• SILENCE RADIO CHEZ LES LE PEN , voilà des islamistes fréquentables ????????????

     
    Vendredi 16 mars 2012 5 16 /03 /Mars /2012 00:15

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    En signe de bonne volonté, les parlementaires français ont adopté une convention fiscale particulièrement avantageuse pour les investisseurs qatariens: elle prévoit notamment d’exonérer d'impôt les plus-values immobilières et les gains en capital réalisés par le Qatar ou ses «entités publiques» -y compris, donc, la famille de l'émir- sur des biens détenus en France. Un passe-droit qui inquiète nombre d’observateurs.

     

     

    Après ses rachats du PSG ou du Royal Monceau, l'Emirat est devenu l'un des principaux actionnaires du groupe pétrolier Total...

     


    Pas question de se cantonner au sport, aux médias et à l’immobilier de prestige. Après le rachat du palace parisien Royal Monceau, l’acquisition du PSG et sa razzia sur les droits TV de Ligue 1, l’émirat poursuit des investissements dans des grands groupes stratégiques de l’économie française. Déjà présent au capital de Veolia, Vinci ou Lagardère, la Qatar est devenu cet été le troisième actionnaire du groupe pétrolier français avec une participation de 2 milliards d’euros (2% du capital), selon Les Echos.



    Soif de reconnaissance et de protection

    Quel est son objectif ? «La logique du Qatar est simple: le pays est en recherche permanente de sécurité, de protection et d’assurance vie sur l’avenir parce que c’est un petit pays récent, fragile et très riche», résume le journaliste Eric Leser, co-fondateur du site Internet Slate.fr et auteur d’une enquête sur le sujet.


    Une quête obsessionnelle de légitimité sur la scène internationale qui se traduit par une stratégie d’influence politique et une activité diplomatique intense. Mais aussi par des investissements économiques tous azimuts dans des «groupes solides d’avenir».



    Des intérêts franco-qatariens bien compris

    «La France n’est pas le seul pays concerné mais c’est vrai que le Qatar a depuis longtemps des relations excellentes avec la France et bon nombre de dirigeants politiques français à droite comme à gauche», note Eric Leser.

    Les entreprises françaises sont également très présentes au Qatar: des groupes comme Total, EADS, Technip, Air liquide, Vinci Constructions, Suez, Areva ont raflé d’importants contrats pour des projets majeurs dans le pays et la France est le premier fournisseur du Qatar en matière d'armement. Mais la France a surtout un intérêt économique à attirer les capitaux du Qatar et de son puissant fonds d’investissement souverain.



    «Les Qataris pensent que tout s’achète et ils n’ont pas tout à fait tort»

    En signe de bonne volonté, les parlementaires français ont adopté une convention fiscale particulièrement avantageuse pour les investisseurs qatariens: elle prévoit notamment d’exonérer d'impôt les plus-values immobilières et les gains en capital réalisés par le Qatar ou ses «entités publiques» -y compris, donc, la famille de l'émir- sur des biens détenus en France. Un passe-droit qui inquiète nombre d’observateurs.

    «Les Qatariens pensent que tout s’achète et ils n’ont pas tout à fait tort», souligne Eric Leser. Les soupçons de corruption qui pèsent sur leur sélection pour l’organisation de la Coupe du monde 2022 en témoignent. «Si leurs investissements permettent de soutenir l’emploi et la croissance en France, ce serait stupide de le refuser mais il ne faut pas oublier que le pays poursuit avant tout son intérêt et que c’est un Etat qui n’est pas démocratique et qui soutient les islamistes dans tous les pays du monde arabes où les dictatures ont été renversées. Il faut donc être attentif à ne pas devenir trop dépendant», conclut le journaliste.

    Claire Planchard

    20 minutes.fr
     

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