• Cyril LAZARO

     
    Mardi 1 mai 2012 2 01 /05 /Mai /2012 15:15

    Thibault annonce qu'il votera Hollande, Chérèque refuse la consigne de vote

    Thibault - AFP

     

    Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, dont le syndicat avait déjà appelé à « battre » le président sortant Nicolas Sarkozy, a annoncé clairement mardi qu'il voterait pour le candidat socialiste François Hollande au second tour de la présidentielle.

    Interrogé sur Europe 1 au matin de la traditionnelle mobilisation du 1er mai pour savoir s'il voterait pour M. Hollande, Bernard Thibault a répondu: « oui, la CGT a appelé à battre le président de la République actuel ».

    A la question de savoir pourquoi il faisait ce geste exceptionnel d'appeler à battre un président sortant, M. Thibault a répondu: « c'est aussi exceptionnel que nous ayons eu un président de la République comme celui-là sur le plan social » .

    « Le quinquennat ça a été travailler plus pour gagner moins. Ca a été travailler plus longtemps pour avoir des plus petites retraites. Ca a été plus de flexibilité. Ca a été le blocage du Smic", a dénoncé le leader de la CGT, disant juger M. Sarkozy sur son « bilan social et économique » et ses « intentions ».

    D'un ton ironique, il a dit comprendre que la position de la centrale « chagrine beaucoup le chef de l'Etat qui depuis quelques jours s'évertue à faire de la CGT une cible privilégiée pour chauffer les salles de meeting de l'UMP ».

    Il a jugé que le 1er mai avait cette année une « symbolique particulière » en raison du contexte électoral, mais aussi par le fait « que le président de la République ait voulu aussi pour la première fois baliser le terrain à sa manière », en organisant un rassemblement parallèle.

    « Il y a une importance particulière à ce que les cortèges syndicaux soient particulièrement fournis aujourd'hui », a résumé M. Thibault.

    De son côté, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a admis que la fête des travailleurs était cette année prise en otage par la politique alors que cette journée doit rester l'expression des revendications des salariés.

    Interrogé sur RTL sur le fait de savoir si ce 1er mai était « pris en otage par la politique », M. Chérèque a répondu par l'affirmative, et rappelé que c'était « un peu comme ça à chaque fois entre les deux tours d'élections politiques ».

    Cette fois-ci, a-t-il dit, Nicolas Sarkozy a voulu faire du 1er mai une fête du « vrai travail ». « C'est de là que la provocation est partie », selon le leader de la CFDT.

    « A partir du moment où on a voulu diviser les Français, entre ceux qui  avaient le +faux travail+, c'est-à-dire (...) les assistés, les fonctionnaires, et de l'autre côté ceux qui avaient le +vrai travail+, inévitablement c'était une provocation vis-à-vis des salariés qui font confiance à leur organisation syndicale et qui défilent tout simplement le 1er mai par une tradition internationale (...) », a-t-il insisté.

    Le 1er mai, « c'est simplement la fête des travailleurs pour exprimer les revendications des travailleurs »: « on parle des chômeurs qui voudraient travailler, on parle des conditions de travail, des problèmes de pouvoir d'achat , ce sont ces problèmes que nous voulons voir aborder dans la campagne », de même que la relance de l'économie et de la menace de plans sociaux (Petroplus, Neo Securité, Carrefour, etc...), dit-il.

    M. Chérèque est également revenu sur les critiques adressées aux syndicats par M. Sarkozy, « des attaques qu'on n'a jamais vues dans une campagne électorale ».

    « Je n'ai jamais vu dans une campagne un candidat s'attaquer ainsi aux responsables syndicaux, s'attaquer aux militants syndicaux et je pense qu'il a amené une espèce de défiance en faisant croire que les syndicats étaient que ceux qui défendaient les +assistés+, les fonctionnaires », a affirmé M. Chérèque.

    « Qui accueille les patients dans les hôpitaux aujourd'hui? Ce sont les infirmières et les aides-soignantes. Qui est-ce qui fait la sécurité? Les policiers. (...) A force d'opposer les syndicalistes et les salariés entre eux, inévitablement on créé un climat qui sera difficile dans l'avenir », a-t-il poursuivi.

    A M. Sarkozy qui a dénigré un défilé organisé derrière les drapeaux rouges de la CGT, M. Chérèque a répondu qu'en plus des drapeaux orange de la CFDT, il y aurait « un drapeau bleu-blanc-rouge » derrière lui, « pour montrer que quand on défend un pays et ses valeurs, elles sont partagées par tout le monde, y compris par les syndicats ».

    La CFDT n'a donné aucune consigne de vote pour le second tour de la présidentielle, contrairement à la CGT qui a appelé à battre Nicolas Sarkozy.

    Source publicsenat.fr

     

  • Lundi 30 avril 2012 1 30 /04 /Avr /2012 23:48

    Mensonges et trahisonsIl faut sauver le soldat Sarközy

     

    Outre les révélations de Médiapart, on apprend que le “caissier de Kadhafi”, Bachir Saleh, vit toujours sur le sol français, alors qu'il est recherché par Interpol.

    L'ex-dignitaire libyen proche du colonel Kadhafi, Bachir Saleh, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt signalé par Interpol à la demande de Tripoli, se trouve actuellement en France. L’homme habite officiellement tout près de Bourg-en-Bresse, dans la ville de Prévessin-Moëns, dans une luxueuse villa à l’abris des regards.

    Pas de chance pour François Fillon qui a affirmé lundi matin sur RTL que Bachir Saleh disposait d'un « passeport diplomatique du Niger » (obtenu grâce aux "réseaux de la Françafrique" selon le Canard enchaîné) et serait donc « protégé par l'immunité diplomatique ». Le Niger a fait savoir en début d'après-midi que ce passeport avait été rendu en mars par Bachir Saleh. Cette révélation fait l’embarras de Matignon.

     

     

     

    On pourrait imaginer que François Fillon ait pêché par ignorance, rappelons quand même que la fonction de cet homme est celle du premier ministre de la France. Le doute n'est plus permis lorsque François Fillon déclare aussi sur RTL qu'il ne disposait d'« aucune trace d'un mandat international » visant ce proche du dictateur déchu, accueilli à bras ouvert par les autorités françaises. « Si naturellement il y avait un mandat international contre lui, la France le remettrait à la disposition de la justice après un échange avec le Niger qui est nécessaire compte tenu de son état de diplomate ».

    Il suffit de consulter sa fiche sur le site d'Interpol, où il figure sous son troisième nom, Bashir El Shrkawi, réclamé par la Libye pour escroquerie.

     

    http://img11.hostingpics.net/pics/165033bachirsaleh.jpg

     

    Bachir Saleh est donc bien recherché par l'organisation internationale et le premier ministre ne peut l'ignorer.

     

    Pourquoi les autorités françaises n'arrêtent-elles pas Bachir Saleh, ex-directeur de cabinet de Kadhafi, pour le remettre aux autorités libyennes qui le réclament pour “escroquerie” ?

     

    Comme l'a révélé le Canard enchaîné début avril, Bachir Saleh a bénéficié d'une incroyable protection de la part des autorités françaises. Le ministre de l'intérieur Claude Guéant a ainsi reconnu lui avoir attribué un permis de séjour au nom du regroupement familial. En matière de regroupement familial, les conditions d’attribution sont pourtant strictes, elles ont été durcies par Sarközy lui-même en 2003 et 2006 puis par Brice Hortefeux en 2007, et ne dépendent pas du pouvoir discrétionnaire du préfet. Celui-ci délivre ou non le titre de séjour en fonction de plusieurs critères.

    Le ministre de l’intérieur Claude Guéant, pour justifier la présence de Bachir Saleh sur le sol français, a récemment indiqué au Canard enchaîné que le ressortissant libyen bénéficiait "d’une autorisation provisoire de séjour pour trois mois puisque sa famille réside en France".

    Outre l’ironie, voire l’indécence, qu’il y a pour un homme qui n’a eu de cesse de vouloir restreindre les entrées d’étrangers au titre de la famille de mettre en avant cet aspect, son assertion révèle quelques ambiguïtés. Seule son épouse, et non pas sa “famille” au sens large, est susceptible de lui permettre d’obtenir un titre de séjour au nom du regroupement familial. En tant que conjoint, elle doit en avoir elle-même déposé la demande, être installée régulièrement en France depuis au moins 18 mois, justifier de ressources d’un certain montant et d’un logement d’une certaine superficie et se conformer "aux principes essentiels qui, conformément aux lois de la République, régissent la vie familiale en France".

    Selon la législation en vigueur, le maire instruit la demande et donne un avis concernant le respect des conditions de logement et de ressources. Lorsque les critères sont réunis, une carte de séjour temporaire portant la mention “vie privée et familiale” est délivrée. À la différence de ce qu’affirme le ministre de l’intérieur, cette carte est valable un an (elle est par ailleurs renouvelable et permet de travailler).


    Boris Boillon 007

     

    Toujours selon Le Canard enchaîné, c'est l'ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, qui a veillé à son exfiltration de Libye dans un jet privé appartenant à l'homme d'affaires Ahmed (Alexandre) Djouhri.

    Surnommé le “caissier de Kadhafi”, Bachir Saleh était le responsable du Libyan African Portfolio (LAP), un fonds souverain libyen crédité de plus de 40 milliards de dollars, qui a servi à de nombreuses opérations d'investissement sous l'ère Kadhafi. Est-il poursuivi par les autorités libyennes pour des escroqueries commises dans ce cadre ? Contacté lundi matin, l'ambassadeur de Libye en France, Abuhamoud Al Shibani, n'a pas souhaité répondre aux questions de Mediapart.

       

     

    Sources : Mediapart, BFMtv


  • profencampagne

     
    Mardi 1 mai 2012 2 01 /05 /Mai /2012 11:05

    http://cartablemassonhgo.blogspot.fr/2010/12/quizz-education-civique-pour-les-3eme.html

    A l’heure où j’écris ces lignes, le nouveau Président de la République n’est pas élu. Nous sommes le 1er mai. Marine Le Pen vient de tenir son traditionnel rassemblement dédié, soi-disant, à Jeanne d’Arc.  C’est aussi un 1er mai 1995 qu’un jeune marocain de 29 ans, a été assassiné par des militants d'extrême droite qui participaient à un cortège du Front National. Pour rappel… Il s’appelait Brahim Bouarram…
    Quel que soit le futur Président de la République, je crains, dans les années qui viennent, une très forte poussée des idées nationalistes, celles du rejet de l’ « étrange étranger », de la division hélas récemment encouragée par le candidat sortant, du chauvinisme maurassien, d’un repli sur soi dans une France étriquée, coupée de l’Europe. Nicolas Sarkozy a accusé à tort l’ « Homme africain de n’être pas entré dans l’Histoire ». Le Front National veut, lui, nous en faire sortir. C’est plus qu’une erreur, plus qu’une faute. C’est un « crime »…
    La responsabilité du Président de la République actuel est immense. En voulant imiter l’original(e), il n’a réussi qu’à renforcer le poids du message de Marine Le Pen, habile politicienne qui a très rapidement flairé le fumet que dégage depuis quelques semaines le corps décharné de l’UMP, cette UMP qui va bientôt voir fondre sur elle ou le peu qu'il en restera, les « corbeaux noirs » des extrémismes… 
    Le combat futur ne sera plus l’opposition « droite/gauche » incarnée par des républicains modérés, qui commençaient à se ressembler beaucoup. Non… Le combat futur, peut-être déjà celui qui nous attend le 6 mai dans le silence et la solitude de l’isoloir, est très différent. Les forces qui vont s’affronter sont d’une toute autre espèce. Il s’agit de titans : ici les femmes et les hommes fiers des valeurs héritées de l’Humanisme des Lumières, des combats de nos anciens, du Front Populaire, du Conseil National de la Résistance, de la décolonisation voulue par de Gaulle, de la Liberté, de l’Egalité, de la Fraternité et de la Laïcité. Fiers d’appartenir à une communauté de destins. De l’autre, des femmes et des hommes, égarés ou convaincus, mais quoi qu’il en soit, dangereux ! Dangereux au point d’amener certains à jeter un jeune marocain dans la Seine un 1er mai… Et à lui ôter la vie…
    Nous, enseignants, devrons être très vigilants. Notre DEVOIR est de diffuser les contrepoisons. Nous devons remettre à l’honneur –en en cela Ségolène Royal avait raison !- l’Education Civique, en faire une matière majeure, absolument majeure! Nous DEVONS –et là encore Ségolène Royal avait raison !- arracher le symbole tricolore des mains du Front National. Les trois couleurs sont celles du rassemblement de la Nation toute entière, sans distinction aucune.  Elles sont celles qui, de la Révolution de 1789 aux camps de concentration et d’extermination où des squelettes encore vivants ne tenaient qu’avec l’espoir de revoir le drapeau, des tranchées de 14-18 au « black-Blanc-Beur » de 1998, de la Résistance des Glières au drapeau de nos mairies, ont donné au monde l’exemple éclatant de la générosité, une générosité jamais démentie, même dans des crises bien pires que celle que nous connaissons aujourd’hui et qui sert de prétexte à tous les rejets quand il faudrait sonner le rassemblement général . Autour d’une seule idée : la France généreuse !
    Nous, enseignants, ne devrons JAMAIS accepter ce que j’entendais encore dans la bouche même du candidat sortant. Ce dernier reprochait (RMC/BFM TV – 1er mai 2012) à demi-mot aux chefs d’établissements d’inscrire les enfants d’immigrés clandestins à l’école et de se rendre ainsi  "complices" des organisateurs de "filières" d’immigration illégale. Non! Notre HONNEUR d’enseignants est d’accueillir TOUS les enfants qui nous sont confiés. TOUS! Sans  en rejeter aucun ! Sans  en livrer aucun! Sans distinction aucune! Quelle que soit la situation économique du pays!
    Le Front National va peut-être changer de nom. Ce sera le cas aux législatives des 7 et 14 juin. Il ne changera pas de discours. Il faut donner une majorité écrasante à celui qui va diriger, je l’espère, notre pays. Ecrasante pour écraser le danger qui monte… Celui d’un extrémisme arriéré, d’une xénophobie décomplexée, d’un projet économique inapplicable ! L’Ecole doit et devra TOUJOURS faire barrage! Les mois et années qui viennent seront décisifs...
    Ils ne passeront pas!
    Christophe


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    Mardi 1 mai 2012 2 01 /05 /Mai /2012 13:17


     

    lekiosqueauxcanards-nicolas sarkozy

     

     

     

    Procédure "secrète" au lieu d'une procédure publique


     

    Au lendemain de la plainte de Nicolas Sarkozy contre Mediapart pour des accusations de financement illégal de sa campagne de 2007 par le régime libyen, le site d'information accuse mardi le président-candidat de faire "le choix d'une procédure secrète" pour éviter un débat public devant le tribunal correctionnel.


     

    Le parquet de Paris a annoncé lundi soir avoir ouvert une enquête après avoir reçu la plainte de Nicolas Sarkozy contre le site internet Mediapart pour "faux et usage de faux", "recel de ces délits" et "publication de fausses nouvelles".


     

    Le directeur de publication de Mediapart, Edwy Plenel, ainsi que les deux journalistes auteurs de l'article concerné, Fabrice Arfi et Karl Laske, sont visés par la plainte du chef de l'Etat, a-t-on précisé de même source. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

     

     

    Mediapart prêt à se défendre


     

    Le site internet Mediapart a publié ce week-end le fac-similé d'un document présenté comme une note officielle du régime de Moammar Kadhafi, datée de décembre 2006, qui donnerait son accord de principe pour financer à hauteur de 50 millions d'euros sa campagne de 2007. Nicolas Sarkozy a dénoncé un "faux grossier".


     

    Dans un communiqué, Mediapart, Fabrice Arfi, Karl Laske et Edwy Plenel dénoncent une "démarche exceptionnelle" qui vise, selon eux, "à contourner la procédure spéciale prévue par la loi sur la presse".


     

    "Une procédure du chef de diffamation aurait exigé un débat public devant le tribunal correctionnel ainsi que la production des preuves et des témoins, ce que, manifestement, M. Nicolas Sarkozy ne veut pas", observent-ils. "Il a préféré, avec le concours du procureur de la République, placé sous son autorité, faire le choix d'une procédure secrète, à l'abri, qui vise à intimider les journalistes dans l'exercice de leur mission constitutionnelle d'information du public".


     

    Un parquet qui s'obstine à refuser d'enquêter

     

     

    Les journalistes s'étonnent de "la rapidité avec laquelle le ministère public aura prêté son concours pour ouvrir une enquête préliminaire sur des faits intéressant ès qualités le candidat à l'élection présidentielle en 2007 alors qu'il s'obstine depuis des mois, malgré l'ampleur de nos révélations répétées, à refuser d'enquêter sur un possible financement illicite de la campagne présidentielle" de Nicolas Sarkozy en 2007.


     

    "Au passage, une telle procédure permet de contourner la loi protégeant le secret des sources des journalistes. Ces procédés portent la marque du régime. Nous réaffirmons avoir effectué un travail sérieux, en toute indépendance et avoir respecté nos obligations déontologiques", ajoutent-ils

     

    Le Kiosque aux Canards

    Financement Lybien

    Mediapart

    Sarkozy

    Plainte


  • Lundi 30 avril 2012 1 30 /04 /Avr /2012 22:10

    http://a6.idata.over-blog.com/4/16/26/23/Papyrodies-2012/Avrillier_Le_Justicier.jpg

    Raymond Avrillier persiste et signe

     

    Le militant écologiste grenoblois Raymond Avrillier, qui a reçu sur injonction de la justice des documents concernant les sondages commandés par la présidence de la République entre 2007 et 2009, a dénoncé lundi des "irrégularités" et "l'ivresse sondagière" du monarque (voir aussi "L'Élysée mis en échec par un retraité").

    « 264 sondages pour un montant de 6,35 millions d'euros ont été commandés par la présidence de la République entre juin 2007 et juillet 2009, dont certains ont été clairement utilisés par l'UMP, notamment en vue de l'élection présidentielle de 2012 », a annoncé à Grenoble lors d'une conférence de presse Raymond Avrillier, qui assure n'avoir "obtenu que 134" de ces documents.

    Le tombeur de Carignon

    "Pour chacune des personnalités suivantes, diriez-vous qu'elle ferait un(e) bon(ne) candidat(e) à l'élection présidentielle ?", interroge en décembre 2008 l'un de ces sondages, énumérant uniquement des personnalités du Parti socialiste.

    Raymond Avrillier, connu pour avoir provoqué la chute de l'ancien maire de Grenoble, Alain Carignon (UMP), avait saisi en 2009 en tant que simple citoyen le tribunal administratif de Paris, qui avait enjoint le 17 février dernier la présidence de la République de communiquer les conventions d'études et les factures des sondages qu'elle a fait réaliser entre 2007 et 2009.

    L'écologiste affirme, par ailleurs, ne pas avoir reçu les bons de commandes de sondages "indirects" commandés par l'intermédiaire des cabinets d'études Publifact (Patrick Buisson, directeur de campagne de Sarközy), PubliOpinion et Giacometti (conseiller de Sarközy), lesquels n'ont, en outre, jamais été mis en concurrence comme le prévoit la loi, d'après lui.

     

     

     

    Source : Le Point.fr