• UN BON ARTICLE !!!

    3 Juin 2019

    Publié par El Diablo

    Image d'illustration

    Spécialiste des questions européennes, Pierre Lévy dirige la rédaction du mensuel Ruptures. Précédemment, il a été journaliste au sein du quotidien L’Humanité, ingénieur et syndicaliste. Il est l’auteur de deux essais et un roman.

     

    Peut-on relativiser le «sursaut» de participation alors qu’un électeur sur deux a choisi de bouder les urnes de l’UE ? Ainsi que la la «vague verte» quand leur score stagne dans plus de la moitié des pays membres, voire recule ?

     

    Le brouhaha qui caractérise les soirées électorales ne favorise pas vraiment la distance nécessaire à l’analyse objective des résultats. Cela vaut tout particulièrement pour les élections européennes qui se sont déroulées du 23 au 26 mai. Les élections, et non le scrutin, car il faut impérativement garder en tête ce constat : les électeurs ayant fréquenté les bureaux de vote se sont sans conteste déterminés en fonctions des enjeux nationaux et non des questions propres à l’UE. La mise en avant de «grandes tendances» qui seraient communes à toute l’Union européenne est donc, à cet égard, particulièrement sujette à caution.

     

    La «percée» verte (13,4%), inférieure à celle de 2009 (16%) qui fut sans lendemain, est tout de même à relativiser

    Les dirigeants politiques, les commentateurs (qui leur sont proches) des soirées télévisées du 26 mai, de même que beaucoup d’éditorialistes des journaux du 27 au matin ont pourtant bien vite oublié ces nécessaires précautions. Trois thèmes sont en particulier revenus en boucle.

     

    Le premier concerne la participation. Incontestablement, celle-ci a notablement progressé par rapport à 2014, passant, globalement, de 42,6% à 50,9% (chiffres non définitifs). Pour autant, ceux qui ont été prompts à célébrer un retour de flamme en faveur de l’Union européenne ont probablement pris leurs désirs pour des réalités […]

     

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