• TRES INSTRUCTIF !!!!!!!!!!!!!!!!!

    profencampagne

     
    Samedi 19 novembre 2011 6 19 /11 /Nov /2011 12:17

    http://www.lefigaro.fr/

    EDUCATION : DES EMBAUCHES ET DES PLACES

    Un premier volet de propositions de M. Hollande concerne essentiellement l'école et l'éducation au sens large, avec deux mesures phare.

    - 500 000 places d'accueil en crèche et une "école du premier âge". Cette proposition figure en premier dans la liste qu'on trouve sur le site du candidat. Elle se rapporte peu ou prou à l'idée socialiste d'un "service public de la petite enfance", qui vise à pallier au manque actuel de crèches dans notre pays. M. Hollande y ajoute un chiffrage, et non des moindres : créer 500 000 places "d'accueil sous toutes ses formes" sur le mandat, soit 100 000 par an.

    L'objectif, ambitieux, est le même que celui affiché dans le projet socialiste. Son coût est difficile à établir, car il dépend des places d'accueil : crèches ? Assistantes maternelles ? L'institut de l'entreprise, un think-tank libéral, évoque le coût de 5 milliards d'euros chaque année pour cette mesure. Le projet socialiste ne précise pas le financement de la mesure, mais évoque "la bonification de l'engagement financier des caisses d'allocations familiales en fonction des quotients familiaux", en clair une modification de l'assiette des prestations de la CAF au profit des moins aisés.

    "L'école du premier âge" du programme de M. Hollande, elle se traduit par la possibilité que "tout enfant, à partir de deux ans puisse être pris en charge par le système scolaire de l'école maternelle, si les parents en font le choix". Là encore, le chiffrage du surcoût qu'entraînerait cette proposition n'est pas précisé.

    - L'embauche de 60 000 "professeurs, éducateurs et professionnels de l'enseignement'". La proposition, faite au  coeur de l'été et de la campagne primaire, avait surpris par son ambition. Et embarrassé le camp du candidat, bien en peine de répondre à l'avalanche de questions qu'avait soulevé cette proposition, notamment car M. Hollande parlait parallèlement de cesser le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans l'éducation nationale.

    Après beaucoup de contorsions, le camp Hollande a depuis précisé les choses. Les "60 000 enseignants" évoqués au début sont devenus une série de professionnels de l'éducation incluant des éducateurs. Et l'équipe du candidat assure désormais que ces 60 000 embauches dans ce domaine seraient compensées par des suppressions de poste ailleurs. Sans préciser où.

    Quant au coût de cette mesure, M. Hollande le chiffre à 2,5 milliards à la fin du quinquennat. Une évaluation quelque peu trompeuse : à raison de 500 millions d'euros par embauche de 12 000 fonctionnaires, on parvient en fait à 2,5 milliards de surcoût annuel une fois les 60 000 enseignants recrutés, mais en cumulant les coûts sur 5 ans on parle plutôt de 7,5 milliards d'euros.  M. Hollande a promis qu'ils seraient compensés par "des économies équivalentes, notamment sur les exonérations de cotisations sociales et sur les niches fiscales".

    - Rythmes scolaires, "socle commun", mixité sociale et bonifications. Les propositions de M. Hollande en matière d'éducation reprennent aussi celles du PS en évoquant une "réforme des rythmes scolaires", la priorité donnée au primaire et à la maternelle, et "la définition d'un socle commun de connaissances". ll proposait aussi, avant l'été du moins, "l'attribution de bonifications de retraite, au titre de la pénibilité, aux enseignants qui exercent dans les quartiers difficiles", une mesure qui n'a jamais été précisée.

    Le candidat socialiste évoque également une lutte contre l'échec en premier cycle universitaire, concentré sur les bacheliers de filières technologiques, qui obtiendraient des "quotas de places significatifs" en IUT et BTS. Pour favoriser la mixité sociale dans les grandes écoles, il propose "que 5% des meilleurs élèves de tous les lycées de France aient le droit d'être admis en classe préparatoire aux grandes écoles". Enfin, s'il a déjà annoncé qu'il ne reprendrait pas la proposition socialiste d'une allocation d'autonomie pour tous les jeunes, il évoque "un système d'allocations publiques au financement des études supérieures, assorties de conditions de remboursement liées aux revenus futurs du diplômé".

    L'article complet est ICI (Abonnés au Monde.fr)

    Ces propositions sont trop vagues pour émettre une critique.

    Quant à l'Ecole vue par le candidat, il lui faudra creuser le sillon. 

    Tout cela reste bien timide...

    Christophe

     

    Tags Tags : , , , ,