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Géopolitique  

 

 

Mauvaises nouvelles pour Washington : la Russie trouve des alliés au Conseil de l’Europe

 

Après avoir échoué, à La Haye, à entrainer l’Europe dans une dynamique conflictuelle contre la Russie, a semble-t-il changé de tactique en montant progressivement les enchères grâce aux leviers qu’il maîtrise, l’OTAN notamment. L’Europe hésite et se fait tirer l’oreille. Si les habituels va-t’en contre la Russie, comme la Pologne, sont fin prêts et soufflent sur les braises, les autres ne sont toujours pas décidés à se laisser entrainer aussi facilement dans des aventures qu’ils pressentent douloureuses.

Ainsi, à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), les membres français, italiens, autrichiens et sont contre l’exclusion de la Russie de l’organisation, comme le suggéraient certains autres membres (briefés par qui ?). Ils sont prêts à proposer à l’APCE de renoncer aux mesures radicales contre Moscou. Selon Vassili Likhatchev, ambassadeur et membre de la délégation à l’APCE, d’autres pays pourraient les rejoindre.

On voit que le travail de Moscou en coulisse n’est pas vain. Même si les postures des uns et des autres parmi les alliés des restent encore dans un registre hostile, le cœur n’y est plus. Washington, qui cherche à isoler la Russie, risque bien de se voir isolé à son tour, si ses alliés se trouvent dans l’obligation de prendre leur distance par rapport à une situation qu’ils ne souhaitent pas. Pendant que toutes les institutions américaines s’y mettent, chacune cherchant ce qu’elle pourrait faire pour honorer les , en Europe on assiste plutôt à l’inverse.

Par exemple, on a vu la NASA suspendre sa coopération avec la Russie, alors que La société Arianespace signait avec l’Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) un contrat de livraison de sept lanceurs Soyouz-ST supplémentaires destinés à la base de Kourou, en Guyane française.

Encore un petit effort, et russes et pourront fêter la paix au Champagne de .

Avic