• Nouvelle publication sur Un dessin par jour

    L’affaire Cahuzac

    by undessinparjour

    Ce qui arrive à Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, ne ressemble pas tout à fait à ce qui était arrivé à Eric Woerth, ancien ministre du Budget, mais on peut déjà parler d'affaire Cahuzac. Une idée que ces ministres du Budget sont tellement compétents dans leur domaine que cela commence par la sauvegarde de leurs [...]

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    undessinparjour | 26 décembre 2012 à 18:58 | Tags: affaires, budget, Eric Woerth, Jérôme Cahuzac, ministre du Budget | Catégories: Dessin | URL: http://wp.me/plVRG-1Dw

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    Jeudi 27 décembre 2012 4 27 /12 /Déc /2012 00:14

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    Wolf Richter*

    Cet article a précédemment été publié en anglais sur le site Testosterone Pit

     

    Je me demande ce que peut encore endurer cette société avant qu’elle n’explose", a déclaré Georg Pieper, un psychothérapeute allemand spécialisé dans les troubles de stress post-traumatique qui font suite à des catastrophes, de gros accidents, des actes de violences, la libération d’otage et beaucoup d’autres choses. Mais cette fois, il parlait de la Grèce.

     

    Il a passé plusieurs jours à Athènes à donner des conférences à des psychologues, des psychiatres ou encore des docteurs sur la thérapie des traumatismes – pro bono bien évidemment, n’oublions pas que le pays est en crise. Il était par ailleurs accompagné de Melanie Mühl, journaliste pour le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine. Dans son rapport, elle dénonce la façon dont les “nouveaux consommateurs” en Allemagne ont été nourris par la crise en Grèce.

     

     

    Il ne s’agissait « pas plus qu’une lointaine menace, quelque part à l’horizon » définie par des termes à peine compréhensibles, tels que renflouement des banques, trous de milliards d’euros, mauvaise gestion, Troïka, ou encore rachat de la dette…

     

    "Au lieu de comprendre le contexte mondial, on voit le visage grave d’Angela Merkel qui sort de limousines noires à Berlin, Bruxelles ou ailleurs, en route vers un nouveau sommet au cours duquel de nouvelles décisions concernant le sauvetage de la Grèce et donc de l’Europe doivent être prises".

     

    Mais ce qui se passe vraiment en Grèce n’est jamais évoqué par les médias. Georg Pieper parle de ce phénomène comme d’"un formidable exploit de répression".

     

    Et c’est ainsi qu’ils parlent de leurs découvertes qui ne peuvent pas être revêtues du jargon habituel lié au sauvetage de l’euro : des femmes enceintes courent d’hôpitaux en hôpitaux, suppliant qu’on les admette pour les faire accoucher. Mais elles n’ont pas d’assurance santé ni même d’argent, et personne ne veut les aider. Les personnes qui appartenaient à la classe moyenne ramassent désormais les fruits et légumes qui sont laissés sur le trottoir quand les marchés s’arrêtent.   

     

     

    (J’ai même été témoin de ce triste ramassage à Paris ; si Melanie Mühl passait un peu de temps à regarder autour d’elle, elle verrait que cela arrive également en Allemagne. La Grèce n’est pas le seul pays où les gens, détruits par le chômage et la baisse des salaires, déploient des mesures désespérées pour arriver à manger le soir. Et les plus grandes associations de consommateurs de réagir : La "paupérisation de l’Europe" )

     

     

    Déchirant, le sort des Grecs. C’est notamment le cas de ce vieil homme, qui a travaillé plus de 40 ans, et voit pourtant aujourd’hui sa retraite diminuer de moitié, à tel point qu’il ne peut plus acheter ses médicaments pour ses problèmes cardiaques. Avant d’être admis à l’hôpital, il a dû apporter ses propres draps et sa propre nourriture. Le personnel chargé du nettoyage de l’hôpital ayant été renvoyé, les docteurs et infirmières, qui ne sont plus payés depuis des mois, ont dû se charger eux-mêmes des lessives. L’établissement hospitalier s’est par ailleurs retrouvé à cours de fournitures médicales de base, notamment des gants en latex et des cathéters. Quant au nombre de suicides, il a doublé ces trois dernières années – deux tiers d’entre eux étant des suicides d’hommes

     

     

    Le « traumatisme collectif » est le terme utilisé par Georg Pieper pour décrire cette société grecque dont le fond a été sorti de dessous. "Les hommes sont particulièrement touchés par la crise" étant donné que leurs salaires ont été réduit à néant avec la disparition de leur travail assure Georg Pieper. Ils sont donc remplis de colère contre un système complètement corrompu et un gouvernement qui ne cesse de les voler et qui a causé beaucoup de mal au pays. Ils sont aussi furieux contre les politiques de sauvetages internationales dont l’argent n’a bénéficié qu’aux banques, et non pas aux personnes comme eux.

     

    Ces hommes rabattent alors leur colère sur les membres de leur famille, et leurs fils évacuent cette haine dans les rues. Ce qui explique le nombre toujours plus important de gangs violents qui s’en prennent aux minorités. Le désir de survie est énorme chez l’homme, ce qui lui permet de surmonter des situations extrêmement difficiles. Mais pour y arriver, il a aussi besoin d’une société qui fonctionne, avec des structures réelles et des filets de sécurité. Or en Grèce, la société a été tellement creusée ces dernières années qu’elle est désormais sur le point de s’effondrer.

     

     

    "Dans une situation aussi dramatique que celle vécue en Grèce, l’être humain se transforme en prédateur, ne gardant à l’esprit que sa propre survie", explique Georg Pieper. "La simple nécessité le pousse dans l’irrationalité, et dans le pire des cas, cette irrationalité peut se muer en criminalité". A ce stade, "la solidarité est remplacée par l’égoïsme" dans la société, précise-t-il.

     

    Georg Pieper se demande donc "ce que peut encore endurer cette société avant l’explosion". La Grèce est au bord de la guerre civile, affirme-t-il, et ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’un désespoir collectif ne se transforme en violence et ne se diffuse dans tout le pays. Simple ricochet de la politique de sauvetage de l’euro.

     

    Tandis que la zone euro s’agite pour ne pas s’enfoncer dans la crise de la dette qui noie la Grèce et les autres pays périphériques, et que l’Union européenne s’efforce de faire front commun avec plus de gouvernance de technocrates qui n’ont pas été élus, la Suède commence à avoir des doutes : jamais l’hostilité contre l’euro n’aura été aussi grande.

     

    Atlantico

     

    *Wolf Richter a dirigé pendant une décennie un grand concessionnaire Ford et ses filiales, expérience qui lui a inspiré son roman Testosterone Pit, une fiction humoristique sur le monde des commerciaux et de leurs managers. Après 20 ans d'expérience dans la finance à des postes de direction, il a tout quitté pour voyager en France, puis a parcouru plus de 100 pays en l'espace de trois ans, sur tous les continents.

     

    http://www.mleray.info/article-on-a-sauve-l-euro-la-grece-au-bord-de-la-guerre-civile-113813555.html

     

     
     
     

  • treschernorbert

     
    Jeudi 27 décembre 2012 4 27 /12 /Déc /2012 13:53

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  • Cahuzac rime avec Armagnac !

     


    En accusant le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, d’avoir détenu dans le passé un compte bancaire en Suisse, le site Mediapart s’est-il avancé à la légère ? 
    Depuis quelques jours, plusieurs journalistes en vue ne cessent de demander des preuves à Mediapart. Lequel répond que ces preuves sont exposées au vu et au su de tous et qu’il suffit de consulter le site. 
    Alors quelles sont les preuves ? 
    Comment les obtient-on ? 
    Comment les vérifie-t-on ? 
    Comment les publie-t-on ? 
    Des questions que nous avons posées à nos deux invités : Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, et Hervé Martin, journaliste au Canard enchaîné.

    L’émission est présentée par Daniel Schneidermann, préparée par Sébastien Rochat
    et déco-réalisée par François Rose.

    La vidéo dure 1 heure et 22 minutes.


    "J'ai arraché la bande son à coups d'Armagnac" by arretsurimages.net


    Et les détectives lancés aux trousses de Cahuzac en plein divorce ? 
    Pourquoi Mediapart n’en parle-t-il pas, contrairement au Canard enchaîné ? “C’est de la vie privée”, tranche Arfi. 
    Martin réfute : “On est dans une situation où les pires bobards peuvent apparaître, c’est un champ de mines où tous les jours, toutes les semaines, il y a contre Cahuzac un truc qui sort, ça ne fait qu’accroître notre méfiance”. 

    Pas pour Arfi, qui assure sur le plateau avoir un ordre de grandeur de la somme qui se trouvait sur le compte. Combien ? Arfi ne répondra pas, il préférera faire du teasing : “Je réserve ça aux lecteurs de Mediapart. On va raconter notamment quelles sont les provenances possibles de l’argent, quels étaient les liens de Monsieur Cahuzac avec certaines puissances financières.” 
    Le feuilleton est loin d’être terminé.
     

  • Baby et Népal

    Brigitte Bardot et Caroline de Monaco au secours

    des éléphantes de Lyon

     

    Parc de la Tête-d’Or, Lyon, mercredi 19 décembre. Le Cirque Pinder, propriétaire des éléphantes Baby et Népal, a saisi ce lundi la justice pour les sauver de l’abattage décidé par la mairie et la préfecture pour cause de tuberculose.

     

    Parc de la Tête-d’Or, Lyon, mercredi 19 décembre. Le Cirque Pinder, propriétaire des éléphantes Baby et Népal, a saisi ce lundi la justice pour les sauver de l’abattage décidé par la mairie et la préfecture pour cause de tuberculose. | AFP / Jeff Pachoud

    Alors que la justice a donné raison au préfet du Rhône qui a ordonné l’abattage des deux éléphantes, du Parc de la Tête d’Or, à Lyon, soupçonnées d’être atteintes de tuberculose, leur sort, toujours en suspens, continue de susciter de l’émotion.

     

     

    Une pétition en ligne, portée par les réseaux sociaux, affirme ainsi avoir recueilli près de 65000 signatures. Dernier rebondissement : la Fondation Brigitte Bardot a demandé, lundi, au préfet du Rhône d’ordonner la «saisie» des deux éléphantes pour les confier à sa Fondation.

    Dans une lettre ouverte à Jean-François Carenco, la Fondation Bardot lui demande de «prendre un nouvel arrêté, non plus d’abattage des éléphantes Baby et Népal, mais de saisie afin que ces animaux soient confiés à (sa) Fondation qui pourra leur assurer une fin de vie digne, dans un parc de quarantaine où elles pourront être soignées sans risque de contamination avec d’autres animaux ou du public.»

    Caroline de Monaco «serait prête à envoyer son vétérinaire» auprès des pachydermes

    Même la princesse de Hanovre, Caroline de Monaco, se mobilise pour Baby et Népal. Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder, a confié à Paris Match, que la princesse «qui n’aurait malheureusement pas la place d’héberger les pachydermes le temps que leur propriétaire puisse les récupérer, serait en revanche prête à envoyer son vétérinaire pour effectuer de nouvelles analyses sur les animaux».

    Vendredi, le juge des référés du tribunal administratif de Lyon, saisi par le propriétaire des éléphantes, avait donné raison au préfet, qui avait ordonné par un arrêté du 11 décembre l’euthanasie des deux pachydermes, après le décès par tuberculose d’une troisième éléphante. Leur propriétaire, Gilbert Edelstein, a aussitôt annoncé qu’il avait déposé un recours en cassation contre cette ordonnance, devant le Conseil d’Etat. Il a même appelé à la «grâce présidentielle».

     

    LeParisien.fr

    Puis

    Brigitte Bardot propose de prendre en charge les deux éléphantes

    Le 24 décembre 2012 , Brigitte Bardot demande que les deux éléphantes Baby et Népal soient confiées à  la Fondation , dans une lettre ouverte adressée le 24 décembre au préfet du Rhône.

    Baby et Népal n’ont pas à payer de leur vie les négligences de Monsieur Edelstein !

    Ma Fondation a déjà pris en charge de nombreux animaux sauvages saisis de cirques mouroirs, nous avons même financé une structure d’accueil pour les félins, très nombreux à vivre l’enfer dans leur cage de transport. Nous avons pris en charge également un hippopotame maltraité chez Zavatta pour le transférer en Afrique du Sud dans une réserve naturelle et participons, depuis des années, au financement d’un hôpital pour éléphants en Thaïlande…

    Les animaux de cirques sont condamnés à l’esclavage, c’est une horreur absolue !

    Le cirque Pinder n’a d’autre objectif qu’exploiter les animaux jusqu’à la mort, c’est pourquoi je vous demande, Monsieur le Préfet, de prendre un nouvel arrêté non plus d’abattage des éléphantes Baby et Népal mais de saisie afin que ces animaux soient confiés à ma Fondation qui pourra leur assurer une fin de vie digne, dans un parc de quarantaine où elles pourront être soignées sans risque de contamination avec d’autres animaux ou du public.

    Pour télécharger l’intégralité de la lettre, voir ci-contre

    Le 21 décembre, la Fondation Brigitte Bardot dénonce la condamnation à mort des deux éléphants tuberculeux de Lyon dans un communiqué de presse

    Le Tribunal Administratif de Lyon vient de condamner à mort les deux éléphantes Baby et Népal.

    Face à cette décision révoltante et inhumaine, Madame Brigitte Bardot et sa Fondation s’indignent et accusent :

    • Les cirques qui exploitent de façon ignoble et dans des conditions inadaptées les animaux sauvages comme les éléphants, enchaînés toute leur vie comme des esclaves pour le seul plaisir de l’homme.
    • Tous les zoos qui présentent des espèces sauvages dans des enclos misérables et qui n’interviennent pas pour les sauver de l’extinction.
    • Les autorités sanitaires qui sont parfaitement conscientes des risques humains mais qui ne jouent pas leur rôle d’alerte : la tuberculose est présente chez les éléphants mais le dépistage n’est pas obligatoire ! Si tous les éléphants présents sur notre territoire devaient être testés, il faudrait ensuite prononcer l’euthanasie de 25% d’entre eux !
    • L’État français qui « baisse son pantalon » devant les circassiens en les autorisant à continuer leur honteux business contre l’avis des associations de protection animale.

    Ce même état devrait plutôt agir contre le trafic d’ivoire et intervenir fermement à la CITES pour protéger toutes les populations d’éléphants en danger d’extinction en Afrique et en Asie.

    Les animaux sauvages ne sont pas des jouets !

    Il faut arrêter de se cacher derrière la magie du cirque et dénoncer cet odieux mensonge des circassiens qui prétendent aimer leurs animaux !

    Dites non aux animaux sauvages dans les cirques !

    Dites non à la maltraitance !

    Rappel des faits

    Cette histoire ne date pas d’hier. Le cirque Pinder confie ces éléphants au zoo de Lyon en 1999 ; on ignore encore si les animaux sont malades à cette époque. Il faut savoir que le test de dépistage de la tuberculose n’est pas obligatoire en France alors que 13 à 25 % des éléphants sont susceptibles d’être porteurs.

    Début 2011, les pachydermes sont déclarés positifs à la tuberculose et, depuis, le guerre fait rage entre Monsieur Edelstein et la mairie de Lyon ; chacun refusant de prendre ses responsabilités financières . La Fondation intervient alors auprès du ministre de l’Écologie et rappelle les problèmes sanitaires liés à la présence d’animaux sauvages dans les cirques et l’absence de conditions de détention adaptées. La tuberculose chez l’éléphant n’est pas présente chez les individus sauvages mais chez les captifs, l’infection est principalement causée par mycobacterium tuberculosis, agent de la maladie chez l’homme.

    En août 2012, l’éléphante Java, agée de 67 ans décède au zoo de Lyon. Les analyses montrent début décembre qu’elle était atteinte de tuberculose. Ce résultat pousse les autorités sanitaires à demander l’euthanasie de ses deux congénères Baby et Népal avec lesquelles elle était en contact.

    Le 11 décembre 2012, la préfecture du Rhône demande à la mairie de Lyon de les euthanasier, considérant « les risques graves que l’infection dépistée (…) fait peser sur la santé des personnes évoluant dans l’environnement proche des animaux ».

    Les deux éléphantes confiées par le cirque Pinder au zoo de Lyon obtiennent ce lundi un sursis à leur euthanasie. Le prefet du Rhône, Jean-François Carenco décide de la suspension de l’arrêté demandant leur abattage, alors que leur sort fait débat. Cette démarche est faite sur demande du ministère de l’Agriculture, pour permettre au directeur du cirque Pinder, s’il le souhaite, de déposer un recours au tribunal administratif.

    Depuis 1999, Monsieur Gilbert Edelstein n’est jamais venu voir ses animaux et a toujours refusé les autres propositions de placements du zoo de Lyon et de venir les chercher.

    Aujourd’hui, il souhaite, en fait,  les récupérer en bonne santé pour les exhiber dans son futur parc d’attraction Pinderland, afin d’organiser des promenades à dos d’éléphants.

    Signez la pétition pour sauver Baby et Népal