• TRES BONNE NOUVELLE , il faut bannir cette boucherie de notre pays dit "CIVILISE " =

    Vendredi 25 mai 2012 5 25 /05 /Mai /2012 14:17


    Par DESIRS D'AVENIR HERAULT

    Corridas : Les aficionados boudent les arènes

    20 mn. 25/05/2012

     

     

    Crise ou évolution des mentalités? Certaines enceintes peinent à faire le plein...


    Jusqu'à lundi, pour les férias de la Pentecôte, les arènes de Nîmes accueilleront les taureaux les plus vigoureux. Mais le public sera-t-il au rendez-vous? L'an dernier, 80.695 spectateurs avaient assisté à une corrida nîmoise, 3.000 de moins qu'en 2010. Une baisse de la fréquentation expliquée, selon la mairie, par une météo pluvieuse.


    Mais la tendance se confirme d'année en année: les corridas attirent de moins en moins dans l'Hexagone. Celles d'Arles, qui ont lancé la saison 2012 des férias françaises, à Pâques, ont attiré 38.500 spectateurs payants, soit 8% de moins que l'année précédente.


    Entre 2010 et 2011, les arènes de Bayonne ont conservé leurs 50.000 spectateurs, mais avec une corrida supplémentaire. Pour les professionnels de la tauromachie, ce tassement de la fréquentation s'explique par la crise économique. Guillaume François, de l'Union des villes tauromachiques de France, est formel: «Il n'y a pas de désaffection du public! Au contraire, en période de difficultés, l'art tauromachique est un exutoire! La crise est conjoncturelle. D'ailleurs, tous les spectacles sont touchés par un pouvoir d'achat en berne.»


    «Trois corridas de moins, mais plus sauvage»

    Pour contenir le prix des places aux arènes (entre 16 et 100 euros), les sept arènes françaises de 1re catégorie – les plus importantes –, ont décidé en octobre dernier de baisser les cachets des torreros vedettes, au-delà de 60.000 euros par course. De quoi éviter que les coûts pris en charge par les communes, n'explosent: la ville de Bayonne, après les férias 2011, était ainsi déficitaire de 370.000 euros.


    Le directeur des arènes, Olivier Baratchart, a donc prévu cette année de réduire la voilure. «Nous allons faire trois corridas de moins, mais plus sauvages. Sortir du soft.» Du côté des associations anti-corridas, la baisse de la fréquentation est d'abord le résultat de l'évolution des mentalités. Pour Claire Starozinski, présidente de l'Alliance anti-corrida, «le maire de Fréjus qui a renoncé aux fêtes, la mobilisation importante contre les corridas… tous ces signaux nous donnent raison!»

     

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