• UN BON ARTICLE !!!

    28 Juillet 2019

    Publié par El Diablo

     

    Par Maurice Lemoine

     

    C’est dans un pays en crise que s’est déroulée la célébration du 40e anniversaire de la chute du dictateur Anastasio Somoza, renversé par le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) le 19 juillet 1979. Ramené au pouvoir en novembre 2006 par les Nicaraguayens, après une douloureuse punition néolibérale de seize années, le Front et le président « historique » Daniel Ortega, réélu en 2011 et 2016, ont affronté pendant trois mois, en 2018, une très violente vague de manifestations, qui ont laissé sur le terrain de l’ordre de 200 morts, tant dans l’opposition que chez les sandinistes, et des centaines de blessés . Si le calme est revenu, la crise n’est en rien terminée (nous reviendrons dans un prochain article sur les derniers développements de la situation). 

     

    Non étrangers aux événements, les Etats-Unis ont fait du Nicaragua un membre, avec le Venezuela et Cuba, de la « troïka de la tyrannie » (ou du « triangle de la terreur » suivant l’humeur du moment). La droite internationale et ses médias relaient, qui traitent Ortega de « dictateur ». Rien de très étonnant jusque-là. D’une manière plus troublante, des pans entiers de la « gauche » (ou ce qui en reste ; ou ce qui lui ressemble) suivent le mouvement. 

     

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