• Lundi 28 octobre 2013 1 28 /10 /Oct /2013 11:06 - Communauté : Les blogs républicains

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    Les clubs de foot professionnels anonce une grève fin novembre. Le lobbying des patrons du football contre l’application de la taxe à 75 % sur les revenus de plus d’un million d’euros est scandaleux. En guise de première intervention sur le sport depuis le début de sa mandature et en réponse à ce chantage injustifié, le président de la République a décidé de recevoir les patrons de clubs de foot.

     

     

    Face à cette double provocation, le malaise est profond dans le mouvement sportif .

     

     

    Les records en matière de salaires et d’indemnités de transferts d’une minorité de stars explosent à chaque mercato et occultent la précarité du plus grand nombre des travailleurs sportifs. Comment expliquer des salaires et des indemnités de transferts de plusieurs dizaines de milliers d’euros ? Engageons une opération vérité sur la nature de l’argent privé qui circule pour découvrir d’où viennent ces sommes colossales et qui peut mettre tant d’argent dans les transferts et les salaires des joueurs. Par exemple, examinons d’où provient la richesse du nouveau propriétaire de l’AS Monaco. Trouvons une explication sur l’accession à la propriété du PSG de la monarchie du Qatar, pour qui l’esclavagisme est le seul Code du travail dans la construction des stades pour la Coupe du monde de football de 2022.

     

     

    Comment le pays des droits de l’homme peut-il fermer les yeux sur un tel scandale, mis au jour par des journalistes et des syndicalistes ?

     

     

    Depuis l’arrêt Bosman en 1995 et la libéralisation du marché des footballeurs, le montant total des transferts en Europe est passé de 400 000 euros à plus de 2 milliards d’euros. Plusieurs enquêtes démontrent que c’est l’un des marchés les plus dérégulés de la planète, avec une mainmise de la finance et une avancée inquiétante de la corruption et du blanchiment d’argent lié aux paris sportifs.

     

     

     

    Tous ces faits invitent à retrouver le chemin de l’implication citoyenne. Pourquoi ne pas élargir la réflexion à des assises nationales ouvertes à tous ? A l’instar de l’appel lancé par la Confédération syndicale internationale (CSI), exigeant de la FIFA qu’elle fasse du respect des droits des travailleurs la condition pour la tenue de la Coupe du monde au Qatar, il faut développer les initiatives pour aider à l’émergence d’un mouvement de contestation qui replace le football au sein des questions sociales et des exigences démocratiques.

     

     

     

    Des mesures politiques concrètes doivent être discutées : instaurer des salaires plafonds et une échelle des rémunérations, mettre fin au mercato et aux agents maquignons, interdire les paris sportifs, créer une autorité administrative de contrôle de gestion des clubs indépendante des fédérations et des ligues professionnelles. Un club sportif ne devrait plus être géré comme une entreprise, mais comme un organisme relevant d’une mission de service public et répondant à des critères de gestion d’efficacité sociale. Ses acteurs, notamment la structure associative, les éducateurs sportifs et les associations de supporteurs, devraient être au cœur d’un fonctionnement démocratique et citoyen. Le football est notre bien commun.

     

     

    Nicolas Bonnet,
    Responsable de la commission Sport au PCF


  • 28 octobre 2013

    Bonnets rouges… ( référence à la révolte bretonne des bonnets rouges)

     

    Pour comprendre l'effrayante incompétence de ce gouvernement :
    ... " des primeurs qui sont produits à 300-km de Paris vont être plus taxés que des salades ou autres légumes débarquant de l’autre bout du monde par avion à Roissy. C’est bien là toute l’aberration d’un impôt dont la mise en place a été livrée au jeu des lobbys européens et à l’inconséquence de hauts fonctionnaires "...

     

     

     

    Sur RUSSEUROPE de J. SAPIR

     

    Bonnets rouges…

    27 octobre 2013
    Par Jacques Sapir
     
    Et papier timbré.

    Où quand l’Histoire se rappelle à notre bon souvenir

     

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    On sait, peut-être, que ce nom recouvre l’une des plus grandes révoltes de l’Ancien Régime, qui survint en Bretagne sous le règne de Louis XIV en 1675[1] et qui fut l’une des grandes révoltes populaires, annonciatrice de la Révolution de 1789[2].

    Les bonnets rouges, on les a vus ressurgir en Bretagne, et en particulier ce samedi 26 octobre lors des manifestations qui ont eu des suites tragiques (un blessé avec une grave blessure au cou, un autre avec une main arrachée). Si ces manifestations ont clairement tourné à l’émeute, c’est qu’elles ne font que témoigner du désespoir d’une partie de la population. La Bretagne, on le sait, est durement touchée par la crise actuelle. Celle-ci se traduit par la fermeture, ou par des licenciements, dans des petites et moyennes entreprises dont le rôle est critique sur des bassins d’emplois très segmentés. Une misère néo-rurale, concentrée dans des bourgs ou des gros villages, liée à la fermeture de l’employeur local, est en train de faire tache d’huile en Bretagne.

    À ce phénomène, qui dure depuis maintenant deux ans est venu s’ajouter la crise spécifique de la filière agro-alimentaire qui entraîne avec elle une partie de l’agriculture. Ce que l’on appelle la « crise de la filière porcine » est le résultat d’un dumping sauvage pratiqué par l’Allemagne abritée derrière l’Euro. Ce dumping est en train de ravager la Bretagne. On le voit avec les problèmes des abattoirs, de sociétés comme Doux et Gad. Ces faillites, et ces fermetures viennent ajouter la misère à la misère ; très souvent c’est un couple et non seulement la femme ou l’homme qui sont employés sans ces entreprises. La fermeture d’un site, souvent l’unique employeur du canton, est une véritable condamnation à mort.

    Enfin, goutte d’eau ultime, nous avons l’écotaxe, un impôt fondé sur des principes justes mais tellement mal ficelé qu’il pénalise en premier lieu les producteurs locaux au profit d’un transport autoroutier. De plus, des primeurs qui sont produits à 300-km de Paris vont être plus taxés que des salades ou autres légumes débarquant de l’autre bout du monde par avion à Roissy. C’est bien là toute l’aberration d’un impôt dont la mise en place a été livrée au jeu des lobbys européens et à l’inconséquence de hauts fonctionnaires méconnaissant les réalités locales.

    Telles sont les raisons de la révolte qui, après avoir couvée pendant de longs mois, est en trains d’exploser en Bretagne. Face à cette révolte, les mesures annoncées par le gouvernement ne sont même pas de l’ordre du dérisoire ; elles sont une véritable insulte à ces milliers de personnes que la politique gouvernementale jette dans la rue et sur les routes, et où elles ne trouvent en face que les CRS et la répression.

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    Pourtant des solutions sont à la portée de la main du gouvernement. La première d’entre-elle est, bien entendu, la dissolution de zone Euro suivie d’une dévaluation qui seule peut redonner sa compétitivité à l’industrie et à l’économie française. Cette dévaluation rendra inutiles les abattements d’impôts qui sont aujourd’hui nécessaires à la survie de nombreuses entreprises. Su les 70 milliards que représentent ces diverses « niches fiscales », il devrait être ainsi possible d’en supprimer 30 milliards au moins. Ce gain fiscal important (1,5% du PIB) permettra de réduire le montant d’autres impôts.

    Une seconde solution est, bien entendu, une refonte de l’écotaxe afin d’en faire un mécanisme protecteur des productions locales face aux productions à longues distances. Il est insensé que des produits venant de plusieurs milliers de kilomètres payent moins que d’autres qui sont fait quasiment à la porte des consommateurs.

     

    Faute de comprendre l’ampleur du désespoir et la profondeur de la révolte, ce gouvernement et ce Président, dont la popularité est au plus bas et dont la légitimité est aujourd’hui clairement en cause, pourraient bien se réveiller avec une France soulevée contre eux.


    [1] Porchnev B., « Les buts et les revendications des paysans lors de la révolte bretonne de 1675 », paru dans Les Bonnets rouges, Union Générale d’Éditions (collection 10/18), Paris, 1975

    [2] Croix A., article « Bonnets rouges » in Dictionnaire du patrimoine breton (sous la direction d’Alain Croix et Jean-Yves Veillard), Éditions Apogée, 2000, p. 152


    • Jean-Luc Pérat
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    28 octobre 2013

    10h à 12h : Réunion Parc Naturel / sentiers Rando à Wignehies - en Mairie

    14h à 16h : Construction Bois - Parc Naturel à Anor - Mairie

    18h30 à 20h30 : Conseil Communautaire à Fourmies - PIDE

    29 octobre 2013

    14h30 à 17h : Projet Complexe Multi-activités à Anor - en Mairie

    18h à 18h30 : Inauguration à Glageon

    18h30 à 20h : Conseil d Administration à Trélon - Maison des Enfants

    30 octobre 2013

    14h à 15h : Ouverture Plis CR Santé à Fourmies - PIDE

    19h à 21h : Réunion Elus du Canton à Fourmies

    31 octobre 2013

    10h30 à 12h30 : Inauguration locaux (SR) à Hautmont

    17h30 à 19h : Cimetière à Anor

    02 novembre 2013

    9h à 12h : Economie Sociale et Solidaire à Fourmies

    03 novembre 2013

    11h à 12h30 : St. Hubert à Lez-Fontaine

    16h à 18h30 : Concert à Wignehies

    04 novembre 2013

    14h à 17h : Avenir de l élevage laitier à Le Quesnoy - Parc Naturel

    05 novembre 2013

    8h30 à 9h30 : Réunion de travail à Maroilles - Parc Naturel

    9h30 à 11h30 : Réunion de bureau à Maroilles - Parc Naturel

    16h à 18h : Contrat de territoire à Flaumont

    18h à 20h : Conseil d Administration à Fourmies - Coll. J.Curie

    06 novembre 2013

    14h à 15h : Réunion CR Santé à Fourmies - PIDE

    15h à 17h : Inaug. Réseau Noréade à Glageon

    07 novembre 2013

    9h à 12h : Conseil des Familles à Lille - Conseil Général

    13h30 à 17h : Forum Santé à Eppe-Sauvage Val Joly

    18h à 20h : Conseil d Administration à Fourmies - Coll. L.Lagrange

    08 novembre 2013

    7h à 9h : Réunion de bureau Action à Fourmies - PIDE

    9h à 10h : Restitution A.Lopez à Fourmies - PIDE

    10h à 14h : Forum du Handicap à Fourmies

    17h à 18h30 : Réception élèves à Trélon - Coll. D.Saurat


  • lundi 28 octobre 2013

    Merkel : retour de la femme au fourneau ?

     

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    Ah, le fameux "modèle allemand" ! Celui qui est si efficace pour lutter contre le chomage et dont tous les "experts" nous vantent les mérites à longueur de journée. On savait jusqu'ici qu'une grande partie de la réussite économique de l'Allemagne s'était faite sur le dos des salariés et notamment des salariés les plus pauvres, corvéables à merci, et contraints d'accepter des travaux payés parfois 1 Euro de l'heure pour pouvoir survivre.

    Désormais, les femmes risquent bien d'être les nouvelles victimes de ce modèle dominé par l'économie. Afin de faire face au manque de places de crèches dans son pays, Mme Merkel, sous la pression des plus conservateurs de son pays, vient de décider de verser une prime de 100 euros (150 en 2014) par mois et par enfant aux couples qui décideront de ne pas faire de demande en crèche. Or, on le devine parfaitement, cela implique que dans une grande partie de ces couples, l'un des deux parents reste à la maison pour s'occuper des enfants.

    Cette prime a été nommée par les Allemands "Prime au fourneau", cela résume parfaitement tout le bien qu'ils en pensent. Mais si Angela Merkel a dû donner des gages à l'aile la plus radicale de son parti avant les élections, celle qui a pour devise "Kinder, Küche, Kirche" (enfants, cuisine, église) va devoir supprimer cette promesse si elle veut arriver à un gouvernement de coalition et s'orienter vers l'instauration d'un salaire minimum. Fini le temps du 1 €/job ?

    Posté par jl boehler à - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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  • 28/10/2013

    le tabac tue

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    08:54 | Tags : tabac, santé, humour, cancer | Lien permanent