• Vendredi 29 juin 2012 5 29 /06 /Juin /2012 12:30

    Claude-Gueant-et-Manuel-Valls.jpgAlors que les principales organisations syndicales et associatives de défense des sans-papiers ont demandé au Premier ministre Jean-Marc Ayrault une rencontre sur la base de leur plateforme de revendications, on apprend aujourd'hui par voie de presse que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls envisage une circulaire visant à la régularisation au cas par cas des sans-papiers. Curieuse conception de la concertation démocratique.

    On ne peut accepter que la gauche mette ses pas dans ceux de Claude Guéant en poursuivant la politique du cas par cas. Il faut au contraire définir des critères qui permettent à tous d'être à égalité. Ces critères ne peuvent s'appuyer sur une conception d'un autre temps selon laquelle les immigrés seraient un problème alors même que toutes les études démontrent le contraire.

    Malgré des annonces prometteuses sur la fin de la rétention pour les enfants ou la création d'un titre de séjour de 3 ans, les propos de Manuel Valls sur la question des migrants sont encore trop simplistes parfois même inquiétants : rien sur les conditions de vie des immigrés expulsés dans leur pays où ils risquent parfois le pire, rien sur la question des droits tel que le droit de vote des résidents étrangers comme le demande activement le PCF.

    Le PCF demande le rétablissement de la carte unique de 10 ans et le droit au regroupement familial, conditions d'une vie digne. Un nouveau code de la nationalité, fondé sur le respect intégral et automatique du droit du sol dès la naissance et sur un droit à la naturalisation permettant à tous les étrangers qui le souhaitent d'acquérir la nationalité française au-delà de 5 ans de résidence doit être mis en place. Enfin, pour que ces questions soient correctement prises en compte et traitées avec le respect de l'humain, il est urgent que le sujet de l'immigration soit détaché du ministère de l'Interieur.

     

  • Vendredi 29 juin 2012 5 29 /06 /Juin /2012 14:41

    Auteur de l'article : Pierre Tartakowsky

    Le changement, en débattre maintenant


    Le quinquennat de Nicolas Sarkozy nous laisse un paysage désolé et désolant. Le score du Front national est d’autant plus inquiétant qu’il s’articule à un arrière pays de droites extrêmes, prêtes à se rejoindre, s’unir et à ouvrir la page d’un projet gouvernemental combinant ouvertement xénophobie et autoritarisme. La Droite traditionnelle, si elle a été battue, n’a pas été sanctionnée et ses débats internes quant à sa stratégie n’ont rien d’autocritiques. L’abstention, enfin, fait que François Hollande, puis le PS, ont été choisis par un quart des citoyens en âge de voter (en tenant compte des non inscriptions sur les listes électorales, des abstentions et des votes blancs et nuls).

    Dans ce contexte, comment contribuer à refonder le socle républicain du vivre ensemble ? Entre le « tout, tout de suite » et le « on verra après la crise », il faut modifier en profondeur un rapport de forces qui demeure instable, poser avec sureté et détermination une série d’actes fondateurs d’un changement réel et perçu comme tel.

    La Ligue des droits de l’Homme, dans ce processus, a des responsabilités particulières. Il lui revient de réaffirmer l’indivisibilité et l’universalité des droits fondamentaux, fondement du vivre ensemble républicain, d’une société de solidarité. Il lui faut corrélativement réhabiliter la notion d’intérêt général, sans laquelle il n’est pas possible de penser une éthique de l’engagement politique. Enfin, réaffirmer que cette démocratie est mille fois plus efficace que les « actes de contrition et de renoncement » auxquelles nous convient agences de notations et marchés financiers.

    Sur cette base de conviction, il est possible et surtout, nécessaire, d’engager un vaste débat national sur les changements à venir. Sans cette mise en débat, sans un puissant processus de construction et d’appropriation, la volonté de changement risque de s’émousser sur les dents du réel. Forte de cette conviction, la LDH s’est adressée au président de la République à propos des institutions, dont il est garant, et des modifications nécessaires pour leur assurer un fonctionnement plus démocratique.

    Elle a également adressé trois missives au premier ministre : la première concerne le fonctionnement de la Justice, le respect des droits, la nécessité de mettre fin aux dérives sécuritaires et intrusives. La seconde porte sur les droits des étrangers et sur l’impérieuse nécessité de rompre avec une ère de défiance et de répression, au bénéfice d’un moratoire des expulsions, de réformes immédiates et de l’organisation d’un vaste débat national. La troisième porte enfin sur une demande de loi d’amnistie pour les citoyennes et citoyens dont l’engagement syndical et social a donné lieu à des mesures s’inscrivant dans la tentative de criminalisation de la protestation sociale et civique.

    La Ligue de droits de l’Homme entend ainsi réaffirmer solennellement sa responsabilité et sa disponibilité pour tout examen visant à inscrire ses propositions dans une réflexion gouvernementale et législative.

    http://www.ldh-france.org/Lettre-electronique-Droits-de-l,4267

     


    la Ligue des droits de l’Homme saisit le président de la République et le chef du nouveau gouvernement de quatre démarches distinctes : 

    Lettre F Hollande 19 06 12 Lettre F Hollande 19 06 12

    Lettre JM Ayrault - justice et contre les derives securitai Lettre JM Ayrault - justice et contre les derives securitai

    Lettre JM Ayrault - droit des etrangers Lettre JM Ayrault - droit des etrangers

    JM Ayrault - amnistie criminalisation de la protestation so JM Ayrault - amnistie criminalisation de la protestation so


  • PS: Qui pour succéder à Martine Aubry?

    11 contributions

    Créé le 29/06/2012 à 12h26 -- Mis à jour le 29/06/2012 à 14h35
    Martine Aubry, lors de la présentation du programme du Parti socialiste pour la présidentielle 2012, à Solférino, à Paris, le 5 avril 2011.

    Martine Aubry, lors de la présentation du programme du Parti socialiste pour la présidentielle 2012, à Solférino, à Paris, le 5 avril 2011. REUTERS/Benoit Tessier

    POLITIQUE - «20Minutes» fait le point sur les diverses candidatures, plus ou moins putatives...

    Martine Aubry doit quitter son fauteuil de première secrétaire en novembre prochain, à l’issue du congrès de Toulouse qui se déroulera fin octobre. Combien de candidats seront sur les rangs pour la remplacer?  20 Minutes fait le point.

    La procédure
    Au PS, la course au premier secrétariat est normée: il faut d’abord déposer une contribution, qui donne un texte de réflexion globale, qui aboutit à une orientation précise. Généralement, chaque courant en dépose une et plusieurs personnes de différents courants peuvent également en rédiger une. Avant le congrès de Reims par exemple, une vingtaine de contributions avaient été publiées. Ensuite, dans les deux mois qui suivent, les motions sont déposées. Il s’agit d’une fusion de plusieurs contributions et de plusieurs contributeurs et là encore, c’est un texte programmatique sur le parti et sur l’orientation qu’on souhaite lui donner. C’est sur ces motions que les militants votent. Depuis le délétère congrès de Reims, les règles ont été changées et clarifiées: désormais, le premier signataire de la motion est le candidat au fauteuil de premier secrétaire. Les choses sont claires dès le début. Vu la situation particulière, avec la gauche au pouvoir, Martine Aubry prône en tout cas le dépôt d’une seule motion d’union. Ce qui n’est pas arrivé depuis 1987.

    L’énigme Martine Aubry
    Depuis des mois, elle répète qu’elle quittera le PS à l’automne, qu’elle a fait le «job» mais après l’annonce du gouvernement dont elle ne fait pas partie, son discours s’est infléchi. Elle quittera Solférino «si». Si le travail de rénovation et de renouvellement se poursuit, notamment. Certains socialistes pensent qu’elle restera première secrétaire pour continuer de peser sur la scène nationale. Elle, affirme en tout cas qu’il est légitime qu’elle puisse réfléchir à la personne qui lui succèdera.

    Le cas Ségolène Royal
    Après son échec à La Rochelle, l’exécutif cherche à recaser Ségolène Royal, même si elle s’en défend. Lorsqu’on lui a posé la question du PS, la socialiste a expliqué ne rien exclure pour son avenir. Mais l’hypothèse semble improbable, tant elle aime peu les jeux d’appareils.

    La transition avec Harlem Désir
    C’est le numéro 2 du PS et pour lui et ses proches, c’est en soi un argument pour postuler officiellement au poste de premier secrétaire. Il a très bien assuré l’intérim lorsque Martine Aubry était candidate aux primaires, trop bien même pour l’actuelle première secrétaire qui l’avait jugé trop favorable à Hollande. Mais pour beaucoup, Désir manque de charisme et de vision pour s’installer à Solférino.

    La ruse de Cambadélis
    «Camba» n’a pas encore fait acte de candidature officiellement, mais c’est tout comme. Il dit attendre de savoir ce que Martine Aubry veut faire, ce qui peut le faire patienter longtemps. Ce n‘est pas la première fois que le député de Paris rêve de prendre le PS mais ses camarades ne l’imaginent pas forcément à ce poste. Il a même avancé dans les médias l’idée d’un ticket avec Harlem Désir… sans tenir le n°2 au courant.

    Le ticket du renouvellement
    Gaëtan Gorce, électron libre du PS qui a un moment soutenu Ségolène Royal, s’est jeté dans le grand bain: il a annoncé une candidature commune avec la conseillère de Paris Juliette Méadel. Il propose une co-direction, avec la parité à tous les étages et un renouvellement général. Une candidature avant tout de témoignage car le duo Gorce-Méadel n’a aucun courant structuré autour de lui.

    L’hésitation d’Hamon
    Débordé sur sa gauche par Arnaud Montebourg, par Mélenchon pendant la campagne présidentielle, le courant de Benoît Hamon, Un monde d’avance, ronge son frein. Mais, d’après les informations du Figaro, le ministre de l’Economie sociale et solidaire compte déjà déposer une contribution. Et si les résultats ne sont pas aussi bons qu’espérés sur la scène européenne, alors son courant pourrait déposer une motion.

    La motion Elysée?
    François Hollande a promis qu’il ne serait pas un «chef de clan» comme Nicolas Sarkozy et qu’il ne s’occuperait pas des affaires du parti. Peu probable toutefois qu’il regarde d’un œil lointain le prochain congrès. Car le prochain premier secrétaire pourrait lui mettre des bâtons dans les roues. Ses proches, notamment François Rebsamen et Stéphane Le Foll, penchent pour une motion étiquetée Hollande qui réunirait forcément une majorité des suffrages. L’inverse serait un acte de défiance au président nouvellement élu.

    >> Qui voyez-vous pour succéder à Martine Aubry? Donnez-nous votre avis dans les commentaires ou écrivez-nous à reporter-mobile@20minutes.fr

    M.P.

  • etnotredevenir-il-est-ou

     
    Vendredi 29 juin 2012 5 29 /06 /Juin /2012 13:26

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