Émeutes à Amiens : La vérité cachée selon le témoignage d’un grand frère

Publié le19 Août 2012

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Flash-Ball Super-pro

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Jamais en France, la violence n’avait atteint une telle cime. 16 policiers blessés, des dégâts considérables, et des  interpellations sans réels objets avec les faits, pour probablement trouver le coupable. Coupable idéal s’entend.  Tel est le sentiment général, même à la police où, il ne s’agit que des lampistes, qui ont reconnu certes, leur implication aux émeutes, mais, rien de plus significatif que ça, d’où des emprisonnements avec sursis. Nous avons rencontré un grand frère des quartiers nord d’Amiens, qui nous relate les faits, tels que vécus, et qui ont mis le feu aux poudres. Nous le nommerons Monsieur X. 

Monsieur X commence son témoignage en chargeant le maire d’Amiens. “Lorsque le maire d’Amiens dans C’est Dans l’Air dit: “Ce ne sont pas des réactions spontanées. Ce sont des groupes organisés de façon extrêmement violente qui agissent de façon délibérée” il élude la vérité sur ce dossier.” Poursuivant, il indique tout d’abord, sans concession, que les évènements de la veille des échauffourées, c’est un petit jeune qui a “fait le con”, en mourant bêtement. Mais, le maire, dit-il, “est au courant que c’est parce que les policiers sont allés trop loin que tout a pété.”

Le jour des émeutes affirme-t-il, il y a un contrôle banal d’identité, à proximité du domicile des parents du jeune homme qui s’est tué la veille. Ce contrôle-là, qui, finalement tourne au drame lorsque le père de l’adolescent contrôlé vient demander aux policiers ce qui se passe. En guise de réponse, “il est automatiquement gazé”, selon le grand frère. Les échauffourées commencent avec ce qui allait déclencher cette violence inouïe: le fait que les policiers aient gazé la mère d’un des jeunes qui assistaient au recueillement, “à l’intérieur même de la maison du deuil”, affirme-t-il, et d’avoir tiré au flash-ball, à l’extérieur, sur tout le monde qui assistait la famille éplorée.

C’est alors que d’autres jeunes de la cité, furieux d’apprendre que des “mamans” avaient été gazées par la police, s’organisèrent, pour faire payer les flics. Le scénario, selon notre témoin est digne d’un film. Ils s’engagèrent à brûler tout d’abord les poubelles et les voitures qu’ils ne reconnaissaient pas. Ensuite, cette “école pourrie où aucun parent ne voulait envoyer son enfant et qui a brûlé en 5 minutes”, indique-t-il. La nuit tombé, ils allaient tendre un piège à la police, avec un groupe de jeunes qui allaient lancer des pierres, tandis qu’un autre allait se dissimuler avec des fusils, pour canarder les policiers qui allaient charger. 

“Cette opération allait s’avérer fructueuse” dit-il, condamnant néanmoins l’acte mais justifiant cette réaction disproportionnée. Ensuite, dans son récit, il précisa que “les flics n’ont même pas été solidaires entre eux car, ils ont laissé leurs collègues blessés qui étaient par terre en s’enfuyant”. C’est ainsi que des jeunes se sont emparés du téléphone portable d’un des leurs, en faisant, dit-il, “une découverte insolite quant à la sonnerie rocambolesque qui parlait des bougnoules”. Il raconta ensuite une scène digne d’un thriller, en indiquant que des jeunes, d’une colline avoisinante, on mit le feu à une voiture et l’ont envoyé s’encastrer dans un car de CRS. Ces derniers, surpris, ont tous pris leurs jambes à leur cou, à la vue de l’engin incendiaire, qui a endommagé deux de leurs cars.  

Monsieur X a enfin déclaré que les meneurs savent qu’ils seront pris mais, ils n’en ont cure. “Ils ont le sentiment du travail accompli, après avoir vengé”, dit-il, “leurs mères humiliées.”

En conclusion, nous dirons simplement ceci, pourvu surtout que le Qatar ne passe pas par là et arme ces jeunes comme en Libye ou en Syrie où, ils arment les “rebelles” comme ils disent. 

BONNE FÊTE DE L’AID A TOUS !