79.120 kilomètres parcourus en treize semaines par les ministres à la rencontre des citoyen(ne)s; 3.324 activités dont 2.000 assemblées populaires. Contact direct avec 3.483.000 habitant(e)s; 2.450 projets approuvés par l’exécutif sur proposition des organisations populaires dans les 24 états du pays - écoles, centres de diagnostic intégral, autoroutes, métro, autobus, système alimentaire, etc.. pour un […]
-
-
Cyril LAZARO
Dimanche 28 juillet 2013 7 28 /07 /Juil /2013 19:17Signe des temps. Il ne suffit plus d'exécuter de bonne foi son contrat de travail, d'être un salarié modèle dans l'entreprise pour conserver son emploi. Le patronat recherche toujours de nouvelles façons de licencier, la dernière mouture étant la mobilité forcée.
Aucun doute, le patronat veut voir revenir le temps des serfs et des seigneurs et ne sera satisfait que lorsqu'il aura de nouveau ramené le monde ouvrier au rang d'esclaves.
Il se murmure que déjà des patrons rechignent à l'idée de devoir nourrir les esclaves même s'ils travaillent gratuitement, le coût de la nourriture représentant un budget non négligeable et empiétant sur les profits des actionnaires.
Naturellement je rigole dans le dernier paragraphe, mais pas tant que ça...
Une autre info assez déprimante, 73% des grecs ne partiront pas en vacances, et l'Etat Grec a décidé de doubler l'amende concernant le camping sauvage, dormir à la belle étoile est désormais un délit. La bonne nouvelle est que les nouveaux exploitants (un grand nombre d'investisseurs étrangers) du tourisme grec attendent des rentrées record cette année, même si cela ne changera en rien la vie du peuple grec, vampirisé par ses créanciers.
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO
Natixis
Front syndical contre les mobilités forcées
mercredi 24 juillet 2013
A l’occasion de négociations visant la signature d’un accord de "sécurisation de l’emploi" avec la direction, les organisations syndicales de la banque d’investissement ont refusé toute mesure de "mobilité collective forcée" au sein de l’établissement. Les syndicats CGT, SNB, CFDT, UNSA, CFTC ont fait front contre les mesures qui allaient à l’encontre de la convention collective des banques. Ces mobilités, en cas de refus du salarié, auraient pu conduire à des licenciements individuels pour motif économique.
Pour la CGT, l’échec de la direction à imposer un mauvais accord est incontestablement un succès car le syndicat avait choisi de briser le silence que la banque voulait imposer aux négociateurs. La CGT a rompu la confidentialité et invité les salariés à se prononcer par une pétition.
Sur le fond de cette négociation : alors que la convention collective des banques précise les conditions de la mobilité, Natixis entendait instaurer la mobilité contrainte sous peine de licenciement. La loi découlant de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 (refusé par la CGT et FO) prévoit en effet qu’un accord de mobilité interne suspend les clauses du contrat de travail individuel. Mais, selon la CGT de Natixis, la direction voulait aller plus loin en distinguant "la mobilité interne individuelle et la mobilité interne collective. En pratiquant ainsi, elle oublie l’existence d’une convention collective qui cadre la pratique sur la mobilité."
La CGT craint ainsi que des centaines de salariés puissent être contraints à la mobilité sous peine de licenciement individuel. Sans doute peu sûre des réactions et de ses innovations juridiques, la direction de Natixis avait estampillé les 67 pages de son projet de la mention " projet – strictement confidentiel – ne pas diffuser". " C’est une méthode inacceptable ", avait protesté la CGT dans un communiqué exigeant le respect de la convention collective signée en 2000. Elle avait aussi appelé " l’ensemble des organisations syndicales de la profession à s’exprimer et à agir dans le même sens, y compris sur le terrain juridique si nécessaire pour le droit des salariés à discuter de la défense de leur contrat de travail, pour rejeter toute régression mettant en cause les conditions d’emploi et le contrat de travail individuel et collectif."
Source cgt.fr
-
-
Nouvelle publication sur les échos de la gauchosphère
Pourquoi le PS est perdu pour la gauche
by gauchedecombatFrançais, si vous voulez faire comme en Hongrie, allons toujours plus loin dans cette voie sans issue, celle du pire, dénuée du moindre humanisme, attentatoire à nos libertés fondamentales, comme l'histoire récente sur la chasse aux roms, encore plus massive que sous le sarkozysme, le démontre assez... Un homme pour qui la liberté d'expression ne vaut que si l'on ne s'en sert pas - alors même que le délit d'outrage au chef de l'état a été heureusement supprimé - ne mérite ni égards ni patience. Aux prochaines élections, barrons la route à ces gens là. Ils n'ont franchement rien de gauche. Ni, plus largement, d'humaniste.
.
.
-
-
24 propositions du MEDEF pour démolir les RETRAITES
Le MEDEF a publié le 25 juillet 2013 un brûlot autour de l’actuel système de retraite. Et met en évidence le non-dit des réformes : la retraite par répartition est mise en péril pour développer la capitalisation.
Dans le document de 28 pages, intitulé : « 24 propositions pour équilibrer durablement nos régimes de retraite », rendu public le 25 juillet, le nouveau patron du Medef, Pierre Gattaz, le dit sans détour :
« Il convient de développer la retraite par capitalisation de manière complémentaire au "système cœur" par répartition. En effet, même si toutes les mesures qui s’imposent sont prises pour la pérennité des régimes obligatoires par répartition, il reste que leur équilibre financier dépend pour partie de la croissance. Dans le même temps, le taux de remplacement est plus bas chez les cadres que chez les non cadres. Encourager un complément de retraite par capitalisation notamment chez les jeunes cadres permettrait donc de leur assurer un meilleur taux de remplacement et donnerait une souplesse supplémentaire pour équilibrer le régime général. »
Certes, rien de nouveau dans la position du Medef et dans le camp des ultralibéraux. Dès le mois de mai, le think tank ultralibéral Ifrap a publié ses « 15 clés de la réforme » et défendu une « réforme [qui] devra forcément s’accompagner d’un partage des efforts entre actifs et retraités, y compris d’un recul de l’âge de la retraite, à l’image de ce qui se pratique partout en Europe, et de l’introduction d’une part de capitalisation obligatoire ».
Pierre Gattaz ne fait que décrire en quelques mots la volonté, ancienne, des assureurs et des banquiers de voir se développer le très profitable marché de l’épargne retraite et des fonds de pension. Un marché financier aussi très profitable pour les épargnants les plus aisés.
Les 24 propositions de l’organisation patronale vont donc dans ce sens, c’est-à-dire vers cet objectif de la privatisation et de la financiarisation du système par répartition au profit des investisseurs privés et des grandes entreprises qui ont besoin d’une épargne de long terme. A nouveau réformé, le système de retraite deviendra de plus en plus inégalitaire et soumis aux aléas des marchés financiers.
Lire le dossier de Politis : « Retraites : capitalisation contre solidarité »
D’où vient cette inspiration très libérale ? Des recommandations de la Commission européenne, rédigées sous l’influence des industriels de la finance, validées par les conseils européens, dans lesquels les chefs d’État et de gouvernements n’ont pas opposé de veto.
Ainsi, les analyses du Medef rejoignent les récentes recommandations de « réformes » présentées le 29 mai à la France par la Commission européenne. Chargé d’appliquer les nouvelles procédures de contrôle budgétaire, regroupées sous le nom de « semestre européen », l’exécutif européen exige de « nouvelles mesures » qui doivent « être prises d’urgence » pour remédier aux importants déficits du système de retraite. Dans tous les cas de figure préconisés, le taux de remplacement sera faible. En clair le niveau des pensions baissera assurément.
Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault devrait à tout le moins l’admettre. De fait, la future entreprise de démolition des retraites par répartition sera accompagnée d’un développement de la capitalisation. Par exemple, sous Sarkozy, la réforme des retraites de 2010 a favorisé l’essor de l’épargne retraite collective (le deuxième pilier de la retraite, selon la Commission européenne, voir plus bas). Il n’est donc pas inutile de rappeler que se joue en coulisse la place laissée à la capitalisation. Le Medef ne fait que donner le coup d’envoi des grandes manœuvres. Pour le gouvernement, il s’agit de faire passer, discrètement, le diktat de la Commission, pas forcément dans la réforme des retraites, ce qui serait trop visible.
A la suite des recommandations de la Commission qui a fixé un délai réduit pour résorber le déficit public, le Premier ministre a estimé que les préconisations de Bruxelles sont dans « la droite ligne de ce qui avait été annoncé ». Mais les réformes seront faites « à notre manière », a-t-il ajouté. Oui à la baisse des pensions du régime général, qu’il faudra bien compenser par des mesures qui concerneront l’épargne financière (chez les socialistes, on ne dit pas épargne retraite), laquelle assure à peine 3 % des revenus des retraités français.
Ainsi, les « objectifs généraux » du document du Medef fixe le cap : il s’agit de « garantir la soutenabilité du système de retraite par répartition, en contribuant au rééquilibrage des finances publiques tout en assurant un bon niveau de retraite pour les jeunes générations, à conforter par une part de retraite par capitalisation ».
Le long chapitre du document consacré au « nécessaire développement de la retraite par capitalisation » est révélateur de la proximité de vue entre la Commission européenne et les lobbyistes patronaux. Le développement de la capitalisation passe par les trois piliers définis par la Commission européenne : des régimes obligatoire par répartition (une sorte de minima social), des régimes collectifs par capitalisation et des régimes individuels par capitalisation (la fameuse retraite « supplémentaire » pour éviter de désigner ces systèmes par leur vrai nom : les fonds de pension).
Le commissaire européen en charge des services et du marché intérieur, Michel Barnier, a récemment rappelé cette architecture dans une proposition de directive destinée à « améliorer la gouvernance et la supervision des fonds de pension professionnels à l’automne 2013 » (pour les généraliser), c’est-à-dire les régimes collectifs, qui constituent le deuxième pilier de la retraite.
Au pouvoir depuis plus d’un an, François Hollande et Jean-Marc Ayrault n’ont pas affronté la Commission européenne sur ce terrain de la réforme des retraites et de la capitalisation. Pourtant, sans la capitalisation, point de salut, défendent l’exécutif européen comme le Medef. Encore une pilule amère à faire avaler au peuple de gauche…
-
le journal de Léon et Paulette
pataugas pour actualités humides sous canicule
Posted: 27 Jul 2013 12:14 AM PDT
Vendredi soir, à l’issue d’une rude journée de labeur dans son bureau à air conditionné, Paulette m’était revenue d’humeur badine malgré un voyage travail-domicile d’une moiteur visible sur les bretelles de sa robe Dolce-Gabbana prêtée par Monica Bellucci.Internet, sur son androïd, avait visiblement fait son effet: Paulette s’était tenue au courant de l’actualité avant d’avoir à préparer notre dîner. Ce soir, en effet, c’était son tour. C’est pourquoi depuis ce matin déjà, j’étais tendu, m’attendant au pire au vu du nombre considérable de préparations bovi-chevalines stockées à la cuisine, genre tout droit sorties de chez Spanguero.J’aurais une rude soirée en perspective.Dans pareil cas, je me prépare. C’est ce que je fis en rentrant d‘arroser au jardin avec quelques voisins déshydratés.Paulette aime que son homme ait réponse à tout. C’est son truc à Paulette, même en période de canicule.Alors, ce soir, attentionné comme toujours, je lui ai sorti le grand jeu.Il faut dire que j’avais pris la précaution de consulter Gentside. Vous ne connaissez pas Gentside ?C’est un endroit exquis, précieux, pétri d’infos utiles. Par exemple, vous qui cherchez – et vous êtes nombreux – à vouloir embrasser une fille en moins de 30 secondes, vous y trouvez la recette, en plein juillet 2013.Si vous êtes fan du modèle allemand, vous y lirez avec bonheur que les syndicalistes patronaux et ouvriers ainsi que les parlementaires sont moins cons qu’ici: pour le chômeur d’outre-Rhin qui fait l’amour en public, l’amende est moins élevée que pour un travailleur ! Ce qui n’est pas négligeable. C’est une avancée sociale.Vous en trouverez d’autres, comme celle ci, lue sur twitter:slovar @slovarManquait plus que ça ! : « Au Japon, les cuisses des femmes servent à faire de la publicité http://www.gentside.com/insolite/au-japon-les-cuisses-des-femmes-servent-a-faire-de-la-publicite_art53049.html …Paulette était scotchée. A peine rigolarde mais épatée par l’intelligence de mon propos, jusqu’à ce que nous dissertions sur l’info du jour : le renvoi en correctionnelle de Dominique Strauss-Kahn pour « proxénétisme aggravé » dans l’affaire du Carlton. Décidément, la robe de chambre était à bannir: la vérole tombait à nouveau sur le bas clergé qui devait regretter amèrement d’avoir mis le doigt dans une sombre affaire. Paulette devint triste.Pour la dérider, je lui montrai une vidéo où Jean Marc Ayrault jouait de la batterie.Grandma Drummer, la mamie star de la batterie par Gentside« Tu sais Léon » a dit Paulette, « … parfois, il y a des choses qui ne collent pas chez toi. Tu fais le malin mais tu chausses des pataugas trop grandes pour toi. Moi je sais que tu n’aurais jamais pu être chef du FMI ou chef des ministres ! »Merde ! Paulette lisait Gentside au moins depuis octobre 2012 !Léonléonetpaulette.frhttp://leonetpaulette.blogspot.fr/