Le territoire constitué par la bande de Gaza, peuplé de 2 millions d'habitants vit depuis onze ans, sous le régime d'un blocage total, par le gouvernement Israélien, de ses communications avec le monde extérieur. 

Chaque 30 Mars, à l'occasion de la « Journée de la Terre » qui se déroule en Palestine occupée, la population de Gaza manifeste contre ce blocus qui l’affame et la prive de tout.

Ces manifestations, prévues jusqu’au 6 mai, calmes, sont très suivies par des hommes et des femmes de tous âges, accompagnés de leurs enfants. 

Le 30 mars 2018, quelques individus se sont approchés trop près de la limite grillagée de la frontière d'Israël, en lançant des pierres. L’armée israélienne a répliqué, par des tirs à balles réelles et l’utilisation de drones équipés d’armes : seize gazaouis sont morts, plusieurs centaines sont blessés. 

Le conseil de sécurité de l’ONU a été convoqué, le secrétariat général de l'ONU a déclaré : 

« Israël doit assumer ses responsabilités dans le cadre des droits humains et du droit humanitaire international. La force létale doit être autorisée en dernier recours et les décès qui pourraient en découler doivent faire l’objet d’une enquête en bonne et due forme de la part des autorités ». 

L’UJRE dénonce une situation qui ne peut qu’engendrer de nouvelles tragédies. 

L’UJRE demande que les parties concernées reviennent à la négociation. 

L'UJRE demande au gouvernement français et au Président de la République d'exprimer immédiatement au gouvernement israélien le caractère inacceptable de l’utilisation d’armes meurtrières contre des populations désarmées. 

U.J.R.E. (Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide)

Le 1er avril 2018

Secrétariat UJRE

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