• 29 décembre 2012

    fausse alerte vous pouvez sortir de vos abris,une fois!

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    Dimanche 30 décembre 2012 7 30 /12 /Déc /2012 00:52

    Paris XIVe: Un Papa Noël tout rouge PCF fait expulser des squatters rue du Château

     

    Expulsion du squat de la rue du Château, Paris XIVe, le 19 déc. 2012

    Quand le parti communiste expulse

    L’édition du jour du Parisien nous apprend que le Parti communiste a demandé (et obtenu !) l’expulsion de squatteurs d’un immeuble au 149, rue du Château dans le 14e arrondissement [le 19 déc.].

     

    Au-delà du changement de posture entre le parti qui prône la mise en commun des richesses dans le préambule de ses statuts et le parti propriétaire qui a visiblement beaucoup de mal à mettre en application ses principes, cette expulsion, sans décisions de justice et en plein hiver, pose de nombreuses questions juridiques.

    En effet, les forces de l’ordre seraient intervenues en « flagrance », suite à une plainte du Parti communiste, et les squatteurs doivent être poursuivis prochainement pour « dégradations de biens privés en réunion. »

     

    On espère pour lui que le Parti dispose de quelques preuves de ce qu’il avance, car les témoignages disponibles font plutôt état de personnes installées dans les lieux depuis plusieurs jours, donc bien au-delà du délai de flagrance. Les photos des affaires embarquées dans un camion montrent d’ailleurs bien la réalité du domicile des occupants. On attendra également quelques preuves de dégradations lourdes susceptibles d’être considérées comme un délit. J’avoue que j’ai des doutes.

    Les explications du secrétaire de la fédération de Paris ressemblent à toutes celles des propriétaires pris la main dans la vacance : qu’on se le dise, pour le propriétaire, un squat est toujours dangereux, quand bien même il viendrait d’être inauguré ! Au vu du nombre de sociétés immobilières détenues par le Parti communiste (ma préférée étant la SCI Leninvest…), ils doivent savoir également que le péril fait l’objet de dispositions légales permettant une évacuation immédiate quelle que soit la période de l’année. Les architectes de sécurité de la préfecture de Police de Paris, seuls habilités à déterminer le péril, ont des astreintes régulières pour être en capacité de faire des constats à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit en cas d’urgence. La procédure est purement administrative, le statut et la durée de l’occupation importent peu. Encore faut-il qu’il y ait péril !

    Si les communistes ont choisi la voie pénale, c’est bien parce qu’ils savaient ne pas pouvoir obtenir une expulsion pour péril.

    Dénoncer un squat politique mené par des militants anarchistes est bien beau, mais même dans le cas où ce serait vrai (et on peut avoir quelques doutes en l’espèce, vu l’absence de revendication et la tentative de négociation préalable) ça n’autorise pas pour autant à expulser. Il convient de rappeler que la politique n’est pas exorbitante du droit commun.

    Pourtant, Hélène Bidard, Présidente-Directrice-Générale de la Société Immobilière propriétaire de l’immeuble, donc celle qui porte la plainte a de fort beaux mots au Conseil de Paris pour parler de la crise du logement, qu’elle connaît bien en tant que présidente d’un bailleur social (SEMIDEP) :

    Par un vœu, notre groupe demande que la Ville mette à disposition tous les bâtiments vacants en sa possession, susceptibles d’être mis à disposition de l’hébergement d’urgence. Si nous parlons d’urgence, c’est que la situation ne peut pas attendre. Lorsque la vie de femmes et d’hommes est en jeu, il est de notre devoir d’agir avec conséquence, et de le faire vite.
    Les enjeux du logement sont cruciaux, ils répondent à un besoin absolument prioritaire pour les Parisiennes et les Parisiens. A nous d’investir pour se montrer à la hauteur de leurs attentes, et faire de Paris une ville pour tous.

     

    Visiblement, le Parti Communiste a plusieurs manière de comprendre le verbe « investir ».

     

    [Publié le 21 décembre 2012 sur le blog Un Militant.]



    NB: Hélène Bidard, présidente de la SEMIDEP (Société d’économie mixte immobilière interdépartementale de la région parisienne),est également présidente de la société immobilière Rochechouart, propriétaire du 149 rue du Château, société écran du Parti Communiste Français. La SEMIDEP avait déjà expulsé les mal-logés acharnés du 141 rue de Charonne.

     


    Son mari est Igor Zamichiei, secrétaire fédéral du PCF75.

     

     

     

     

     

    SOURCE/ SQUAT.NET


  • dimanche 30 décembre 2012

    Quel salaire pour (bien) vivre en Chine ?

    quel_salaire_pour_bien_vivre_en_chine_Alors que le coût de la vie augmente, combien faut-il désormais gagner pour vivre normalement en milieu urbain ? C’est la question que posait The Economic Weekly récemment.

    Où vit-on le mieux en Chine ? Faut-il faire sa vie à Kunming (Yunnan) ou à Zhengzhou (Henan) – au risque de devoir rogner sur son niveau de vie – plutôt qu’à Pékin ou à Shanghai, villes où les carrières sont les plus prometteuses mais où la bataille de l’emploi est plus féroce ? Un choix qui hante nombre de jeunes diplômés chinois, de plus en plus confrontés au chômage (environ 12 à 13 % des 6 millions d’étudiants qui rentrent chaque année dans le marché du travail).

    D’après les résultats d’un appel à témoignages, diffusé sur le web chinois, il faut au moins un salaire mensuel équivalent à 10000 yuans pour vivre normalement dans les mégapoles de la côte-est, et environ 8000 yuans dans les villes dites de second rang (Suzhou, Wenzhou, etc.). Des niveaux de rémunération qui prennent en compte, outre les frais de vie au quotidien, d’éventuels remboursements d’emprunts pour un foyer (achat d’un appartement, d’une voiture, etc.), une épargne-retraite et une bonne assurance santé.

    Vaut-il mieux gagner 15000 RMB ou 5000 RMB ?

    Pour autant, ce seul critère lié au niveau de salaire suffit-il à vivre bien en milieu urbain ? Une enquête menée par The Economic Weekly tend en effet à montrer, dixit,« qu’un jeune diplômé qui touche 15000 yuans par mois vit avec plus de contrariétés {liées au stress et au rythme de vie} qu’un autre qui en gagne 5000 ». Et de mettre en avant plusieurs témoignages de jeunes urbains qui viennent appuyer cette thèse.

    Un certain Li Shang (27 ans) d’abord, consultant comptable à Pékin, qui justement perçoit un salaire 15000 yuans mais dit « sacrifier sa santé » à gagner cet argent. Il avoue avoir passé les trois-quarts de ses vacances à seulement récupérer du stress imposé au bureau. Et ne profite pas de son argent disponible. Il préfère – comme de nombreux Chinois inquiets de leur avenir ou non satisfaits de leur vie professionnelle – mettre (beaucoup) de l’argent de côté (près de 80 % de ce qu’il gagne !).

    4672 Yuans en moyenne à Pékin

    Yang Yang, citée par l’hebdomadaire, gagne 3000 yuans à Kunming. Elle vit encore chez ses parents – ce qui par conséquent lui économise un loyer – et à l’inverse de Li Zhang, avoue ne pas stresser pour son avenir et vivre confortablement. Elle pense sous peu acheter un logement pour lequel elle prévoit des mensualités de remboursement égales aux deux-tiers de ses revenus.

    M. Cao quant à lui, installé Zhengzhou, avoue à The Economic Weekly, avoir du mal à joindre les deux bouts. Payé à la commission, il ne perçoit depuis août que 1750 yuans par mois, faute de commandes. Son épouse « gagne plus », dit-il « C’est pourquoi je me suis marié, seul c’est trop difficile {en Chine} ». Aller travailler à Pékin ou à Shanghai ? Cet homme y a déjà songé mais le coût de la vie sur place – notamment les frais d’éducation pour son enfant - est trop élevé. Impossible donc de bouger.

    D’après le bureau national des statistiques, les salariés chinois les mieux rémunérés sont à Pékin (4672 yuans/mois de salaire net moyen – chiffres de 2011) et Shanghai (4331 yuans) contre moins de 3000 yuans pour un salarié du Henan, du Hunan, du Yunnan ou du Gansu. L’étude ne mentionne pas le salaire moyen dans le Guizhou, le Xinjiang et le Tibet, régions les plus à la traine économiquement.

     (Extrait de "Aujourd'hui la Chine")

    * Conversion : 1 € = 8,2415 yuans - Ainsi le salaire moyen à Pékin est d'environ 560 € !

     

    Posté par jl boehler à 11:07 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
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  • Dimanche 30 décembre 2012 7 30 /12 /Déc /2012 12:32

    http://www.routard.com/images_contenu/communaute/photos/publi/134/pt133635.jpg

     

    Si vous avez l'occasion de traverser la cour du Palais Royal un mercredi midi, vous y verrez peut-être devisant quelques augustes personnalités dans l'attente que le canon tonne son midi net pour mettre leur pendule à l'heure.

    Les uns sont du Conseil Constitutionnel et disent vérifier la constitutionalité des lois, les autres sont du Conseil d'État qui vérifie que le droit est droit et que nulle torsion surtout tirant vers bâbord ne le sort de son axe théorique, lequel est bien pratique pour les gens qui ont les idées ancrées à tribord.

    Qu'ils aient domicile au palais Royal porte en soit, si ce n'est sens, au moins ironie historique.

    A quoi ça sert ces machins à cravates et à cire fondue ?

    Donnons un exemple tiré dans l'actualité.  Roger, cet archiviste des repères historiques éclairés par le moment présent, ressort avec beaucoup d'à propos cet élément dont les suites sont toujours d'actualité lien ici:

     "En octobre 2011, Sarkozy et son gouvernement des riches et du patronat ont taxé de 35 euros le salarié qui se défend devant le Conseil de prud'hommes et de 135 euros sa procédure devant la Cour d'appel.

    Pour le Syndicat des avocats de France, pour la CGT et FO, ces taxes portent atteinte au principe républicain de la gratuité de la justice. Ils ont donc établi un recours devant le Conseil d'état, la plus haute juridiction administrative française.

    Le Conseil d'état vient de leur répondre en rejetant leurs prétentions, car la loi a été voté par le Parlement et "le législateur a entendu établir une solidarité financière entre les justiciables dans le but d'intérêt général d'assurer le financement de la réforme de la garde à vue". "

    http://s3.e-monsite.com/2011/01/30/11/loi.jpg 

    Décembre 2012, le Conseil Constitutionnel au nom du même principe d'égalité des citoyens déclare que la taxation des hyper revenus hors norme humainement mesurable est inégalitaire et donc, il censure le texte voté par un autre parlement mais tout aussi légitime devant la Constitution que celui qui met un ticket d'entrée pour accéder aux prud'hommes.

    Pas inutile de rappeler ici qui sont les membres de ce conseil.

    Imagine camarade que les papes qui sacralisent depuis des siècles tous les Depardieu au lieu d'être remplacé à bout d'usage et d'usure le soit tous les cinq à sept ans. Comme ils ont un entourage médical de qualité, ils vivent plus longtemps que la moyenne des manants et intègrent "Ad vitam aeternam" les appartements palaçomonarchiques.

    Imagine que chacun d'eux et à tour de rôle avec le patron des congrégations de la doctrine de la foi du palais Bourbon, le patron de la sainte inquisition du palais du Luxembourg , puis autour du secrétariat du concile réuni à la maison Matignon désigne un des membres du collège.

    Question : quelle est la probabilité pour qu'un prêtre ouvrier en mission dans les hauts fourneaux de Lorraine ou chez les marins pêcheurs bretons ait une chance de voir une de ces préconisations retenues par ce subliminal sacré collège" ?

    Aussi certain que de voir la canaille élu à la présidence du Jockey Club, aucune.

    Pas question ici de venir au secours du Blumollet'jazz band ou de prendre les armes pour aller défendre les décisions des eurosociaucrates mais juste de pointer que  ce bon vieux Marx (encore lui) et quelques uns de ceux qui ont planché sur ses travaux pour les enrichir avaient fichtrement raison. Nos caciques du Palais Royal viennent comme étrennes à la rente et à l'accumulation en tout genre de le confirmer : l'état est bien un outil de domination d'une classe sur une autre.

    La dictature du prolétariat n'est plus à l'ordre du jour mais celle du capital et ceux qui tiennent les rennes du rapport social d'exploitation exercent une dictature bien plus féroce et d'autant plus durable qu'elle paraît au plus grand nombre être dans l'ordre des choses.

     

    http://img.over-blog.com/320x318/1/18/15/06/Dossier13/NOM-Capital-j.jpg

     

    Si seulement l'année qui s'engage arrivait à fêler le moule, casser les arceaux et commencer à pousser les murs, cette Révolution que certains, l'âge les racornissant ont perdue de vue, que d'autres désespèrent de voir pointer et que d'autres encore comme La canaille persiste à vouloir épauler ferait de beau progrès.  

    Les institutionnels de la politique, tout ceux qui veulent être comme les autres compris, parce qu'ils s'alignent sur l'ordre établi, s'inscrivent tous sans exception dans l'acceptation de ce que ces deux conseils promulguent.

    En 2013, être révolutionnaire c'est persister à vouloir casser cet ordre.

    Ce sont les masses qui font qui l'Histoire surtout quand les peuples s'en servent pour casser les icones. 

    12-12-28--Panneau-3-Cler.jpg

     

     

     

    *Ce canon est ce qu’on nomme une méridienne (ou un canon méridien, canon solaire ou canon de midi), c’est à dire un canon qui servait à indiquer midi pile pour avertir les gens mais aussi pour leur permettre de régler leurs montres personnelles à une époque où elles étaient souvent déréglées.

    Le système, qui intègre une loupe et un cadran solaire, permet que le passage du soleil sur le méridien mette le feu à la petite quantité de poudre posée sur le canon, qui retentit alors.

    Celui du Jardin du Palais Royal est installé sur le méridien de Paris, qui passe également par l’Observatoire de Paris.

     
     

  • Diam's Trierweiler : les deux pétasses de l' année 2012

     
    Ispisdicounas!

    Oops !

    Dans la vaste catégorie Arts et spectacle, la rappeuse Diam's arrive en tête avec 58% des voix. 
    Un score qu'elle doit probablement à son retour dans la lumière avec la sortie de son autobiographie dans laquelle elle parle de sa conversion à l'Islam. 
    Elle est suivie de la compagne du chef de l'État, Valérie Trierweiler, qui récolte 57% des suffrages. 
    Médaille de bronze de cette catégorie : Bernard-Henri Lévy avec 54%. (Ah ah ah)


    Shut her up !

     
    Valoche a trop d'heure de vol derrière elle pour jouer les jeunes filles en fleurs. 
    On croyait qu'elle avait des connaissances dans le domaine politique. 
    Sa vraie personnalité s'est révélée quand les conseillers en com n'avaient voix au chapitre.
    Elle parle encore et toujours d'elle. 
    On ne peut pas devenir altruiste quand on a été une égocentrique pendant 47 ans.
    La dernière dame de France occupe toujours un bureau à l'Élysée à nos frais, elle continue de se mêler de la politique sans être élue. La seule chose que l'on peut tolérer d'elle : Le silence.


    Voilà par quoi est représenté notre pays

    Valérie Trierweiler n'a plus le  droit de mettre ses pieds dans les affaires de l'Elysée.
    Vous avez vu notre président (qui se lève tôt) à Rungis, seul?
    Madame aurait elle du mal à lever son séant?
    Voir notre président comme ça j'en aurai presque mal au coeur.
    Il était pitoyable.
    On aurait dit un plouc en puissance.