Ces révélations «ne sont dictées que par la mythomanie et une soif de vengeance à l'encontre de Jacques, mais surtout de Dominique de Villepin, avec lequel il règle des ses comptes à la veille de l'affaire Clearstream», assure de son côté, toujours dans Le Parisien, Jean-François Probst, un ancien collaborateur de Jacques Chirac et fin connaisseur de l'Afrique.
Duflot: «Il faut qu'il y ait une enquête»
Sur Europe 1, William Bourdon, l'avocat de Transparency International France, qui lutte contre la Françafrique, parle de «nausée». Pour lui, c'est «un secret de polichinelle» car «beaucoup de gens qui connaissaient l'Afrique savaient que ces mécanismes existaient, peut-être pas dans cette dimension aussi fantaisiste». Par ailleurs, il réclame «l'audition de Robert Bourgi».
«Il faut qu'il y ait une enquête», a réclamé sur I-Télé ce lundi matin Cécile Duflot. Cette affaire «révèle un climat détestable» et «explique la complaisance avec certains pays africains», a ajouté la secrétaire nationale d'EELV. Quant aux accusations de «manœuvres» de Dominique de Villepin, Cécile Duflot les balaie. «On escamote la vraie question, la Françafrique ça a existé. Il y a une réalité, il faut y mettre un terme».
Ségolène Royal a jugé ce lundi matin sur Europe 1 que les révélations de Robert Bourgi donnaient un spectacle «affligeant» alors que «la France souffre de la crise économique». C'est «une très (...) Lire la suite sur 20minutes.fr