• 28 juin 2013

    AVESNES SUR HELPE - L'Ecole Primaire Supérieure de Jeunes Filles

    AVESNES-L'Ecole supérieure de jeunes filles (4)

    J'ai déjà édité de nombreux articles sur cette école primaire supérieure (EPS). Voici néanmoins de nouvelles cpa et documents photos inédits (années 20 et 30). A cette époque, le programme de l'enseignement primaire supérieur comprenait la géométrie, le dessin linéaire et l'arpentage, des éléments de sciences physiques et sciences naturelles avec une finalité pratique (voir cpa ci-dessus), l'apprentissage du chant et une initiation à l'histoire et à la géographie, plus spécialement celles de la France.

    AVESNES-L'Ecole supérieure de jeunes filles (2)

    Cet enseignement était suivi par les élèves à la suite de l'école primaire élémentaire proprement dite, mais relevait des écoles primaires et non de l'enseignement secondaire. Cet enseignement était donné soit dans les écoles primaires sous forme de « cours complémentaires », soit dans des établissements scolaires spécifiques appelés dès lors écoles primaires supérieures (EPS). Les écoles primaires supérieures sont finalement supprimées en 1941. Les écoles primaires supérieures, les écoles pratiques du commerce et de l'industrie et les cours pratiques deviennent des «collèges modernes » ou des « collèges techniques ».
     

    Les trois photos ci-dessous nour montrent des groupes de jeunes filles et jeunes femmes à l'EPS de jeunes filles d'Avesnes, durant l'année scolaire 1932-1933

    Ecole Primaire Supétrieure de jeunes Filles Avesnes© Musée national de l'Éducation - CNDP

    Ecole Primaire Supérieure de Jeunes Filles© Musée national de l'Éducation - CNDP

     Ecole Primaire Supérieure de Jeunes Filles© Musée national de l'Éducation - CNDP

    Vous pouvez retrouver mes différents articles en cliquant sur le lien ci-après :

    http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/05/09/21094282.html

    Pour en savoir plus sur ce type d'établissement, cliquer ICI

     


  • Sans papiers : Courrier de la CGT au Préfet du Nord...

    http://www.metrofrance.com/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$5xsyolpyvcmqhmsfj06qs5jfo4mfir6/09.jpegMonsieur le Préfet, 

    Notre syndicat organise les salariés à partir de leurs activités sur le lieu du travail avec parmi eux des travailleurs Sans Papier pour qui nous avons eu l’occasion à plusieurs reprises d’interpeller ou de rencontrer vos services.

    Nous vous avons prouvé notre sérieux dans le dépôt des dossiers. Pour autant, il ne nous semble pas que cela soit pris en compte dans les choix effectués pour régulariser les situations que nous vous soumettons. (Diaby Lamine, Sumbi Thérèse, Alouani Nadil, Nadia Rahmouni, Diaby Mohamed Lamine)

    Il apparait qu’il en est de même pour nos camarades du Comité des Sans Papiers du Nord.

    Nous les avons rencontrés ce lundi 17 juin 2013. Comme eux, nous vous demandons de respecter la parole donnée lors du mouvement des grévistes de la faim, à savoir : 

    - Le droit à la défense argumentée des dossiers.

    - Un droit légitime à exercer en préfecture ou devant la CODRESE.

    Nos camarades ont cessé ce mouvement d’action de grève en toute confiance avec pour objectif d’avancer dans une construction commune. 

    Ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui.

    Dans l’attente d’une réponse favorable, veuillez agréer Monsieur le Préfet, nos salutations syndicales.

    Pour l'Union Départementale

    CGT du Nord

    Vincent Delbar

    Secrétaire Général

     


  • 27 juin 2013

    Moyen Age européen

    Moyen Age européen

    par Serge Halimi, juillet 2013 Le monde diplomatique

    Les politiques économiques imposées par la défense de l’euro sont-elles encore compatibles avec les pratiques démocratiques ? La télévision publique grecque fut créée au lendemain d’une dictature militaire. Sans autorisation du Parlement, le gouvernement qui exécute à Athènes les injonctions de l’Union européenne a choisi d’y substituer un écran noir. Avant que la justice grecque suspende la décision, la Commission de Bruxelles aurait pu rappeler les textes de l’Union selon lesquels « le système de l’audiovisuel public dans les Etats membres est directement lié aux besoins démocratiques, sociaux et culturels de toute société ». Elle a préféré cautionner le coup de force, plaidant que cette fermeture s’inscrivait « dans le contexte des efforts considérables et nécessaires que les autorités fournissent pour moderniser l’économie grecque ».

    Les Européens ont fait l’expérience des projets constitutionnels rejetés par le suffrage populaire et néanmoins entérinés. Ils se souviennent des candidats qui, après s’être engagés à renégocier un traité, le font ratifier sans qu’entre-temps une virgule en ait été changée. A Chypre, ils ont failli subir la ponction autoritaire de tous leurs dépôts bancaires (1). Une étape supplémentaire vient donc d’être franchie : la Commission de Bruxelles se lave les mains de la destruction des médias grecs qui n’appartiennent pas encore à des armateurs, dès lors que cela permet de licencier séance tenante deux mille huit cents salariés d’un secteur public qu’elle exècre depuis toujours. Et de tenir ainsi les objectifs de suppressions d’emplois dictés par la « troïka (2) » à un pays dont 60 % des jeunes sont au chômage.

    Cet acharnement coïncide avec la publication par la presse américaine d’un rapport confidentiel du Fonds monétaire international (FMI) qui concède que les politiques mises en œuvre en Grèce depuis trois ans se soldent par des « échecs flagrants ». S’agit-il d’une méprise uniquement imputable à des prévisions de croissance enjolivées ? Sans doute pas. D’après le décryptage que fait le Wall Street Journal d’un texte verbeux à souhait, le FMI admet qu’une « restructuration immédiate [de la dette grecque] aurait été meilleur marché pour les contribuables européens, car les créanciers du secteur privé ont été intégralement remboursés grâce à l’argent emprunté par Athènes. La dette grecque n’a donc pas été réduite, mais elle est dorénavant due au FMI et aux contribuables de la zone euro plutôt qu’aux banques et aux fonds spéculatifs (3) ».

    Ainsi, ces derniers se sont dégagés sans perdre un centime des prêts qu’ils avaient consentis à Athènes à des taux d’intérêt astronomiques. On conçoit qu’une telle maestria dans le dépouillement des contribuables européens au profit des fonds spéculatifs confère une autorité particulière à la « troïka » pour martyriser un peu plus le peuple grec. Mais après la télévision publique, ne reste-t-il pas des hôpitaux, des écoles, des universités qu’on pourrait fermer sans coup férir ? Et pas seulement en Grèce. Car c’est à ce prix-là, n’est-ce pas, que l’Europe tout entière tiendra son rang dans la course triomphale vers le Moyen Age…

    Serge Halimi

     

    Posté par lino83 à 19:51 -

  • ROSEMAR

     
     
    Jeudi 27 juin 2013 4 27 /06 /Juin /2013 21:15

     

    amorgos-5

     

     

    En ce temps-là, j'avais vingt ans, enfin, plutôt dix-huit : je venais de passer mon bac et je découvrais pour la première fois la Grèce avec des copains de classe : c'était les grandes vacances ! Nous étions cinq, deux filles et trois garçons et nous partions à l'aventure : voyage en train jusqu'à Athènes où nous avions prévu de louer une voiture pour sillonner la Grèce.

     

    Quelle épopée ! On peut le dire ! Le voyage nous a d'abord conduits à Venise pour une visite d'une journée : j'en garde un souvenir ébloui, même si l'étape fut brève... des palais somptueux, des couleurs radieuses, des paysages pleins de charmes.

     

    Le périple à travers la Yougoslavie fut vraiment épique : des trains bringuebalants, inconfortables, bruyants nous emmenèrent enfin à Athènes, au pied de l'Acropole : là recrus de fatigue, il nous fut difficile de trouver le sommeil : seuls les trois garçons s'assoupirent rapidement avec de légers ronflements. Une première nuit à la belle étoile dans des sacs de couchage, au milieu des bruits de la ville d'Athènes, on ne peut qu'en garder un souvenir inoubliable...

     

    Pendant un mois, nous avons pu visiter les lieux les plus célèbres de la Grèce antique : Delphes et la vallée des oliviers, Olympie et son sanctuaire, Dodone, les météores...

    Tantôt nous dormions dans de petits hôtels borgnes, tantôt nous passions des nuits à la belle étoile, des nuits merveilleuses souvent mais parfois agitées et perturbées par des moustiques qui nous ravageaient le visage et le corps.

     

    La découverte de la Grèce fut un émerveillement, malgré les conditions précaires du voyage : l'Acropole d'abord, ses temples, ses escarpements, le Parthénon, les Propylées, les caryatides.

     

    Le site de Delphes, ses paysages abrupts, son soleil de plomb... les Phédriades,la vallée des oliviers, le temple d'Apollon, la Tholos, le théâtre, le stade, la célèbre statue de l'aurige de Delphes...

     

    Olympie , sa richesse et son chaos de monuments, le sanctuaire de Zeus, le stade....

    Les Météores, ces monastères perchés sur des pics rocheux impressionnants, les paysages de montagne et de mer...

     

    Le cap Sounion et ses côtes magnifiques... le temple de Poséidon qui surplombe la mer !

     

    Nous avons pu goûter aussi à l'hospitalité grecque légendaire et bien réelle : les petits français que nous étions étaient bien accueillis partout...

     

    C'était la première fois que je voyageais loin de ma terre natale : une véritable aventure ! D'autant que nous étions vraiment libres, livrés à nous-mêmes et au hasard des découvertes.

     

    La Grèce représentait pour nous le berceau de notre civilisation, la patrie d'Homère, un des premiers poètes de l'humanité, le pays qui avait vu naître la comédie, la tragédie, le théâtre, l'épopée, la philosophie... la patrie d'Eschyle, d'Aristophane, de Socrate, Platon et tous les autres...

     

    Un premier voyage dans un pays si riche de paysages, de monuments si remplis d'histoire et de légendes, c'est inoubliable ! D'autres ont suivi mais celui-là garde une saveur particulière...

     

    En ce temps-là, j'avais vingt ans, enfin , plutôt dix-huit...

     

     

     

    http://youtu.be/8mc5c14GbWE

     

    http://youtu.be/1fkJVf6YtXk

     

     
     
     
    delphes libre auteur challisrussia
     
    olympie stade libre auteur guenter wieschendahl
     
     
     
    cap sounion-Temple Poséidon libre auteur mathounette
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    amorgos 8
     
     
    amorgos-2
     
     

  • 27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 23:32

    Allez donc également voir l'argumentaire retraite de nos Camarades de Réseau Salariat en suivant ce lien.

    Halte à la pensée unique!