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Après cinq années de crash-tests inutiles et surtout sans un résultat qui vaille pour une meilleure sécurité, économique et sociale de la France, Nicolas Sarkozy annonce à ceux qui veulent encore l'entendre : "Je sais où je vais, depuis le début, je le sais, faites-moi confiance ".

 

Le véritable problème, c'est que lorsqu'il dit qu'il "sait où il va depuis le début", nous le savons aussi. Le ensuite "faites-moi confiance", relève d'une cécité aggravée pour y croire.

Après ces cinq années, comment ne pas être méfiant à son égard, lorsqu'il déclare encore" Ce qui compte, c'est le secret et le secret, c'est la surprise". En 2007, il avait n'avait pas fait dans le surprise. Son programme était clair, net et précis. Il serait le président de tous les Français, du pouvoir d'achat, etc. Pendant toute la durée de son quinquennat, il n'a jamais eu le savoir-faire pour fermer le capot de la berline France. Moralité, nous sommes en retard dans tous les secteurs.

Aujourd'hui, il change sa stratégie de communication et veut nous faire le coup des devinettes et de la détermination "on va mettre le treillis", tel un général voulant préserver sa forteresse assiégée dans le désert.

Étrangement, il explique son calendrier de campagne en ces termes "Dans une campagne, il y a la marche d'approche, la danse, puis le premier et le deuxième tour". Cette stratégie me fait singulièrement penser à celle du paon, souhaitant conquérir femelle. 

Tel un Garcimore dans ses meilleurs tours, il annonce avoir "quelques idées chocs". Si l'une de ses innovations  est le soutien que doit lui apporter  Angela Merkel dans les journaux de France 2 et de ZDF, lundi prochain, le résultat fera pschiiiiit, auprès des Français. 

Faut-il alors s'attendre à la venue d'un Obama, d'un Poutine pour servir de béquilles à cette candidature chancelante ?

Par expérience, nous savons qu'avec Nicolas Sarkozy, il faut s'attendre à tout et même se préparer aux pire.