canaille n'estime guère) ? Du même droit qu'on fait lyncher un autre chef d'état qui n'est plus en cour. Nous venons de voir et subir en moins de deux semaines deux facettes de ce qu'est l'impérialisme qui reste, n'en déplaise à tout ceux qui ont décidé de contourner Lénine, le stade suprême du capitalisme".

    Là le lynchage est politique mais il existe et veut dire ceci : "attention nous ne tolérons que tu prennes des initiatives spécifiques qui si elles sont tournées contre ton peuple. Si tu fais quoi que ce soit qui donne la parole à ce même peuple et risque de contaminer le reste de la zone, on te dézingue."

    http://mrzine.monthlyreview.org/2010/images/george_papandreou_by_latuff.gif

    il aura fait illusion combien de temps ?

    Vous noterez sans doute que si cela se passe mal en Grèce pour les "marchés", ce n'est dû ni à la mobilisation de l'internationale socialiste ni à la CES mais à la mobilisation permanente des communistes grecs et d'un syndicalisme de classe qui exige que parole soit donnée au peuple. Et comme le vice-président de cette internationale socialiste ne réussit pas à faire ce pourquoi elle doit servir : faire avaler les sacrifices pour sauver le capital, le capital admoneste comme je le fus par mon surgé. La différence, c'est que nous avons continué à coller des affiches et nous avons distribué des tracts appelant à manifester pour la liberté d'expression.

    Papandréou retrourné ou pas, il semble que le peuple grec imprime ses affiches, ses tracts et va occuper ses rues pour imposer d'être entendu.

     

     
     

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