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    Lundi 17 octobre 2011 1 17 /10 /Oct /2011 15:32

    Toujours à l'affût du moindre détail ayant attrait au verbiage des hommes politiques cette semaine fût riche en évènements et ressemble à l'instauration du langage de Dieu pour unique ressort à l'Ump un peu à courts d'idées au lendemain d'une Primaire qu'elle a finit par trouver agaçante il faut bien le dire. Se prennent-ils pour des rois là-bas du côté de l'Élysée ou à Matignon ? Essaient-ils de nous faire peur en invoquant les puissances divines qui risqueraient de s'abattre sur nous si nous en venions à ne pas leur renouveler notre confiance ? Point ne sais-je mais cela m'inquiète et renforce ma conviction que nous sommes gouvernés par des gens d'un autre temps, d'une autre époque… Des passéistes et des conservateurs endurcis mais après tout n'étions-nous pas dimanche, jour du seigneur et qui ne nous dit pas si au bout du compte à force de parler la langue du catéchisme on en finit pas par s'en mordre la langue ? ! 

    Si pour J-F Copé l'UMP est "ce petit miracle de tous les jours" (dans son intervention du campus d'été) est-il réellement nécessaire de lui signaler qu'il s'est transformé en cauchemar pour quasiment tous ceux qui n'ont pas voté pour cette union de la majorité présidentielle ! ?

    Et on n'en finit jamais à droite de s'entendre à la symbolique religieuse ou du moins métaphysique pour traduire une réalité politique un peu comme des chérubins qui vous livreraient en tant qu'anges divins les messages du ciel… mais bonté divine n'est-ce pas là le propre des rois ? Monarchie de l'Ump traduite en son langage une seconde fois lorsque Mme Morano voulait "remettre l'Église au centre du village" pour minimiser l'engouement électoral suscité par le premier tour de la primaire sur le plateau de Mots croisés. Intéressante cette escouade langagière qui suit justement le flot d'images guerrières qui sortent de la bouche des candidats lorsqu'il s'agit d'élections… Un peu comme si le dernier mot serait laissé aux gens au pouvoir qui s'en approprieraient presque le monopole de droit divin. En tous cas ce langage "royaliste" qui traine dans la bouche des Morano, Copé et consorts ne laisseront pas une trace remarquable dans l'histoire tout comme ne le seront probablement pas ces formules toutes faites présentent dans les prises de paroles. Victoire, affrontement, tenir sa garde, combat, défaite, duel ornementent les interventions de tous les hommes politiques et ils faudra bien qu'ils se creusent la cervelle un jour pour sortir de cette vulgarité sanguinaire si ils veulent la faire avancer l'histoire comme ils le prétendent trop souvent sinon ça risque vraiment de devenir "bonne apocalypse salopards de capitalistes !"

     


  • Cyril LAZARO

     
    Lundi 17 octobre 2011 1 17 /10 /Oct /2011 07:26

    Il menace de «camper» devant Pôle emploi

    Dialogue de sourds : Thierry et le syndicat CFDT affirment qu'il « a des droits ». Pôle emploi ne veut rien savoir. Après avoir travaillé sans percevoir ses salaires, il se retrouve sans ressource et craque.

    l'essentiel t

    Ce n'est pas un syndicat qui va faire la loi ici ! ». Évidemment, le syndicat CFDT brocardé ainsi par une conseillère de Pôle emploi Castres n'a guère apprécié. Pas tant pour lui-même : « Après tout, dit Philippe Puech, nous avons l'habitude de certains styles ». Mais, surtout pour celui qui était ainsi apostrophé, Thierry Guilbert, 51 ans : « un salarié désormais sans emploi qui souhaitait que l'on prenne en compte ses droits », précise le conseiller syndical. La cellule juridique de la CFDT s'était fendue d'une lettre expliquant la situation du demandeur et tentant de l'éclairer d'un point de vue réglementaire. Fin de non-recevoir !

    6 ans comme menuisier

    « Financièrement, j'étais au plus mal. Moralement, ils m'ont mis à ras des pâquerettes. Je n'ai même pas de quoi aller aux prud'hommes; nous n'avons pas pu fêter l'anniversaire de notre fils », dit Thierry, les larmes aux yeux. Et d'ajouter en chœur avec son épouse : « s'il le faut, nous irons faire un seeting devant Pôle emploi ! »

    « Certes, tout le monde sait que l'on perd ses droits en cas de démission volontaire de son emploi, explique Philippe Puech. Mais, nous considérons qu'en l'espèce Thierry Guilbert se trouve en situation de démission légitime. Pôle emploi nous envoie sur les roses… Mais, c'est d'une situation humainement grave dont il est question. »

    Thierry décrit: « La société, pour laquelle je travaillais depuis 6 ans comme poseur-menuisier, s'est trouvée dans une grave situation économique fin 2010. Nous étions payés de plus en plus tard, puis plus du tout durant plusieurs mois. J'ai démissionné le 11 avril dernier… »

    Seeting envisagé

    « Pôle emploi affirme que Thierry aurait dû, avant, engager une procédure aux prud'hommes pour prétendre à « démission légitime », ajoute Philippe. Certes… Nous lui avons conseillé de ne rien en faire car une procédure de redressement judiciaire a été ouverte à l'encontre de la société le 15 février. Une liquidation a suivi. Avant que le salarié ne retrouve son dû ! Devant l'incompréhension de Pôle emploi, nous avons voulu intercéder, expliquer nos arguments. Je pensais que nous tomberions sur des gens de bonne foi… Au contraire, ils refusent de comprendre. Ce couple de trois enfants à charge, dont des jumeaux, se retrouve absolument sans ressources alors que Thierry a toujours travaillé et que la perte d'emploi n'est pas de son fait ! » S.B

    La direction de Pôle emploi a décliné notre sollicitation à répondre sur les trois dossiers évoqués ci-après, se retranchant derrière le « devoir de réserve ». Dont acte.

    Source ladepeche.fr

     

  • Lundi 17 octobre 2011 1 17 /10 /Oct /2011 10:14

     

     

     

     

     

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    Hommes laissez-moi vivre !

     

     

     

    Je suis né un beau jour sans l’avoir demandé,
    Tout au fond d’un terrier, dans le creux d’un fourré,
    Dans cet arbre là-haut, dans un nid bien douillet,
    Dans l’eau d’un marécage, d’une mer déchaînée.

     

     

     

    Je suis cet animal qui désire grandir
    Sans d’autre aspiration que d’espérer vieillir,
    De regarder le monde, d’en goûter les beautés,
    Profiter d’un rayon du soleil au coucher,
    De la pluie bienveillante, dans ma gorge assoiffée,
    De l’herbe dans les prés où je puis me rouler,
    De l’ombre de cet arbre, sous lequel m’allonger,
    De sa feuille croquante et de ses fruits sucrés !
    Je veux me promener sans peur dans la forêt,
    Sans subir la douleur de mon flanc déchiré,
    De la perte des miens, à des bourreaux livrés,
    Dépecés, déterrés, « coupables » d’exister !

     

     

     

    Je veux pouvoir filer dans le vaste océan
    Sans laisser des sillons de souffrance et de sang,
    Sauter dessus les vagues, éviter les prisons
    Des mailles des filets, des hommes les poisons !Je veux gagner les cieux par-dessus les nuages,
    M’enivrer des beautés de tous les paysages
    Sans risquer de tomber en ignorant pourquoi
    Ma vie comme mon aile, là volent en éclats !

     

     

     

    Hommes pourquoi toujours briser des existences,
    Vous qui revendiquez avoir une conscience?

    Vous élevez tant d’êtres pour votre subsistance,
    Dans la sombre torture d’une vie de souffrance,
    Ces êtres mis au monde, contre leur volonté
    Pour les antres sordides de vos garde-manger !

    Cela ne suffit-il à combler vos désirs
    Que vous continuiez à tuer par plaisir ?

     

     

    Hommes laissez-moi vivre, dans les mers et sur terre
    Autrement que traqué et livré à vos guerres
    Contre un peu d’innocence qui pourrait persister !

    Hommes laissez au monde un peu de sa beauté !


    Poème engagé offert par Marie-Claude, membre CVN

     


  • Dimanche 16 octobre 2011 7 16 /10 /Oct /2011 18:33
    Site "plus belles les luttes"

    Fralib CGT : le syndicat de la fiche de paie… Un syndicat de lutte

    Les Fralib ont participé mercredi 12 octobre à un débat ("Du mouvement social aux responsabilités politiques") à Aubagne dans le cadre du forum Mondissimo. Il y avait autour de la table : Francis Wurtz, député européen honoraire (France) - Pierre Zarka, directeur de l’Observatoire des mouvements de la société (France) - Eduardo Pereira, responsable des relations internationales à la fédération des municipalité brésiliennes- Gus Massiah, membre du conseil international du Forum social mondial, auteur de Une stratégie altermondialiste (France) - Franck Gaudichaud, Universitaire, co-président de l’association France Amérique Latine (France), Alfonso M. Dorado, avocat constitutionnaliste, représentant pour l’Europe de la Condéfération des Peuples Autochtones de Bolivie (Bolivie). Ils ont tous adhéré à notre Comité National de Soutien et de Lutte.

    Intervention CGT Fralib :

    Depuis plus d’un an, nous luttons pour faire aboutir notre solution alternative face à l’annonce de la fermeture de l’usine par Unilever. Nous sommes convaincus de la rentabilité de notre usine et nous en avons fait la démonstration avec un premier rapport d’étape réalisé par l’expert du comité d’entreprise, expertise soutenue et financée par le Conseil régional PACA. L’ensemble des collectivités territoriales a affirmé sa solidarité et son soutien à notre combat contre le chômage, la précarité, les inégalités et la misère (qui est le quotidien de millions de personnes de plus en plus en difficultés) et pour contribuer à une société juste et solidaire. Notre projet est crédible et porteur d’espoir.

    • Une grande majorité des salariés de Fralib a décidé de prendre son destin en main.
    • Nous refusons le chômage et la précarité, la fatalité de la misère, nous n’acceptons pas l’injustice, nous sommes convaincus que d’autres choix sont possibles.
    • Nous allons gagner cette lutte pour la sauvegarde du site industriel et les 182 emplois. La Région a franchi l’étape du soutien et de la solidarité par un engagement politique fort à nos côtés. C’est ce que les travailleurs doivent pouvoir attendre des partis de gauche. Maintenant, il faut des actes et des mesures concrètes, précises pour que s’ouvrent des solutions. Mais soyons clairs, l’action vigoureuse des travailleurs et de notre syndicat ne se contentera pas d’un vague appel à voter à gauche. Si les élections sont un acquis démocratique arraché par les luttes, ces votes ne suffisent pas. Nous ne nous contenterons pas d’une visite, d’un passage chez nous. Nous serons vigilants et exigeants. Les travailleurs luttent pour leur emploi, leur vie et leur avenir. Nous analysons les décisions et les positions politiques du point de vue de nos revendications et des perspectives politiques ouvertes ou non. Nous ne sommes pas là pour distribuer les bons points aux différents candidats à la prochaine élection Présidentielle Notre conception du syndicalisme CGT est un syndicalisme de lutte. Ce syndicalisme de lutte a deux jambes, défendre les revendications des salariés dans l’entreprise au quotidien qui répondent à leurs besoins. Pour reprendre un mot d’ordre de Krazucki, on est le syndicat de la fiche de paie et cela comprend les salaires, l’emploi, les conditions de travail. Mais cela ne suffit pas, on se bat également pour un changement profond de société, pour éradiquer l’exploitation de l’homme par l’homme et l’émancipation des Hommes et des Femmes de ce pays. Ce qui nous fait nous réclamer du marxisme. Le syndicat n’a pas vocation à prendre le pouvoir, mais il doit être acteur de la vie politique. En ayant conscience que son action participe de la gestion de toute la société, le syndicalisme prend une dimension politique tout en respectant son indépendance. Nos adversaires, puisque c’est comme cela que nous les appelons et non pas nos partenaires sociaux, je veux parler des Patrons, eux ne se trompent pas. La courroie de transmission entre le MEDEF et l’UMP, donc le gouvernement, est incontestable et cela ne dérange personne. L’Europe capitaliste qui est imposée aux peuples, celle que les Français ont rejetée démocratiquement par vote devient insupportable. Les syndicats qui se disent apolitiques font en réalité la politique du grand capital. D’ailleurs ils sont tous dans une logique d’accompagnement social pour pallier les conséquences. Mais on n’humanise pas le capitalisme. Le syndicat doit participer aux débats politiques. D’ailleurs simplement en regardant de près notre lutte et les sujets que l’on soulève, il faudrait être ignare pour ne pas se rendre compte que cela est politique :
    • Le problème du chômage où veut nous envoyer Unilever.
    • Celui de la désindustrialisation de notre pays avec nos productions délocalisé en Pologne.
    • Celui de la fiscalité avec Unilever qui, depuis 2007, lèse l’État et les contribuables français avec un montage financier et sa structure en Suisse qui joue le rôle de paradis fiscal et qui escamote au fisc français 67 millions d’€ d’impôts chaque année. Un changement de société s’impose. D’autres choix sont urgents. Depuis un certain temps, la question de la répartition des richesses créées, que nous avions porté lors du conflit sur les salaires au printemps 2010, est au coeur des débats d’aujourd’hui. Mais ne nous arrêtons pas à un hypothétique partage des richesses dans lequel nous serons toujours les dupes. A Fralib, nous parlons de leur réappropriation par les salariés, ce qui se traduit concrètement dans notre solution alternative par l’exigence d’un engagement financier d’Unilever pour la relance de l’activité, ce qui ne représente qu’une petite partie de ce qu’ils nous ont volés depuis de nombreuses années. Nous ne voulons pas de promesses faites sur un tréteau. Nous ne sommes pas à la foire et nous ne sommes pas à vendre. Nous voulons des engagements forts et précis, des actes concrets. Les paroles ne remplissent pas nos assiettes et ne donnent pas de travail. Ce sont nos luttes qui feront avancer nos exigences. Nous exigeons des actes forts pour un véritable changement de société :
    • Une réappropriation des richesses créées par les salariés et une maîtrise publique par la nation des groupes des grands secteurs stratégiques,
    • L’interdiction des licenciements et un vrai droit de veto pour les salariés et leur syndicat.
    • Des mesures claires pour combattre l’injustice sociale et toutes les formes d’inégalités.
    • Une société de paix, juste et solidaire, pour une France solidaire et respectueuse des peuples, pour une France qui n’envoie pas, au nom de la domination impérialiste et du bon vouloir du prince, ses chars, ses soldats, ses avions bombardé les populations mais pour une France qui agit partout pour la paix et le désarmement.

    CGT Fralib