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    Pitoyable fin de partie

     

    Lors de la campagne 2007, les choses s’étaient déroulées de manière plutôt linéaire. Dans un premier temps, et dès 2005, les médias avaient placé Ségolène Royal sur un piédestal, ne laissant aucune chance à des adversaires (DSK et Fabius) médusés que celle qu’ils prenaient pour une demeurée puisse les surclasser. Puis, vers la fin 2006 et le début 2007, les mêmes qui l’avaient choisie avaient entrepris de la démolir méthodiquement, bien aidés en cela par ses “camarades” socialistes, pour laisser le champ libre à celui qu’ils avaient choisi depuis le début : Sarkozy.

    Pour 2012, c’est plus tortueux. Le bilan désastreux de Sarkozy, qui contraste totalement avec sa morgue et sa prétention, rendaient son élection improbable. D’où la mise en orbite dès 2010 de DSK, une espèce de clone. L’affaire était bien enclenchée, jusqu’à ce jour de mars 2011 où DSK fut victime d’une explosion en viol dont il ne s’est jamais remis, surtout que les révélations sur sa sexualité frénétique et pathologique n’ont fait que se succéder (aujourd’hui encore).
    Qu’à cela ne tienne, Hollande a pris le relais au pied levé, avec des sondages quasi identiques. La preuve qu’on peut mettre n’importe quelle chèvre en face, puisque le problème est justement Sarkozy.

    Quoi qu’en disent les sondages truqués de Madame Parisot, il n’y a pas eu de “croisement des courbes” au premier tour, et les estimations du second tour restent immuables pour prédire à Sarkozy une branlée méritée.

    Du coup, il se sent obligé de raconter des trucs de plus en plus délirants pour attirer l’attention. Du pipeau intégral, genre “je suis le président du peuple“… Sans succès, bien évidemment, c’est tellement gros… Seule une poignée d’irrécupérables parmi ceux qui se sont fait avoir en 2007 est prête à remettre ça 5 ans de plus.

    Jusqu’à ce lundi 19 mars, où un fou fanatique, qui avait déjà assassiné trois militaires dans une quasi-indifférence (après tout, dans la France de Sarkozy, pas une semaine sans entendre parler d’un règlement de comptes entre dealers ou d’une fusillade à la Kalachnikov), tue froidement et de manière particulièrement épouvantable quatre personnes dont trois enfants, devant une école juive.

    Tel un naufragé qui se noie voit tomber devant lui une bouée de sauvetage inespérée, Sarkozy s’en est saisi avec l’énergie du désespoir. Et il a fait ce qu’il sait le mieux faire, (pour ne pas dire “la seule chose qu’il sache faire”) : du Sarkozy.

    Aussitôt, il n’y a plus que lui qui existe. Il est partout : à pleurer avec les familles, à assurer la communauté juive qu’il ferait rempart de son petit corps pour empêcher le retour de l’antisémitisme, à faire une minute de silence dans une école, à prendre un air martial à la télé pour décréter que ce crime ne resterait pas impuni, à faire donner ses perroquets d’élevage pour qu’ils chantent devant tous les micros la chance que les Français ont d’avoir un président comme lui, hein, rendez-vous compte si vous aviez Hollande….

    Sarkozy s’affranchit du chronomètre du candidat en se faisant plus présidentiel que le président. Il rehausse son mètre 65 et ses talonnettes pour se donner la stature de la fonction et monopoliser les médias.

    Ses adversaires sont évidemment ulcérés et très emmerdés. Rendus muets par la peur de commettre un impair qui les disqualifierait, ils décident de “suspendre la campagne” et sont contraints de subir le Sarkoshow. Tout juste s’ils osent insinuer que ce genre de drame est favorisé par le climat pourri de racisme, de xénophobie et d’intolérance savamment distillé par celui que le Wall Street Journal appelait quelques jours auparavant “Nicolas Le Pen

    Encore plus ridicule, certains décident de coller aux basques présidentielles, un peu à la manière d’Andy Schleck qui ne lâche pas Contador.
    On assiste alors à des scènes du grotesque le plus abouti, où les candidats, traqués par les micros, répètent inlassablement des idées fortes telles que :
    1) C’est un drame horrible
    2) Je suis de tout cœur avec les familles
    3) L’assassin sera retrouvé et devra répondre de son crime.

    À croire que celui qui aurait eu la décence de se taire (c’était pourtant la seule attitude digne à adopter) aurait couru le risque de se voir soupçonner des pensées suivantes :
    1) C’est un fait divers sans intérêt.
    2) La douleur des familles m’indiffère
    3) l’assassin est un héros qui mérite la Légion d’Honneur.

    Sarkozy ne trouve rien de plus intelligent que de demander une minute de silence dans les écoles. Maternelles incluses. Une occasion supplémentaire de ramener sa fraise à la télé, toujours suivi à un boyau de Hollande.

    La situation était carrément ridicule. Mais ce n’était encore rien auprès de ce qui nous attendait…

    Quelques jours plus tard, les victimes, qui avaient la double nationalité franco-israélienne, sont transportées en Israël. On a pu voir Juppé, représentant de la République Française Laïque, s’affubler d’une kippa. Comme l’a finement fait remarquer quelqu’un sur Twitter, encore heureux que les victimes ne fussent pas des naturistes… Etonnamment, on n’a pas entendu les vieux racornis poussiéreux de la “droite populaire” la ramener sur la “double nationalité”..

    Le coup de théâtre se produit deux jours plus tard, au réveil. Alors que les zexperts appointés par toutes les télés nous expliquaient que la piste d’un néo-nazi était probable, on apprend que le suspect (vite requalifié en coupable) est cerné chez lui par le RAID, que c’est un islamiste qui se réclame d’Al Qaïda, et qu’il s’appelle Mohamed…

    C’était le pire qui pouvait nous arriver. Un néo-nazi, c’était le FHaine qui s’écroulait. Là au contraire, c’est le triomphe de tous les racistes xénophobes, sur l’air de “Je vous l’avais dit !”.

    Un spécimen comme ça, même Marine Le Pen ou Sarkozy n’osaient pas y penser dans leurs rêves les plus fous. Il me fait un peu penser à ce Lies Hebbadj, ce Nantais musulman polygame, qui obligeait ses épouses à porter la burqa, accusé de viol sur une de ses maîtresses, et suspecté de fraude aux allocs (il a été relaxé de cette accusation), de travail au noir et de détournement de l’argent d’une association : trop caricatural, trop beau pour être vrai. Une image d’Epinal lepéniste. Sauf que celui-là n’est pas un rigolo folklorique, c’est un monstre sanguinaire, une saloperie absolue.

    Dès lors, l’un des épisodes les plus pitoyables de l’histoire de l’audiovisuel, qui en a pourtant connu d’autres, avait débuté.

    Pendant 32 heures, télés, radios, journaux, vont littéralement abandonner toute autre actualité (et toute décence) pour se vautrer avec une délectation même pas feinte dans le téléspectacle obscène. Excités comme des poux. 32 heures de direct alors qu’il n’y a rien à voir et si peu à dire. Sarkozy est partout. Les envoyés spéciaux prennent la parole pour dire qu’ils ne savent rien. Les zexperts se succèdent et parlent pour ne rien dire. Les candidats tentent d’arracher du temps de parole à Sarkozy et débitent leur bréviaire inepte en prenant un air de circonstance.
    Les gestionnaires se frottent les mains et ne perdent pas le nord, évidemment, car les pages de pub se succèdent. Et on garde néanmoins l’essentiel : le cours de bourse est incrusté à l’écran. C’est la guerre entre BFMTV, ITELE et LCI. C’est à celui qui aura un scoop le premier.

    Le sensationnel prend le pas sur la déontologie, et au cours de ces longues heures, on apprendra successivement que le criminel s’est rendu, puis qu’il s’est suicidé dans la nuit, avant l’apothéose de la fusillade finale qui fera dire à un “journaliste” de BFM : “c’est grandiose !”.

    Ne comptez pas sur moi pour crier haro sur le RAID, comme le fit le probable futur ministre de l’intérieur Jean-Jacques Urvoas (qui admit mais un peu tard que son tweet était scandaleux). Ces mecs sont probablement moins bien payés que n’importe quel conseiller en marketing, courtier en assurance vie, ou poupée Barbie présentatrice sur une chaîne d’info en continu. Demandez donc à un conseiller en marketing de diminuer son salaire avant de rentrer dans l’appartement de Merah…

    Même si l’examen a posteriori (c’est forcément plus facile) de l’intervention démontre des ratages étonnants, une chose est sûre : le RAID a subi le diktat des impératifs politiques. Impensable d’attendre que le timbré quitte son appartement pour lui sauter sur le paletot, il fallait l’attraper tout de suite, que Sarkozy puisse triompher. La vérité, c’est que le RAID n’avait pas la direction de son action : c’est Guéant qui était sur place, outrepassant son rôle, et chargé d’appliqué les ordres de Sarkozy qui lui arrivaient dans l’oreillette, avec les répercussions électorales en toile de fond…

    On peut y voir une métaphore du sarkozysme : il voulait baisser le chômage… il voulait augmenter le pouvoir d’achat… Et il voulait Merah vivant. Réussite totale.
    Maintenant que le criminel est mort, on pouvait espérer retrouver la tranquillité : peine perdue, la campagne est foutue. Définitivement. On va se traîner Merah comme un boulet jusqu’au 6 mai. Le racisme et la xénophobie ordinaire, les amalgames.

    France 2 a dégoté une vidéo de l’assassin, alors qu’il n’était encore qu’un “jeune ordinaire”. On y voit un branleur avec deux neurones faire le cake au volant d’une BMW. Le genre de petit con qui se trouve à quelques milliers d’exemplaires dans toutes les bonnes banlieues telles que TF1 les affectionne tant. Avec le message subliminal : vous en connaissez forcément un comme ça ? C’est un Merah en puissance ! Du pain béni pour la mère Le Pen !
    Beaucoup de commentaires odieux sur le “Français d’origine algérienne”. La “Française d’origine bretonne” (ça nous fait un point commun) Marine Le Pen a déclaré dimanche dans un discours à Nantes qu’il fallait équiper les “Français d’origine étrangère” d’un bracelet électronique lorsqu’ils reviennent d’Afghanistan. Comme un vulgaire DSK. On hésite entre le fou rire et la consternation la plus totale.

    Sarkozy, quant à lui, bredouillant et cherchant ses mots à la radio pour ne pas dire “bougnoule” (dès que Guaino n’est plus là, c’est fou comme il devient terre à terre…), sort l’expression “musulman d’apparence®”, une perle abondamment commentée

    Son truc, désormais, c’est de “s’ériger en protecteur”. Or, comme l’a souligné un tweeter connu, quand on veut avoir l’air protecteur, il faut d’abord faire peur. Et pour ça, c’est un spécialiste. Comme le Kärcher promis en 2007 semble s’être enrayé, il s’est trouvé une nouvelle tête de turc : Internet. Ce truc de pédophiles, de pirates et de terroristes. Ce média qu’il n’arrive pas à contrôler, (voir le ratage de Hadopi) et qui est quasiment le seul à se payer sa fiole avec une telle constance depuis cinq ans…

    Le jour de l’enterrement des militaires à Montauban, il a fait du Sarkozy : “un fait divers, une loi”. Cette fois il n’a rien trouvé de plus con que de faire la proposition suivante, j’ouvre les guillemets avec des pincettes : “toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l’apologie du terrorisme, ou véhiculant des appels à la haine ou à la violence, sera punie pénalement”. Toujours son vieux rêve de fliquer Internet. Notons que si Merah avait été plus geek, il aurait utilisé un moyen de falsifier l’adresse IP de son ordinateur (en utilisant un proxy ou le réseau TOR) et personne n’aurait su qu’il avait consulté le site “leboncoin.fr”. Cette astuce permet d’ailleurs de consulter n’importe quel site, terroriste ou non, en enfumant les espions de Sarkozy. Comme les serveurs de téléchargement enfument Hadopi. Mais Sarkozy s’en fout, c’était juste pour fanfaronner à la tribune.

    Anecdote : à Montauban, la maire UMP, comme beaucoup de ses collègues, a truffé la ville de caméras de vidéo-surveillance. Or les enquêteurs ont dû avouer que dans l’affaire Merah, elles n’ont servi à rien. CQFD. Cela n’empêchera pas les sécuritaires de l’UMP de continuer à vouloir en coller partout…

    Que dire lorsque resurgissent les pires sujets de la campagne ? Ceux qui relèvent des services vétérinaires (l’abattage des animaux) ou d’un conseil municipal (les horaires d’ouverture des piscines), voire même ceux que l’on croyait tranchés (sic!) depuis 30 ans (la peine de mort) redeviennent des enjeux nationaux tandis que la corruption de la classe politique, la ruine du pays par les banksters, le chômage et la précarité endémiques, ou la destruction de l’humanité par notre société croissanciste sont totalement occultés ?

    C’est bien ça le problème, et ce billet le résume très bien : je ne parle que de l’affaire Merah, et tout le reste passe à la trappe. Et encore, je ne vous ai épargné le frère islamiste, le père qui veut porter plainte, le Merah possible indic de la DCRI, ou la vidéo postée à Al Jazeera… Rassurez-vous, je m’arrête là.


    Back to the basics : le bilan de Sarkozy

    - 1 million de chômeurs en plus
    - 600 milliards de dette supplémentaire.
    - 12 000 flics de moins (y compris à la DCRI, et sans compter les effectifs affectés à la surveillance des journalistes qui s’intéressent de trop près aux casseroles sarkozystes)
    - Une augmentation de 600 000 euros de sa fortune personnelle (même si elle reste 10 000 (dix mille) fois moindre que celle de son pote Bernard Arnault).

    Le programme de Sarkozy. Voici le lien… Euh… Il est où, le lien ? Quoi, y’a pas de lien ? Y’a pas de programme ? Evidemment, qu’il n’a pas de programme ! Le programme de Sarkozy, c’est le même qu’en 2007 : se la péter à la télé, ruiner les Français, enrichir ses copains, et poursuivre la mise en place des fondamentaux de l’ultralibéralisme (suppression des fonctionnaires, Services Publics et programmes sociaux), en prenant la dette comme prétexte.

    Et puis il y a les “affaires”. Aujourd’hui, l’une d’entre elles, et une seule, est sur toutes les télés : c’est l’affaire DSK ! Il vient d’être mis en examen pour “proxénétisme aggravé en bande organisée”, il est passible de la Cour d’Assises et encourt 20 ans de taule…

    Même si j’ai beaucoup donné dans la critique de DSK, j’avoue que je commence à me lasser. et que 20 ans de prison pour un malade qui ne pense qu’à tremper son biscuit dès que l’occasion se présente, et se fait offrir à cet effet les services de professionnelles, ça me paraît beaucoup. Même si sa défense (il ne savait pas qu’ils s’agissait de professionnelles et croyait mordicus que c’étaient des premières communiantes en goguette) est encore une fois lamentable, les 20 ans de taule me paraissent largement disproportionnés.

    Surtout que cette affaire éclipse totalement LE scandale d’envergure qui enfle, qui enfle, et qui finira par péter à la figure de la clique de gangsters (présumés, bien sûr ;-) ) qui sévit au plus haut niveau de l’Etat et du gouvernement.

    J’avais écrit ce billet il y a moins de 15 jours, lorsque Mediapart insinuait avec insistance que Kadhafi aurait viré 10 millions d’euros sur un compte suisse qui appartiendrait à la sœur de Copé et sur un compte panaméen au nom de Brice Hortefeux, pognon qui aurait servi à financer la campagne de 2007. Ceci venant après d’autres rumeurs de financement, notamment auprès de feu l’inévitable Bongo.

    C’était un événement considérable. Qui aurait dû plier la campagne. Or depuis, plus rien. Censure totale. Sarkozy avait balayé l’info d’un revers méprisant, et la presse s’est tue.

    Ce n’est pas fini : après Mediapart, cette semaine, d’autres journaux (le JDD, les quotidiens nationaux Le Monde, Libé et même Le Nouvel Obs, c’est dire !) insistent lourdement et prétendent que le faisceau de preuves sur le financement de Sarkozy par les Bettencourt, en passant par la Suisse, De Maistre et Woerth, devient inextricable. Ceci corroborant les déclarations précédentes de plusieurs témoins réduits au silence par l’intimidation, comme la comptable des Bettencourt Claire Thibout.

    Paradoxe incroyable : De Maistre est en prison pour avoir aidé au financement illégal de l’UMP, mais les gens de l’UMP nommément cités dans l’enquête (c’est à dire Woerth et Sarkozy), sont non seulement libres, mais le second essaie même de redevenir président (sans doute, comme Royal le notait, son immunité constitue-t-elle une solide motivation supplémentaire !)

    Mais personne ou presque ne lit plus les journaux ! Et les JT restent silencieux ou évasifs… Pire, lorsque Sarkozy est invité à s’exprimer devant un micro, comme ce lundi sur France Info, pas un journaliste n’a les couilles de lui poser la question ! C’est tout simplement ahurissant !
    En cet instant, nous pouvons mieux comprendre ce que vivent nos amis Nord-Coréens, pour lesquels une info n’existe pas lorsque le pouvoir ne souhaite pas la voir exister.

    Et il suffit de lire un peu Twitter pour s’apercevoir que l’on peut facilement trouver aussi ridicule que les pleureuses forcées devant le cortège funèbre de Kim Jong Il : Valérie Pécresse, dans un bus farci de jeunes pops en route vers le meeting sarkozyste de Villepinte, annonce qu’elle vit un “moment d’histoire“… Lionel Tardy, député UMP prolifique sur Twitter, décrète qu’après le discours de Guaino lu à Montauban, Sarkozy est “entré dans l’histoire“… Les adjectifs polis me manquent pour décrire ces ridicules carpettes…

    Il n’est donc pas seulement un président au bilan catastrophique, un menteur pathologique, un mauvais comédien, un récupérateur cynique, qui met toute son énergie pour ne pas se faire ridiculiser au soir du 6 mai. Il a aussi tout l’air d’un chef de bande mafieux, un Al Capone (putatif).

    Comme mon camarade blogueur Gauche de Combat, qui s’est fait pourrir pour avoir annoncé publiquement qu’il ne voterait pas Hollande, ni au premier (truisme) ni au second, je n’ai aucune, mais alors aucune envie de cautionner par un vote le programme mou du genou de Hollande. J’espérais que l’écart serait suffisamment important pour se le permettre (et c’est le cas pour le moment, car contrairement aux calculs cyniques de Sarko, cette affaire ne semble pas vraiment lui profiter).

    Mais ce que Sarkozy fait depuis l’affaire Merah est tellement abject, scandaleux, ignoble. Ça n’a pas de nom. Cette terreur qu’il fait régner dans les médias. C’est indigne, comme dirait Guaino. Du coup je ne sais plus. L’obligation de ressortir pince à linge et gants de vaisselle me file une nausée insondable.


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