À l'instar du capitaine Haddock, les dirigeants socialistes aimeraient se débarrasser de l'ancien patron du FMI, dont le retour risque de perturber leur campagne.
A la sortie du tribunal de New York, devant sa maison de Tribeca, sous les yeux d'Anne Sinclair, DSK annonce qu'il a «hâte de rentrer dans son pays» et qu'il s'exprimera «bientôt plus longuement». (Abaca)
Les socialistes n'ont décidément pas de chance avec Dominique Strauss-Kahn . Pour contrer les annonces de François Fillon sur le plan d'économies budgétaires mercredi, les dirigeants du PS se sont réunis mardi dernier Rue de Solferino. L'occasion pour eux de démontrer que leur projet présidentiel tient la route malgré la crise économique et financière et qu'en revanche le gouvernement fait fausse route. Ils n'étaient pas mécontents de pouvoir ainsi voler la vedette au Premier ministre, qui avait prévu une conférence de presse le mercredi. Patatras ! C'est DSK qui leur a, une fois de plus, ravi les micros.
Mardi, c'était aussi le jour d'une ultime audience au tribunal de New York. Et, grâce à l'abandon des charges par le bureau du procureur Cyrus Vance , acceptée par le juge du tribunal de la ville, l'ancien directeur général du FMI est redevenu un homme libre, autorisé à regagner la France. Cette nouvelle a évidemment totalement éclipsé les travaux socialistes du début de la semaine. Comme elle ne manquera pas de perturber l'université d'été de La Rochelle ce week-end.
Les socialistes voulaient faire de ce rendez-vous la rampe de lancement de leurs propositions pour 2012. Ils entendaient en profiter pour afficher leur unité le dimanche grâce à une photo de famille. Las, ils vont devoir une nouvelle fois revenir sur les événements du 14 mai dans la suite 2806 du Sofitel de New- York ! François Hollande lundi sur France Inter, Martine Aubry le même jour au « 20 heures » de TF1 en ont fait l'amère expérience. Ils pensaient pouvoir délivrer un message concernant (...) Lire la suite sur Figaro.fr