• UN POST DE MARCO 29 , particulièrement bien détaillé et documenté =

    Marco29

    Échangerais mon "Échelle de Jacob" contre une "Règle d'Or"

     


    Aidez-moi, soyez responsable !

     

    montage incapable de se taire, de Gaulle/Michel Cambon, Sarkozy/les joyeux raleurs, Mitterrand/Chimulus

    Super-Sarko bloqué en haut de son échelle de dettes, alors qu'il tentait de s'élever jusqu'au "ciel des Grands"

    Dans une tribune accordé au Figaro, François Fillon appelle l'opposition à "reconnaître les efforts de la France et de l'Allemagne pour sortir de la crise, s'engager sur une «règle d'or» de bon sens, ce serait faire preuve de responsabilité et d'un sens de l'intérêt national qui serait à leur honneur." 

    car selon lui : "Après la crise financière de 2008, l'Europe fait face depuis l'année dernière à une crise des dettes souveraines qui trouve en partie son origine dans la première. "

    La crise a bon dos. C'est l'accumulation des dettes privées et publiques qui a causé la crise et non la crise qui a causé les dettes (sauf par un effet retour, pour les intérêts...).

    Celle-ci n'a fait qu'apporter un supplément de dettes.

     

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    La dette publique 

    à fin
    2001 (Jospin) : 853,3 milliards d'€uros 
    ......
    2006…..….…..1 152,2 
    2007…..….…..1 211,6 +
    ..59
    2008…..….…..1 318,6 + 107
    2009…..….…..1 492,7 + 174
    2010…..….…..1 591,2 +..99
    2011 fin mars 1 646,1 +
    ..55 (tendance annuelle 55 x 4= 220 milliards)

    En tant que président, à fin juin 2011, il a donc accru la dette de près de 500 milliards d'€uros !!!!!

    En 9 ans ½ de droite : un quasi DOUBLEMENT (853,3 x 2 = 1 706,6)

    source Wikipédia

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    Le Télégramme : la crise financière en dix questions



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    Le déficit public de la France n'a dépassé les 5 % du PIB que durant 5 années

    et durant ces 5 années, Sarkozy était comme par hasard aux commandes !

     

    Le Télégramme : la crise financière en dix questions

    C'est sous cet angle particulier que Philippe Askenazy, directeur de recherche au CNRS, Ecole d'économie de Paris, dans un article paru dans Le Monde le 16.05.11 (hélas maintenant payant) : Sondages et jeux dangereux nous montre que, comme une entreprise sur le point de faire faillite, Sarkozy est amené à prendre tous les risques, "çà passe ou çà casse".

    " En un demi-siècle, le déficit public annuel de la France au sens de Maastricht n'a dépassé les 5 % du produit intérieur brut qu'à cinq reprises : en 1993, 1994, 1995, alors que Nicolas Sarkozy était ministre du budget (sous la houlette de son "père spirituel" Édouard Balladur) et en 2009 et 2010, alors qu'il est président de la République.
    Ces cinq années pèsent près de la moitié de la dette totale actuelle." 
    D'où le principe lancé par le président d'une inscription de l'équilibre budgétaire dans la Constitution.
    Une catastrophe pour le France si le PS l'accepte. 
    "Les économistes s'attendent donc à un recul de l'investissement public, préjudiciable même si la population allemande est désormais décroissante. Mais le préjudice serait bien pire pour une France où la forte natalité commande de poursuivre l'effort public d'investissement.
    Une telle réforme constitutionnelle serait alors porteuse d'un déclin économique et social durable de la France dès la prochaine présidence. 
    Si des députés socialistes s'imaginent faire preuve de "responsabilité" en la votant, le candidat Sarkozy "passera" à nouveau"

    Il me semble que Philippe Askenazy exagère un peu : les 3 années 1993, 1994,1995 ne peuvent être imputées pour leur totalité à Nicolas Sarkozy car il n'a été ministre du budget que du 29 mars 1993 au 11 mai 1995.

    Pour lui attribuer près de la moitié de la dette publique il faudra prendre en compte la totalité de son mandat de président + les 2 ans où il était ministre du budget, ce qui est déjà un remarquable exploit.

     

    Arriver à ce stade de la démonstration il faut quand même reconnaître qu'il a un culot en or pour faire croire à l'électeur peu intéressé par la politique et gavé par les médias "lobbysés", que ce sont les socialistes les méchants dépensiers qui ne veulent s'imposer aucune règle "comme d'habitude"…

    Ce sera même de leur faute si nous perdons notre AAA. 

     

     

     

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    La faute de Mitterrand ? 

     Il ne faut pas oublier que durant les périodes de cohabitation c'est le gourvernement qui est  responsable de l'essentiel des finances (malgré tout si Chirac nous avait entraîné en Irak, cela aurait quand même eu des conséquences, cohabitation ou pas).

     

    - Mitterrand et gouvernements de gauche : mai 1981 à mars 1986

    . fin 198092,2 milliards d'euros

    . fin 1985 227,7 milliards soit + 135,5 milliards environ

    - Gouvernement Chirac : mars 1986 à mai 1988

    - MITTERRAND et gauche : mai 1988 à mars 1993

    Durand ces 3 périodes la progression de la dette est lente et régulière malgré le SECOND CHOC PÉTROLIER de 1979 à 1985.

     

    - Gouvernement Balladur: mars 1993 - mai 1995, deuxième cohabitation, Sarkozy ministre du Budget durant cette période….  : augmentation très importante

     

    - Chirac et gouvernements Juppé : mai 1995 à juin 1997 : augmentation très importante

     

    - Gouvernement Lionel Jospin : juin 1997 à mai 2002 : stabilisation de la dette

    durant cette période :

    - le CHÔMAGE passe du taux record de 12,2 % à un plancher de 8,6 %.
    - le
    déficit régime général Sécurité sociale : les comptes étaient ÉQUILIBRÉS : Déficit de la Sécurité sociale en France

    - la dette publique à fin 2001 : 853,3 milliards d'€uros 

     

    - Deuxième présidence Chirac : mai 2002 à mai 2007 : augmentation faible et stabilisation

    - présidence Sarkozy : augmentation fulgurante de la dette légèrement freinée depuis 3 mois par la crise (risque de perte de notre AAA).

    durant cette période :

    - le taux de CHÔMAGE est de 9,7% à fin juin 2011 (voir courbe) (voir le nombre de chômeurs par catégories sur le site CHOMISTE-LAND (infos intéressantes pour les chômeurs : CMU, prime de Noël, auto-entrepreneurs…)

    - Taux de chômage en mai 2011, données corrigées des variations saisonnières :
    4,2%NL Pays-Bas
    4,3 AT Autriche
    4,5 LU Luxembourg
    6,0 DE Allemagne
    6,2 MT Malte
    6,5 CZ République Tchèque
    7,0 RO*Roumanie
    7,3 BE Belgique
    7,4 DK Danemark
    7,4 CY Chypre
    7,6 UK** Royaume-Uni
    7,7 SE Suède
    7,8 FI Finlande
    8,1 IT Italie
    8,3 SI Slovénie
    9,2 PL Pologne
    9,3 UE27
    9,5 FR France
    voir suite : EUROSTAT
     

     


    - le
    déficit régime général Sécurité sociale à fin :

    20068,7 milliards d'€uros

    20079,5

    2008 10,2

    2009 20,3

    2010 23,9

    2011

    - la dette publique à fin mars 2011: 1646,1 milliards d'euros, soit 84,5 % du PIB (INSEE) 

     

     

     

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    Pompidou / Giscard d'Estaing et les intérêts de la dette publique

    La cause principale de l’endettement de la France, c’est...  la loi Rothschild.  Exactement la loi Rothschild / Pompidou / Giscard d'Estaing.

     

     

    Évolution de la dette, avec et sans intérêts

    - 3.05.11 DÉMOCRATIE ROYALE (rien à voir avec Ségolène Royal ni avec moi, mais le texte et clair)

    Étienne Chouard : les gros malins de la théorie du Complot

    Georges Pompidou était un agrégé de lettres mais surtout un ancien directeur général de la Banque Rothschild. 

     

    3 janvier 1973, réforme de la Banque de France 

    Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au trésor :

     

    « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. » 

     

    "Ce qui signifie que l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.

    …….

    Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens.

     

     

    L’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 n’a plus cours. Il a été abrogé avec Maastricht en 1992, qui l’a remplacé par (l’article 104 du Traité de Maastricht interdit aux États d’emprunter auprès de leurs banque centrales) qui est bien plus qu’une loi nationale, puisqu’il s’agit d’un traité au niveau international européen, et qui est donc plus contraignant encore puisqu’il est plus difficile d’en sortir. Et avec le traité de Lisbonne, cette loi (devenue l’article 123 du traité de Lisbonne) est passée carrément au niveau constitutionnel de l’Europe. Mais, bien qu’elle ait changé de nom ou de numéro, il s’agit toujours de la même loi Rothschild !" 

    Les intérêts de la dette devraient atteindre 45,4 milliards d’euros pour 2011 devenant ainsi la seconde dépense de l’État derrière l’éducation. Elle pourrait même devenir la première dépense du pays dès 2012.

    Cette somme est sensiblement égale à l'impôt sur les revenus…

    Nous ne pouvons même pas espérer que l'inflation nous vienne en aide, bien au contraire, car 10% de la dette publique (170 milliards) sont indexés sur l'inflation.

     

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    Conclusion 

     La dette publique française est pour plus de 80% de la responsabilité de la droite si l'on tient compte que les intérêts de la dette sont de son fait (et nous n'avons encore rien vu : imaginez les Grecs, les Irlandais, les Portugais… avec leurs taux exorbitants).

    La règle d'or n'est pas nécessaire et n'a que peu d'impact auprès des agences de notation (il y avait déjà les critères de Maastricht que nous avons allègrement piétinés).

    C'est une opération bassement politicienne en direction des électeurs s'intéressant peu à la politique et uniquement par la fenêtre des médias "lobbysés".

    Ce projet est donc un piège politique de la part d'un gouvernement qui a contribué à la crise en multipliant depuis 2007 les exemptions fiscales. 

    Il suffit que Nicolas Sarkozy agisse tout de suite et annule l'essentiel de la loi TEPA de juillet 2007 (12 milliards d'euros environ par AN) et la TVA sur la restauration, revoit la réforme de l'ISF, revienne sur les innombrables niches fiscales (dont la fameuse niche Copé)

    Pourquoi attendre pour agir s'il y a le feu à la maison ?

     

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    - Challenges Toute l'actualité sur la règle d'or


    - 11.08.11 Le Monde La France peut-elle encore échapper à un scénario grec ?  par Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale au Graduate Institute de Genève

     

    - La dette Publique Evolution de la dette, avec et sans intérêts

     

    - 17.08.11 mon post  Zone €uro – la fracture ou les "bonds" ?

     

    ...

    *** A perdre la raison : un blog fiable et intéressant ***

    Je vous rassure, les articles (anti-sarko) parlent d'autres choses que de chiffres (qui sont fiables, j'en ai vérifiés plusieurs)

    - 16.02.11  La France de Nicolas Sarkozy, une véritable désolation

    Extraits - il faudrait les mettre à jour …: 

    Économie :
    - 928.000 euros en moyenne de salaires pour les patrons du CAC40, "les mieux payés d’Europe"
    - 39 milliards € de dividendes versés aux actionnaires des sociétés du CAC40
    - 148,8 milliards d'euros de déficit budgétaire en 2010
    - 1,5% de croissance (1,7% dans la zone euro, l'Allemagne atteint 3,6%)
    - 51,4 milliards de déficit commercial (commerce extérieur) en 2010

    Population :
    - 7,836 millions de personnes pauvres (12% de la population française)
    - 4,3 millions de personnes au chômage (catégories A,B,C)
    - 43% des jeunes hommes des quartiers sensibles sont au chômage
    - 37% des jeunes femmes des quartiers sensibles sont au chômage
    - 24,2% des jeunes de 15-24 ans sont au chômage 

    Liberté :
    - 44ème au classement mondial de la liberté de la presse
    - 9ème au classement des droits de l'homme dans l'UE

    Education :
    - 21e sur 65 pays en compréhension de l'écrit
    - 22e sur 65  en mathématiques 
    - 27e sur 65 en sciences
    - 34ème sur 34 pays pour le taux d'encadrement des élèves (6,1 ensei­gnants pour 100 élèves ou étudiants)

    ...

    Corruption : La France dégringole au classement 

    *** de 10 = haut niveau d’intégrité à 0 = haut niveau de corruption 

    Année Indice Classement mondial Classement européen

    2005……….7,5……….18 ème……………………….11 ème

    2006……….7,4……….18 ème……………………….11 ème

    2007……….7,3……….19 ème……………………….12 ème

    2008……….6,9……….23 ème……………………….13 ème

    2009……….6,9……….24 ème……………………….13 ème

    2010……….6,8……….25 ème……………………….14 ème

    Admirez le travail de la droite.

    Quand la seule mesure d'un homme est l'argent, voilà où on arrive. 

    ...

     

    - 19.07.11 Et si au final, Ségolène Royal gagnait la primaire ?


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