Il n'y a pas que l'affaire DSK dans l'actualité même si certains termes sont utilisés pour différents sujets...
C'est la panique : les Bourses européennes s'effondrent « Le CAC 40 a sombré, tout comme l'ensemble des indices européens tirés vers le bas par les valeurs bancaires »
Selon le journal « Le Monde », « Les Bourses européennes étaient déjà hésitantes au lendemain du sommet Merkel-Sarkozy »  malgré une batterie de mesures annoncées par le couple Franco-Allemand. L'intention est louable à défaut de mieux... dont la taxe Tobin qui se heurte au veto des milieux financiers.
En 2009, certains d'entre nous souhaitaient que cette mesure soit mise en oeuvre, le PS avait signé une pétition en sa faveur en mai 2010

Il aura fallu tout de même deux ans - mieux vaut tard que jamais - pour que le gouvernement français veuille bien mettre cette taxe à l'ordre du jour et s'embarque dans l'aventure avec nos amis allemands.
Une bouteille à la mer car la mise en place d'une telle mesure demanderait un accord signé des grandes places boursières au risque de graves préjudices pour l'Union Européenne.
Par conséquent, les boursicoteurs, défendant leurs intérêts, ne voient évidemment pas cette taxe éventuelle d'un bon oeil. Si l'éthique existait sur les places boursières, cela se saurait depuis longtemps...
Ces spéculateurs, que l'on appelle élégamment financiers, font penser à des joueurs de poker dont la mise n'aurait aucune limite faisant « tapis » avec une paire de sept ou pour varier le plaisir s'adonneraient au Poker menteur.
Cependant, les vrais joueurs, ceux qui parient sur l'avenir, se donnent toujours un plafond à ne pas dépasser ; ces joueurs là ont le sens des responsabilités...

Les autres, les « flambeurs » addicts n'ont pas su s'arrêter ; il faut donc leur trouver un remède dissuasif.
Tout en préservant l'emploi des traders, peut-être faudrait-il renforcer le rôle des agences de notations financières avec l'évaluation et de plafonnement des actions en fonction de la valeur des entreprises, afin d'éviter les spéculations anarchiques qui n'enrichissent que les mêmes... ?
Peut-être ces dispositions existent-elles déjà ? Si tel est le cas, les effets ne pas visibles...
L'AMF, le gendarme de la bourse française, en lien direct avec le gouvernement, collabore avec l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), créée en janvier 2010, censée être indépendante.
Pas facile si nos politiques sont juges et parties ; d'aucuns devraient avoir des placements en bourse ainsi que  des amis dans les entreprises du CAC 40 pour les conseiller...
L'organisation de notre système pose la question de savoir où commence et finit le conflit d'intérêt . Il est d'usage de dire conflit d'intérêt au lieu de "corruption"... Et l'usage de ces termes ne devrait être qu'occasionnel... dans une démocratie dite normale.
Notre système ainsi que le celui de la zone est à bout de souffle, parce que sans cadres réels.
Nous sommes donc dans une impasse surtout si les milieux financiers internationaux ne se mettent pas à la table des gouvernements en vue de négociations basées sur la solidarité et le bon sens.
Un prochain sommet devrait être envisagé et ne finir qu'après un consensus général même s'il devait durer une semaine.
Aux grands maux, les grands moyens...

A noter que nos joueurs professionnels français sont protégés depuis 1992 :
« Le plan d'épargne en actions (PEA) qui fonctionne comme un compte-titres de droit français bénéficiant de certains avantages fiscaux pour les résidents français.
En pratique les plus-values réalisées sur ce compte, sous certaines conditions, notamment de durée de détention, sont faiblement imposées. Le PEA a été créé en 1992 dans le dessein d'encourager l'investissement en bourse des particuliers, notoirement bas en France. »
Une petite niche qui devrait rapporter gros s'il elle était réduite mais fera-t-elle partie de l'arbitrage rendu le 24 août ?
En attendant de meilleurs auspices et afin d'étancher la soif de jeu de nos irréductibles bluffeurs, offrons-leur des boites de jeu de "La Bonne paye". Beaucoup moins risqué ...