• Mardi 30 juillet 2013 2 30 /07 /Juil /2013 12:17

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      On se souvient que lors de la campagne electorale de 2007, François Hollande s'était opposé à Ségolène Royal, alors candidate aux      présidentielles qui considérait les augmentations d'impôts comme un moyen et non comme une fin en soi.    
      La présidente de la région  Poitou Charente considère qu'avant d'augmenter les impôts il faut faire des économies sur les      dépenses inutiles. Dans la région qu'elle préside elle n'a pas augmenté les impôts depuis 2004, refuse de prendre la taxe sur l'essence. Il y a quelques jours elle expliquait qu'à chaque      nouvelle dépense engagée, dans sa région, correspondait une économie.    
      Ségolène Royal considère en effet qu'augmenter les impôts, c'est baisser le pouvoir d'achat des Français et porter un coup à      l'économie et à la croissance, indispensable pour redresser la France et lutter contre le chômage.    
      A l'évidence elle désapprouve la politique fiscale menée  en France et reste sur la ligne qui a toujours été la sienne, faire      payer les riches.    
      Hier, dans une interview à l'AFP, elle propose de s'attaquer au bouclier fiscal de la Périodde Sarkozy.    

      "Bouclier fiscal : Ségolène Royal propose que les bénéficiaires remboursent    

      24 août 2011 à 10:00    

      La candidate à la primaire PS Ségolène Royal  a proposé mercredi que les      bénéficiaires du boulier fiscal remboursent ce qu'ils ont touché au titre de cette disposition fiscale.    

      Invitée sur RMC-BFM TV à donner son avis sur les détenteurs de grandes fortunes qui déclarent vouloir payer plus d'impôts, elle a      salué une "prise de conscience", se demandant toutefois s'il ne s'agissait pas de leur part d'une "volonté de se sauver" face aux inégalités de traitement des français.    

      Elle juge plus judicieux que "tous ceux qui ont bénéficié du bouclier fiscal le remboursent".    

      Considéré comme l'une des mesures phare prise par Nicolas Sarkozy lors de son arrivée au pouvoir en 2007, le bouclier fiscal,      supprimé dans la loi de finances rectificative cet été, plafonnait les impôts directs de tout contribuable à la moitié de ses revenus.    

      Par ailleurs, Ségolène Royal  juge préférable, pour augmenter les ressources      de l'Etat, de lutter contre la fraude fiscale plutôt que d'augmenter les impôts. Pour elle "augmenter les impôts et les charges, c'est une solution de facilité", faisant remarquer que      sur ce point, elle diffère de certains de ses concurrents à la primaire PS.    

      (Source AFP)    

                 

      SEGOLENE ROYAL CONTRE LA HAUSSE DU TARIF DE L'ELECTRICITE    

        Dans " La Vérité d'Une Femme", Ségolène Royal écrivait;"La haute fonction publique s'est transportée dans les grandes firmes, imposant des règles de corps,      mais acceptant les émoluments du privé. Selon quel principe, quels critères, quelle légitimité?    

                 

      N'est il pas scandaleux que les patrons de compagnies d'eau se surpayent alors que n'existe pour le conbsommateur de base aucune transparence sur le prix de      l'eau."    

                 

      Aujourd'hui, c'est contre EDF que Ségolène Royal mène le combat de la transparence, incitant le gouvernement  qui à mon avis est beaucoup trop soumis aux      lobbies de tous ordres à contrôler cette entreprise accentuant ainsi ses critiques contre la politique économique érigée en dogme par le couple de l'exécutif et montrant sa différence...car la      ligne Royal n'a pas grand chose à voir avec la ligne sociale libérale, obéïssant aux injonctions du SIECLE, de Hollande- Ayrault.    

                 

      C' EST AINSI QUE LE 10 JUILLET, SEGOLENE ROYAL S'EST ELEVEE CONTRE LA HAUSSE DU TARIF DECIDEE PAR EDF ET ACCEPTEE PAR LE GOUVERNEMENT.

       Les Français sont "un peu pris en otage", estime la vice-présidente de la Banque publique d'investissement (BPI), dans l'émission "DirectPolitique",        diffusée sur Ouest-France.fr et Linternaute.com et datant du 9 juillet.       

      "Je ne suis pas favorable. Je trouve que ça manque de transparence. Que les gens sont pris un peu en otage par cette hausse            d'électricité."          

       Elle s'était insurgée contre le manque de contrôl de l'entreprise publique, ce qui évidemment constitue une critique implicite de l'action du              gouvernement en la matière.            

                    

      "Il faut contrôler les investissements d'EDF. Savoir pourquoi est-ce que l'électricité augmente de cette façon là. EDF est en situation de monopole.                  Donc c'est vrai que du coup, c'est plus facile pour eux d'augmenter l'électricité. Et en contrepartie, il faut un contrôle et une transparence pour les consommateurs sur la                  raison de l'augmentation de l'électricité. Et aujourd'hui, cette transparence manque."                

      si des économies de fonctionnement pour que ces dépenses ne se traduisent pas par une augmentation des tarifs."    

                 

      Jour après jour, à chaque occasion, Ségolène Royal rappelle la politique économique qu'elle veut pour la France et distille au gouvernement ses conseils, "pour    être utile", mais des conseils qui résonnent comme des critiques habiles contre une ligne libérale désapprouvée pendant les primaires par  elle comme par Martine Aubry et d'ailleurs aussi    Arnaud Montebourg qui prônait la démondialisation, mais qui reste au gouvernement sur une ligne très libérale, ce qui apparemment ne le gêne pas trop.    

                 

      Le lendemain, sur le plateau de Politique Matin sur LCP, Ségolène Royal a également pointé du doigt le train de vie des entreprises publiques et les      salaires versés à ses dirigeants. Visant spécifiquement EDF, elle a déclaré :    

      Moi, j’aimerais qu’on pose le problème de la diminution du train de vie des entreprises publiques et de la        limitation des salaires des grands dirigeants qui sont versés.      

             

      Parce qu'il faut aussi des économies de fonctionnement pour que        ces dépenses ne se traduisent pas par une augmentation des tarifs."      

                     

      On retrouve bien ici sa philosophie: un euro dépensé doit être        un euro utile.


  • bambou11  

     
     
    30 juillet 2013                2                30                /07                /juillet                /2013                05:15               

    Alternative

    Via campesina : 200 millions de paysans s’unissent pour une autre agriculture

    Par Patrick Piro (17 juillet 2013)

     

    Qui aurait prédit, il y a vingt ans, qu’un collectif de paysans deviendrait le plus grand mouvement social international ? Dans les années 1990, alors que triomphe l’agro-industrie, menaçant les petits agriculteurs de disparition, la Via campesina (la voie paysanne, en espagnol) relève le défi de défendre un autre modèle. Représentant plus de 200 millions d’agriculteurs dans 79 pays, le mouvement est parvenu à faire reconnaître au plus haut niveau la justesse de ses luttes, pour la souveraineté alimentaire des peuples et la promotion des semences paysannes, contre l’accaparement des terres ou la violence subie par les femmes.

    Une onde d’émotion parcourt l’arène du Padepokan Pencak silat Indonesia, ce 12 juin 2013. Dans ce centre sportif de la banlieue de Jakarta, en Indonésie, dédié au silat (art martial national), la voix d’Elizabeth Mpofu s’élève crescendo et enflamme les quelque 500 participants, paysans venus de partout pour la conférence internationale que la Via campesina tient tous les quatre ans. Cette Zimbabwéenne de haute stature, jusque-là assez discrète, vient de faire éclater son charisme, alors que Henry Saragih, secrétaire général du Serikat petani Indonesia (Syndicat des paysans d’Indonésie, SPI) vient de lui transmettre pour quatre ans le mandat de direction de l’exécutif du mouvement international.

    Pour la première fois en vingt ans d’existence, l’organe de pilotage de la Via campesina s’installe en Afrique [1], et sous la responsabilité d’une femme. Elizabeth Mpofu, qui préside le Zimbabwe smallholder organic farmers forum (Forum des petits paysans bio du Zimbabwe, Zimsoff), veut renforcer les actions pour mettre fin à la violence contre les femmes — l’une des campagnes majeures du mouvement —, pour donner plus de place aux jeunes en milieu rural et pour promouvoir les semences paysannes. Autant de thématiques déclinées ensuite dans les organisations paysannes nationales qui composent la Via campesina.

    « Un véritable mouvement, pas un simple forum »

    En 1993, le mouvement naissait en Europe de l’intuition de quelques agriculteurs syndiqués, qu’il fallait porter la voix de la petite paysannerie sur la scène internationale, afin de résister au laminoir d’une mondialisation néolibérale qui prenait résolument pied dans l’agriculture. À Jakarta, la Via campesina, participante assidue des forums sociaux mondiaux depuis leur origine, s’est imprégnée un peu plus de la conscience d’être devenue un acteur de premier plan de l’altermondialisation. Rafael Alegría, dirigeant d’une coopérative agricole hondurienne et cadre de l’époque pionnière, semble presque s’en étonner : « Nous sommes devenus le plus grand mouvement social international ! »

    À Jakarta, 33 organisations ont rejoint la Via campesina, portant le nombre de ses membres à 164 [2], issus de 79 pays et représentant plus de 200 millions de paysans en Afrique, Asie, Amériques et Europe. « Nous sommes parvenus à nous doter d’une vision collective cohérente, il s’agit d’un véritable mouvement, pas d’un simple forum », souligne Paul Nicholson, dirigeant du syndicat paysan basque espagnol Ehne et l’une des âmes historiques de la Via campesina.

    En première ligne face au système capitaliste

    Dans la salle, Pablo Solon, ancien ambassadeur de Bolivie. Aujourd’hui directeur de l’ONG altermondialiste Focus on the global South (Bangkok), il assiste pour la première fois au rassemblement quadriennal, en observateur stratège. « La Via campesina est un mouvement avant-gardiste. Là où des réseaux syndicaux en restent souvent à des luttes catégorielles, ce mouvement a su s’engager bien au-delà des revendications paysannes et indigènes, remettant en cause le libre échange, priorisant le lien à la nature, menant campagne contre le dérèglement climatique, etc. Autant de luttes centrales pour affronter le système capitaliste aujourd’hui. »

    En l’espace d’une demi-décennie, la Via campesina s’est trouvée en première ligne alors que montaient des assauts sans précédent contre l’agriculture paysanne. La crise mondiale des prix alimentaires de 2008, en partie due à la spéculation sur les céréales, a vu plusieurs centaines de millions de ruraux démunis rejoindre les rangs des personnes souffrant de la faim dans le monde. L’accaparement des terres agricoles a pris une ampleur inédite, expropriant des dizaines de milliers de petits paysans, qu’il s’agisse, pour des pays du Golfe ou d’Extrême-Orient, de faire produire une partie de leurs aliments en Afrique ou en Amérique latine, ou bien pour les pays du Nord de compenser leurs émissions de CO2 en plantant des forêts industrielles. « Nos initiatives sont aujourd’hui attendues par les autres mouvements sociaux et les ONG engagés sur ces luttes planétaires », signale Henry Saragih, l’ancien président. Pour le Mouvement des sans-terre brésiliens, l’un de ses membres les plus radicaux, la Via campesina se doit aujourd’hui d’être plus offensive pour assumer ce rôle nouveau dont les contours se dessinent.

    La souveraineté alimentaire comme étendard

    Depuis l’origine, le mouvement revendique, comme un étendard, la souveraineté alimentaire des peuples — le droit à choisir leur alimentation et à en garantir un approvisionnement local et indépendant. Cette idée est aujourd’hui admise au plus haut niveau, comme le démontre un message vidéo transmis à l’assemblée par Olivier de Schutter. « Dans le monde, 2,6 milliards de personnes dépendent de la petite agriculture. C’est là qu’il faut investir pour le futur, en soutenant des modèles qui protègent les écosystèmes », professe le Rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation des Nations unies, qui tient la Via campesina pour un partenaire incontournable dans la conquête de la souveraineté alimentaire. « Même si cette bataille culturelle n’est pas encore gagnée dans les milieux urbains, qui persistent souvent à considérer l’agriculture industrielle comme une voie d’approvisionnement privilégiée, en dépit de ses échecs répétés », regrette Josie Riffaud, de la Confédération paysanne, le syndicat français membre du mouvement international, avec la Confédération nationale des syndicats d’exploitants familiaux (Modef).

    Le mouvement revendique bien plus qu’une fonction de pôle de résistance. Interlocuteur de plus en plus reconnu des institutions internationales [3], la Via campesina est aussi aujourd’hui à la pointe de l’expérimentation de terrain en agro-écologie : une cinquantaine de centres de formation ont éclos en son sein depuis cinq ans à peine, enseignant des techniques douces et durables de protection des sols, de gestion de l’eau et des intrants naturels, de conservation de variétés locales, d’association de cultures. La Via campesina est aussi particulièrement fière de sa campagne contre la violence subie par les femmes, « une des plus audacieuses et des plus importantes que nous ayons menées », souligne un communiqué. Selon Paul Nicholson, « la transformation de la société rurale n’est pas qu’une question de modèle agricole. Elle n’acquerra sa plénitude que si les femmes peuvent y prendre toute leur place ».

    Texte et photos : Patrick Piro

    Notes

    [1Le mouvement s’organise de façon décentralisée au sein de 9 régions. La coordination entre les régions est gérée par le Comité de Coordination International qui est constitué d’une femme et d’un homme élus par les organisations membres de chaque région. Le secrétariat opérationnel international se déplace selon une décision collective prise tous les 4 ans par la Conférence Internationale. Il est passé de la Belgique (1993-1996) au Honduras (1997-2004) pour s’installer ensuite en Indonésie jusqu’en 2013.

    [2La Via campesina dénombre 15 organisations membres en Afrique, 7 en Amérique du Nord, 40 en Amérique du Sud, 35 en Asie, 27 en Amérique Centrale, 13 dans les Caraïbes, 27 en Europe. Source

    [3Notamment auprès de la Fao (agence des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation), du Fida (Fonds International de Développement Agricole), de l’Onu (Organisation des Nations Unies), du Gfar (Forum Global pour la Recherche Agricole) et du Pnud (Programme des Nations Unies pour le Développement).

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    SOURCE / BASTA


  • ROSEMAR

     
     
    Lundi 29 juillet 2013 1 29 /07 /Juil /2013 23:05

                                   

                                   

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                    Qui peut croire, désormais, dans le discours du Front National ? C'est un discours populiste qui flatte les bas instincts : le rejet des étrangers, notamment...              

                                   

                    En stigmatisant l'Europe et ses failles, Marine Le Pen peut facilement et à peu de frais séduire les électeurs : l'Europe est bien en panne, l'Europe, telle qu'elle a été                conçue ne peut fonctionner car c'est une Europe de l'économie, de l'argent... Il faudrait fonder une véritable Europe sociale et humaine... Or, c'est l'inverse qui se produit.              

                                   

                    Mais le fait de sortir de l'Europe pourrait-il vraiment résoudre nos problèmes ? L'isolement d'un pays ne semble pas être, non plus, une bonne solution.              

                                   

                    Qui peut croire dans le discours du Front National ? C'est un discours haineux, violent, vindicatif parfois : les déclarations intempestives de Marine Le Pen frisent, en                certaines circonstances, l'inconscience et la démesure...              

                                   

                    Marine Le Pen est bien la digne héritière de son père qui s'est signalé par des propos scandaleux, odieux parfois... N'a-t-elle pas elle-même comparé les prières de rue à l'occupation                nazie ?              

                                   

                    Qui peut se laisser abuser par des discours qui prétendent défendre les milieux et les classes populaires ? Qui peut y croire ?              

                                   

                    Evidemment, on peut bien le dire : la plupart des hommes et des femmes politiques passent leur temps à mentir, à faire de fausses promesses et Marine Le Pen n'est pas la seule                dans ce cas.              

                                   

                    Mais le danger de l'extrémisme, du racisme, de l'intolérance n'est pas acceptable....              

                    Les paroles prononcées récemment par le député-maire UDI de Cholet, Gilles Bourdouleix, à l'encontre des gens du voyage relèvent de cet extrémisme :"Hitler n'en a peut-être pas                tué assez", s'est-il exclamé face à ces populations.              

                                   

                    De tels propos sont inadmissibles, intolérables. Comment peut-on se réclamer du nazisme ? Comment peut-on faire référence à Hitler pour stigmatiser des étrangers ?              

                    Non, le discours du Front National n'est pas crédible et non seulement, il n'est pas crédible mais il est, en plus, dangereux et sulfureux : il nous conduit vers des dérives                pleines de périls et d'incertitudes...              

                                   

                    On le voit bien : les discours de ce parti n'ont guère évolué au fil du temps : il s'agit de montrer du doigt les étrangers, d'en faire des boucs émissaires, de                pratiquer une politique de division et de rejet...              

     
     
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  • mardi 30 juillet 2013

    30000 € pour le Sarkothon au Congo-Brazzaville ?

    Jean François Copé chez le dictateur Sassou Nguesso pour remplir les caisses de l’UMP : la Françafrique à la mode 2013 !

    cop_Harlem Désir, premier secrétaire du Parti Socialiste, a dénoncé dimanche la « politique business » et le « mélange des genres » pratiqués par Jean-François Copé, en allusion à la « conférence rémunérée » à laquelle a participé le président de l’UMP la semaine dernière à Brazzaville. « Un chef de parti de notre pays n’a pas à être payé pour des prestations au service d’intérêts privés à l’étranger. Cette politique business du président de l’UMP en Afrique est profondément choquante, elle est contraire à tous les principes d’éthique et de transparence », a écrit Harlem Désir dans un communiqué. Selon lui, « ce mélange des genres doit cesser ».

    Contacté, l’entourage de Jean-François Copé a confirmé la participation du numéro un de l’UMP la semaine dernière à un forum économique organisé dans la capitale du Congo par le magazine Forbes. Il a en revanche refusé de commenter les propos d’Harlem Désir. Jean-François Copé comptait parmi les intervenants du Forum Forbes Afrique 2013 aux côtés de patrons, d’hommes d’État africains, de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU. L’ancien Premier ministre belge et eurodéputé Guy Verhofstadt et l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse (coactionnaire du groupe Le Monde, dirigeant de la banque Lazard) étaient également annoncés au programme.

    La participation de dirigeants politiques à des conférences contre rémunération n’est pas exceptionnelle. Elle est pratiquée par d’anciens chefs d’État ou de gouvernement, tels Bill Clinton, Tony Blair, Nicolas Sarkozy ou encore le socialiste Michel Rocard. Pour Harlem Désir toutefois, cela ne doit pas concerner « des responsables politiques en fonction ». (-) Selon Le Journal du dimanche, citant « un spécialiste » non identifié, Jean-François Copé « pourrait avoir empoché 30 000 euros » en donnant cette conférence mercredi dernier à Brazzaville.

    Avec AFP (Oeil d'Afrique)

    Tout est bon pour le Sarkothon !

     

    Posté par jl boehler à 02:12 - - Commentaires [0] - Permalien [#] Tags : , ,

  • Publié dans : Luttes, actualités

        Source : Les Echos  

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        FO a saisi la cour d'appel administrative pour faire invalider les résultats.     La centrale conteste les conditions de mesure de l'audience des syndicats.  

    Représentativité syndicale : FO contre-attaque en justice  

    La bataille de la représentativité syndicale n'est pas finie. Deux mois après la publication de l'arrêté ministériel définissant les cinq confédérations      syndicales autorisées jusqu'en 2017 à négocier au niveau national avec le patronat (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC), Force ouvrière la relance dans les prétoires. La centrale dirigée par Jean-Claude      Mailly, opposée depuis toujours à cette réforme issue d'une position commune en 2008 entre le patronat, la CFDT et la CGT, a saisi la semaine dernière la cour administrative d'appel de Paris      pour demander l'annulation de l'arrêté de représentativité.    

          
                           
                       

    FO conteste « l'exhaustivité et la fiabilité » des résultats des élections professionnelles du cycle 2009-2012, base de calcul de l'audience      nationale de chaque organisation, et par extension de sa représentativité. « La gestion du processus électoral par la Direction générale du travail n'a pas permis de prendre en compte      tous les résultats. On a laissé aux seules entreprises le soin de faire remonter leurs résultats et certaines ne l'ont pas fait », explique Marie-Alice Medeuf-Andrieu, secrétaire      confédérale. FO ne « remet pas en cause le travail de l'administration », mais insiste sur « les lacunes dues à la complexité du système » mis en place par      la loi de 2008. « Agréger des centaines de milliers de PV, c'est un travail de titan », y affirme-t-on, en évoquant aussi « des erreurs dans la saisie » de      PV. Pour les mêmes motifs, des fédérations FO envisagent de contester les résultats des élections dans certaines des 750 branches professionnelles, un maquis par ailleurs en voie d'élagage      (lire ci -dessous).    

    FO serait en possession de PV non pris en compte et pointe que c'est à la suite de ses premières démarches pour faire inclure des résultats initialement omis que      les audiences mesurées ont très légèrement évolué entre la présentation des résultats, fin mars, et l'arrêté du 30 mai : FO est ainsi passée de 18,23 % à 18,28 %. Ce n'est      pas forcément anodin.    

    Nouveau rapport de force  

    Si la réforme n'a pas modifié la liste des syndicats représentatifs, elle a posé un nouveau rapport de force : avec 51 % des voix, le pôle réformiste      (CFDT, CFTC, CGC), majoritaire, est en mesure de signer des accords sans que FO et la CGT ne puissent s'y opposer. Un point clef pour le gouvernement, qui mise sur un dialogue social dynamique      pour réformer. Mais l'écart est minime : si 1 % des voix rebasculaient, le camp contestataire reprendrait le pouvoir et FO se retrouverait en position d'arbitre entre la CGT et les      réformistes.    

    La direction générale du travail rétorque que « tout le système a été fait en toute transparence et en concertation permanente avec les partenaires      sociaux ». Les résultats proclamés sont le fruit d' « une construction collective » et « certains éléments pointés par FO depuis l'annonce des résultats      ont été pris en compte », explique le directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelles, qui précise que « des PV que FO demande à réintégrer ne sont pas      valables ».    

    FO est en tout cas seule dans son combat. Durant le cycle électoral, la CFTC avait elle aussi fustigé l'organisation du scrutin et de la remontée des résultats,      menaçant alors d'attaquer. Mais les résultats lui ont finalement permis de sauver sa représentativité, vitale financièrement. Depuis, elle a mis ses critiques en sourdine.    

    Derek Perrotte  

     

    Vers une refonte du scrutin dans lesTPE    
    En vertu de la loi du 20 août 2008, sont désormais reconnus représentatifs au niveau national les syndicats recueillant plus de 8 %      d'audience nationale. L'audience est mesurée en agrégeant les résultats des élections professionnelles dans les entreprises privées (comité d'entreprise sur le cycle      2009-2012), les TPE (scrutin spécifique de décembre 2012) et les chambres d'agriculture (scrutin de février 2013). Mais la participation globale est restée limitée à 42 %, un total tiré vers le bas par l'échec du scrutin dans les TPE (10 % de      votants). Ce dernier, exclusivement électronique, a été pénalisé par des ratés dans la communication et l'organisation du vote. Les partenaires sociaux et l'administration vont étudier à la rentrée une refonte de ce scrutin TPE, a indiqué Michel Sapin, ministre du Travail,      lors de la conférence sociale.