• 17 juin 2013

    Ayrault et les retraites, le temps des adjectifs

    Jean-Luc MELENCHON sur son blog

     

    Ayrault et les retraites, le temps des adjectifs

    Le temps des funérailles, ils s’étaient donné des mines d’héritiers de Pierre Mauroy. Certes j’avais bien souri de voir François Hollande, l’homme qui écrivait contre le programme commun et la politique de gauche de Mauroy dans les années 80, faire mourir une deuxième fois l’ancien premier ministre en faisant son éloge pour la politique de rigueur sans dire un mot des conquêtes sociale de 1981. Signé furax : il aurait dû parler de la retraite à soixante ans une semaine avant de l’enterrer elle aussi. Pas un des plumitifs de service ne fit le rapprochement. Quel petit filou ce François ! Depuis cette pantalonnade, le « rapport Moreau » est tombé. Il se confirme avant tout que les pleureurs professionnels n’étaient bien, une fois de plus, que des cyniques sans principes. Mauroy avait été le premier ministre de la retraite à soixante ans. Ayrault sera son fossoyeur. Non seulement il avalise toutes les lois scélérates de la droite en la matière mais il va les aggraver. Pire que Balladur et Fillon : Jean-Marc Ayrault. Pire que Sarkozy : François Hollande. Un gouvernement de "gauche" va pour la première fois en France décider de reculer l'âge du départ en retraite. Voilà la certitude. Le reste est un habillage. Car le gouvernement a beau jouer les Tartuffe en s'abritant derrière le « résultat des négociations entre partenaires sociaux », on sait déjà qu'il compte suivre les grandes lignes de ce « rapport ». En page 18 du « Monde », dans un coin sans importance, ce pauvre Ayrault débite ses habituelles phrases creuses sculptées comme de l’antique. Mais les dés sont jetés. Le rapport Moreau est un rabâchage sans imagination des mantras les plus éculés. Depuis vingt ans surgissent des gugusses de cette sorte qui prétendent « sauver notre système de répartition » en le démolissant. Les vieux refrains sont de retour : accroître la durée de cotisation et baisser les pensions. Une politique absurde et injuste par essence. Absurde car l'âge moyen de cessation d'activité en France étant inférieur à 59 ans ce sera au système de chômage et de pré-retraite de prendre en charge le différentiel toujours plus grand avec celui de départ à la retraite…

    Le plan de réforme des retraites est donc aussi un plan de ruine des comptes sociaux. Demain les mêmes menteurs et hypocrites viendront « sauver notre régime d’indemnisation » en supprimant les indemnités et « sauver notre système de santé » en réduisant l’accès aux soins de chacun. Mais en se gardant bien de dire que la principale cause de déséquilibre des comptes est leur politique. Et que le principal bénéficiaire de leur « réforme » est le secteur marchand : retraite par capitalisation, assurances privées, cliniques privées. Quant à la baisse des pensions, elle va mettre dans une situation toujours plus difficile des millions de retraités dont le niveau de vie ne cesse de se détériorer. Tout cela suit la rengaine de la droite : "on vit plus longtemps donc on doit travailler plus longtemps". Partout où de tels sottises ont été appliqués on observe un recul de l'espérance de vie en bonne santé. Parfois c’est l’espérance de vie tout court qui régresse. Il y aurait pourtant une toute autre logique à mettre en œuvre. D’abord développer l’emploi par une politique de la demande et des grands projets comme l’économie de la mer. Ensuite et à court terme : chercher les ressources là où elles se sont enfuies depuis trente ans c'est à dire dans les profits non investis. Il y a là largement de quoi combler les 20 milliard de déficit prévus d'ici 2020, si l’on accepte l’idée très audacieuse que les prévisions de déficit des soi-disant spécialistes vaillent mieux cette fois-ci que les précédentes. De toute façon l'équilibre du système par répartition est de l'aveu même du premier ministre, assuré dès 2035 en raison du dynamisme de notre démographie. Quelle bonne nouvelle ! Elle ne soulève pourtant guère de curiosité ni de commentaires… Nous y reviendrons le moment venu. Car c’est une bataille de mouvements et de pilonnage qui commence. Déjà le parti médiatique a commencé à asséner en boucle les habituels arguments pour pousser des cris catastrophistes, opposer les jeunes aux vieux, les fonctionnaires aux salariés du privé et ainsi de suite. Ce sont les préparations d’artillerie médiatiques classiques comme nous les avons déjà vécues. Il faut laisser passer ce premier feu. Il n’imprimera pas. Il est au contraire intéressant de laisser la médiasphère se déconsidérer une fois de plus par son embrigadement. Le dégoût et la méfiance sont déjà acquis dans la mesure où tout cela est de la redite. Les gens savent qu’on les prend pour des imbéciles et ils seront mieux disposer à écouter des solutions alternatives. Nous n’aurons aucun mal à les produire puisqu’il n’y a strictement rien de neuf dans le « débat ». Les syndicats vont se mettre en mouvement et nous aussi en charge progressive. Nous aussi, à leur suite. Il est possible que le gouvernement dispose du nombre de godillots suffisant pour faire passer cette nouvelle forfaiture. Mais les syndicats vont agir avant. La CGT, FO et SUD ne vont pas laisser faire. Et il n’est pas assuré que l’UNSA et la CFDT accepte de servir la soupe cette fois-ci. Venant après l’amnistie refusée, les cadres syndicaux vont finir leur décrochage d’avec le PS et ses arnaques et ils se tourneront franchement de notre côté à l’heure des bulletins de vote de représailles en mars et mai prochains. Nous avons un peu de temps devant nous. Pas beaucoup car le gouvernement veut avoir bouclé son affaire en septembre.

    Bien sûr Jean Marc Ayrault a déjà pris la pause et sucé longuement ses mots pour annoncer et même exiger une « concertasssssion». Attention pas n’importe quelle « concertassssion» ! Une « concertassssssion » très spéciale. Qu’on en juge ! Le formidable premier ministre de François Hollande qui se prépare à liquider un acquis social historique de la gauche lui attribue quatre adjectifs, pas un de moins. Matin ! Quel haut niveau d’exigence ! Et quelle plume pour le dire ! Certes il est loin le temps ou le premier ministre ou ses séides disposaient de la page une du « Monde »  pour réciter ce genre de balivernes ! Ici ce texte fondateur et inoubliable dans l’histoire du PS au pouvoir doit être recherché page 18 du journal de révérence (quart gauche du haut de la page) ! Bref, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. La concertassssion de monsieur Ayrault, prise en sandwich entre la mauvaise volonté syndicale à se couper la gorge et l’urgence du calendrier parlementaire exige donc une pluie d’adjectifs palliatifs pour cache misère. Ce doit être une concertation : 1) « dense » 2) « construite » 3) « ouverte » et même, soyons fous : 4) « sincère » ! En tous cas l’essentiel est de se manier le train ! Car la loi de finances de la sécurité sociale en cours doit pouvoir intégrer les coupes qu’organisera la « réforme ». Car ne l’oublions pas : tout ceci n’a de sens que par rapport aux exigences de la « Commission européenne » pour les comptes publics de 2014 et 2015. Sinon quel besoin de se hâter de la sorte ? Comme dirait Hollande la Commission n’a pas à nous dire ce que nous devons faire puisque nous le faisons déjà !

     

    Posté par lino83 à 08:49 - -

  • 17 juin 2013

    Ayrault et Hollande, les nouveaux Américains

    16juin 13

     

    Ayrault et Hollande, les nouveaux Américains

    Jean-Luc MELENCHON sur son blog
     

     

     

    Fanfares ! Fanfares ! Le mandat de la Commission européenne pour négocier avec les Etats-Unis la formation d’un Grand Marché Transatlantique, ne verra pas le régime des biens culturels inclus dans cette négociation. C’est une bonne nouvelle. Elle prouve que l’on peut bloquer les plus grandes machineries du moment où l’on a une volonté politique claire et affirmée haut et fort comme l’a fait Aurélie Filippetti. Le silence d’Ayrault et son absence de la scène a sans doute aidé à rendre crédible la détermination de la ministre de la Culture. Ceci étant posé, voyons la situation réelle : la France a accepté l’ouverture de la négociation et donc le principe même du Grand Marché Transatlantique ! C’est consternant ! Le candidat Hollande n’en avait jamais parlé dans sa campagne. Le premier ministre ne l’a jamais évoqué dans un de ses discours et notamment pas à l’occasion de celui qu’il a prononcé pour son investiture devant l’Assemblée. L’Assemblée Nationale elle-même n’en a jamais débattu. Cela ne dérange personne parmi les psalmistes de la démocratie et des droits de l’homme. C’est pourtant une bifurcation majeure du cours de l’histoire entre les deux rives de l’Atlantique. C’est l’annonce d’une révision de fond en comble de tout le système des normes commerciales, sociales et écologiques de nos pays. C’est la fin de l’espérance de pouvoir modifier le contenu libéral de la construction de l’Union européenne puisque le deuxième tour de verrou est donné avec les règles du Grand Marché Transatlantique. Tout cela est tellement consternant qu’on comprend mieux pourquoi la sonnerie des trompettes de victoire est si forte ! Elle constitue le stade suprême de l’enfumage ! Cherchez dans la presse la moindre référence au fait que cette négociation est ouverte sans que jamais le moindre mandat à ce sujet n’ai été débattu dans une assemblée française ! Voilà bien une démonstration de ce que dénonce Edwy Plenel : l’habitude de la servitude devient une culture active ! Le système médiatique, par paresse, par acceptation aveuglée de l’idéologie dominante, ne se contente pas de taire : il masque ! Il est vrai que les solfériniens ont joué fin pour tromper tout le monde. Ils savent qu’une partie des députés socialistes n’auraient jamais voté pour que ces négociations existent. Et ils savaient que les députés EELV non plus ne l’auraient pas fait. Donc ils ont tout simplement réservé le débat à la seule question de l’exception culturelle. La droite et les médias ont fait l’autre moitié du travail : enfumer et acclamer. Comprenons-nous bien, Aurélie Filippetti a fait son travail. Elle l’a fait dans le cadre créé par la capitulation décidée par Ayrault et Hollande. Ces deux-là sont responsables de cette première absurdité : la France dos au mur pour défendre son droit à avoir une production culturelle indépendante. Ça commence mal !

     

    Posté par lino83 à 08:45 -

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    Arnaud Montebourg lance son plan pour aider les entreprises à se relocaliser

    IndustriePublié le vendredi 14 juin 2013

    Le ministre du Redressement productif a présenté le 14 juin 2013 son plan en faveur de la localisation et de la relocalisation productive. Au programme : un logiciel d'aide à la décision, une base de données sur les avantages compétitifs des bassins d'emploi et des commissaires à l'investissement dans chaque région.

    Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a présenté le 14 juin 2013 son initiative en faveur de la localisation et de la relocalisation productive, inspirée du "reshoring" mis en place aux Etats-Unis.
    L'objectif : aider les entreprises qui souhaitent installer leur production en France. Plusieurs mesures vont être mises en place, dans le cadre de cette "cellule de relocalisation", comme l'a appelée le ministre. Un logiciel d'aide à la décision, intitulé Colbert 2.0, va ainsi être mis en ligne. A partir d'une cinquantaine de questions qualitatives et quantitatives, il permettra aux entreprises de connaître les raisons pour lesquelles elles doivent rester ou venir en France. Il renverra également sur une liste d'aides dont les entreprises peuvent bénéficier et de contacts. Le site devrait être accessible gratuitement en juillet. Par ailleurs, le ministre veut mettre à disposition de ces entreprises une base de données répertoriant les caractéristiques et avantages compétitifs des 320 bassins d'emploi français.
    Par ailleurs, des "commissaires à l'investissement", sur le modèle des commissaires au redressement productif, seront désignés par les préfets de région pour accompagner les entreprises dans leur objectif de relocalisation. Des mesures financières sont également prévues. 50 millions d'euros, issus du fonds alloué à la revitalisation des sites industriels fermés, seront ainsi affectés à la relocalisation. Et des aides à la réindustrialisation, dans une enveloppe de 160 millions d'euros, pourront également être "de plus en plus utilisées", signale le ministère. La banque publique d'investissement devra aussi jouer le rôle d'accélérateur de financement.
    Une étude réalisée par le cabinet Sémaphores auprès de 30 entreprises qui ont relocalisé ces trois dernières années fait ressortir que les entreprises ont davantage besoin d'accompagnement que de nouvelles aides, et d'un interlocuteur unique. "Il actionnerait des démarches d'appui et conseil spécifiques, déterminés et diagnostiqués conjointement avec l'entreprise. Ensuite, il mobiliserait in fine, 'à la carte', les catégories d'aides directes les plus adaptées, parmi celles existantes : immobilières, financières, à l'innovation, à l'investissement", détaille l'étude.
    Pour Arnaud Montebourg, "le temps de la reconquête industrielle est venu". Le ministre espère décrocher 1.000 nouvelles implantations industrielles d'ici à 2017, dont 300 d'entreprises non encore présentes en France. Pour l'heure, le phénomène reste marginal : selon le chercheur Olivier Bouba Olga, on compte environ une relocalisation pour dix délocalisations.
     

    Emilie Zapalski


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    17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 00:50

    L'école du Larzac fête ses 40 ans


    Quarante ans après sa création pendant la lutte, l'école est toujours debout et continue d'accueillir les enfants du Nord du Plateau.

     

    Le contexte a pourtant bien changé. On connaît la difficulté pour les petites écoles en milieu rural de se maintenir de nos jours... l'école du Larzac n'y échappe pas. Ainsi, depuis quelques années, après la suppression de plusieurs demi-postes, il ne reste plus qu'une seule institutrice pour un effectif de seize enfants de 2 ans et demi à 11 ans. Autant dire que c'est un sacré enjeu de dispenser un enseignement aussi varié, ce qu'elle réussit avec brio pour la plus grande satisfaction des parents et des enfants. Elle est aidée dans sa tâche par des assistantes maternelles dont la célèbre Céline que certains lecteurs trentenaires auront eux-mêmes connu.

    A chaque rentrée, il est vrai que les parents tremblent en se demandant si les effectifs suffiront à la maintenir. On se livre à des comptes tout au long de l'année : un tel va partir, un autre arrive, et cela fait maintenant plusieurs années que l'effectif se maintient avec un recrutement très important sur la commune de La Roque Sainte-Marguerite (Pierrefiche, La Resse).

    Au vu de l'éloignement de cette commune, autant dire que les parents concernés tiennent vraiment à cette école qui épargne à leurs enfants un trajet de plus d'une demi-heure s'ils devaient être scolarisés à Millau. Mais voilà, pour la commune de Millau, cette école coûte cher proportionnellement au nombre d'enfants qui y sont scolarisés. On a entendu des élus en charge de la scolarité à Millau souhaiter sa fermeture – la notion de service public devenant un vague souvenir... Pour le moment cependant, la municipalité socialiste en place tient un discours de soutien. Mais qu'en sera-t-il s'il fallait entièrement refaire les locaux (un préfabriqué de 40 ans ne peut pas être éternellement rafistolé !) ?

    Un nouveau danger a guetté cette école récemment : l'amiante. Des études viennent d'être menées sur l'école. Le moindre danger pour les enfants aurait pu mener à sa fermeture immédiate. Le résultat vient de tomber, il est rassurant : « L'unique problème concerne un pan de mur extérieur qui est embouti et dont la réparation est déjà programmée ». Ouf !

    Globalement, la difficulté pour cette école aujourd'hui c'est d'être à la fois rattachée à une commune de 22000 habitants (Millau) tout en ayant des caractéristiques d'école de village.

    Cela pose des problèmes pour la réforme des rythmes scolaires par exemple où il faudrait un régime spécifique, mais pour seize enfants concernés, la première proposition de la mairie a été que l'école du Larzac serait la seule de Millau qui ne pourrait bénéficier d'activités périscolaires. La PAELLA, (L'association des PArents d'ELèves du LArzac) va donc suivre avec attention les consultations pour sa mise en place à la rentrée 2014.

    L'école du Larzac a un secteur de recrutement sur différentes communes : Creissels (partie Nord-Ouest), Millau et La Roque Sainte-Marguerite ce qui
    oblige celles-ci à se coordonner pour les frais, cela pose aussi des problèmes. Concernant la cantine par exemple, les enfants habitant la commune de La Roque ont des tarifs beaucoup plus élevés que ceux de Millau, malgré de nombreuses démarches effectuées par les parents auprès du maire. Pourtant, ces trois communes font partie de la même communauté de communes Millau Grands Causses,... mais l'Ecole du Larzac est toujours dans la case « autre » et le système administratif ne sait pas bien gérer....

    Cet état des lieux ne semble pas très reluisant. Pourtant, les parents et les enfants ne changeraient d'école pour rien au monde, la voir fermer serait une déchirure ! Malheureusement, nous ne représentons que dix familles et nous nous sentons bien seuls parfois pour gérer tous ces enjeux.

     

    C'est aussi pour toutes ces raisons que nous avions envie d'organiser cet anniversaire des quarante ans de l'école : nous avons besoin de sentir que l'école de nos enfants est plus qu'un lieu de scolarisation, et que nous ne sommes pas qu'une poignée à y avoir encore des projets ! Offrir à nos enfants une scolarisation quasi « familiale » à un si petit nombre est une vraie chance. Et le site de l'école de la ferme de l'hôpital du Larzac reste un cadre exceptionnel, il y a toujours les fameuses « cabanes » où les enfants se régalent de jouer et d'y élire chaque année un nouveau maire !

    Des projets, il y en a : pourquoi ne pas proposer une nouvelle construction polyvalente (qui puisse aussi servir à des associations sportives, pour des fêtes, un centre aéré...) en construction écologique à la place des ces vieux préfabriqués ? On n'est pas obligé d'être parent pour participer à la réalisation de ce projet, chacun est bienvenu.

    Bref, nous serons heureux d'accueillir le 22 juin prochain à l'école tous ceux qui se sentent liés à elle pour un grand pic-nic convivial, plein de retrouvailles, avec les animations que chacun peut proposer ... un beau moment à partager ensemble !

    En cas de pluie, Serge et Claire nous proposent gentiment de nous réfugier dans leur grande ferme à Brunas.

    Contact pour s'inscrire le 22 juin, proposer des animations et/ou un coup de main : marie.javayon@laposte.net Merci

    Catherine PIMENTA
    Article paru dans G
    LL

    SOURCE / LARZAC.ORG

     

  • lundi 17 juin 2013

    Fête de la musique à Steige

    affiche

    A consulter : Programme

     

    Posté par jl boehler à 00:01 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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