• 19/08/18

    L’INVASION N’AVANCE PAS AU HASARD. LE GÉNÉRAL GOMART PATRON DU RENSEIGNEMENT MILITAIRE, L’EXPLIQUE.16/9/2015

     

    Général Gomart

     

    Rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles. Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) est chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire. Le général 4 étoiles a expliqué,  en ouverture du colloque Geoint, qui s’est tenu à la Société de géographie, à Paris, les 11 et 12 septembre derniers, comment rien du trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français. 

     

    La DRM, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de renseignement géospatial interarmées). Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.). C’est ainsi que la DRM peut aujourd’hui présenter aux dirigeants français une situation précise de la présence des migrants subsahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des passeurs de migrants. Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée Eunavfor Med, lancée en mai dernier.

    Le général Gomart a ainsi pu confier lors du colloque que les militaires français ont repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte). Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent. Il les voit également préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable. (Source: Le Point 13/09/2015)

     

    Avant tout départ en mer les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, explique-t-il, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses immigratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…

     

    le Geoint est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géolocalisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques », précise le général. (Source)

     

    L’invasion est donc une affaire qui n’avance pas au hasard. 

     

    Voilà, il n’y a aucun mystère. Lorsque les passeurs vont acheter un zodiac au siège du Consulat honoraire de Bodrum, chez Madame le consul Françoise Olcay, les renseignements français le savent… Sans le reportage de France 2, le consul serait toujours en poste. Il est à noter que Madame Olcay a perdu son poste de consul,  mais qu’elle continue d’alimenter le trafic vers la France en poursuivant son commerce illégal et que les autorités françaises le savent, de même qu’elles savent que la Turquie délivre de faux passeports, que les capitaineries ferment les yeux etc. etc.

     

    Et si le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, comment ne pourrait-il pas le voir en Europe et plus encore en France ? Mais qui sait sur qui la surveillance s’exerce en France ? Sur les opposants à l’immigration ?

     

    Cette invasion est voulue.

     

    articles de référence:

     

     

    emiliedefresne@medias-presse.info

     
    Lien : http://www.medias-presse.info/linvasion-navance-pas-au-hasard-le-general-gomart-patron-du-renseignement-militaire-lexplique/38823/
     
    Posté par Jocegaly à - Commentaires [0] -

  • 19/08/18

    "Les filles bien n'avalent pas" ! C'est le titre d'un des livres de Marlène Schiappa…

    Le 10 Juillet 2017  //  Atlantico

     

    La secrétaire d'Etat à l'égalité Femmes-Hommes écrit aussi des livres. Des livres d'un certain type. Fallait oser

     
    "Les filles bien n'avalent pas" ! C'est le titre d'un des livres de Marlène Schiappa…
     
     

    Nous avons dit ici beaucoup de mal de Marlène Schiappa. Nous l'avons traité de grotesque, de ridicule, d'idiote et nous nous sommes gaussés d'elle quand elle a envoyé paître Finkielkraut en lui reprochant de s'être attaqué "à une femme, jeune, benjamine du gouvernement, issue de la société civile, élevée dans les quartiers populaires". Ces lettres de noblesse, bêtement pompeuses nous avaient éloignés d'elle…

    Mais maintenant tout nous rapproche. Il nous faut confesser notre faute et notre erreur. Et rendre à la belle Marlène ce qui revient à la belle Marlène.

    Elle est une femme. Rien qu'une femme. Une femme avec un corps dont tout laisse à penser qu'il est affriolant. Une femme apparemment, et avec bonheur, folle de son corps. Comment ne pas tomber sous le charme?

    L'Express nous apprend que Marlène Schiappa est dotée d'un joli brin de plume. Une plume trempée dans quoi ? Sous le pseudonyme de Marie Minelli elle a publié à La Musardine, un éditeur spécialisé dans le cul, plusieurs livres. Voici les titres. Certains sont puissamment évocateurs. "Osez les sex-friends", "Comment transformer votre mec en Brad Pitt en 30 jours", "Les filles bien n'avalent pas".

    Nous ne les avons pas lus. Et ce n'est point dans nos intentions. Mais quand on sait qu'un de ses livres, publié sous son vrai nom, "Osez l'amour des rondes", avait été considéré comme "vulgaire et insultant" par les milieux féministes, pourtant difficiles à choquer, on imagine le contenu de "Les filles bien n'avalent pas"… Il nous est agréable d'apprendre que Marlène Schiappa est bien en chair si l'on en juge d'après son "Osez l'amour des rondes". Et nous ne sommes pas loin d'y voir un appel pathétique adressé aux mâles de notre pays.

    Quelques mystères demeurent toutefois. La secrétaire d'Etat à l'égalité Femmes-Hommes est-elle - selon les critères énoncés par elle- une fille bien? La secrétaire d'Etat à l'égalité Femmes-Hommes (répétons ce titre car elle siège quand même au gouvernement) pourrait-elle nous dire si les filles musulmanes, qu'elle aime tant, gardent ou pas leur voile quand elles font certaines choses ?

    Marlène Schiappa n'a pas à s'inquiéter pour l'avenir. Si, ce qu'à Dieu ne plaise, elle était débarquée du gouvernement elle pourra continuer à écrire des livres. Connaissant ses engagements politiques nous lui en suggérons deux. "Les filles de gauche sont plus baisables que les autres" et "Pourquoi les mecs de droite ont tous une petite quéquette".

     

     

    Lien : http://www.atlantico.fr/decryptage/filles-bien-avalent-pas-c-est-titre-livres-marlene-schiappabenoit-rayski-3105512.html 

    *

    Une image qui traine sur le net, garnie de ce qui semble être un extrait de l'ouvrage de Madame Marlène Schiappa...

     
    Posté par Jocegaly à -

  • Pour une télévision qui permette au peuple de discuter avec le peuple

    En 1975 déjà, dans leur ouvrage Culture et communication de masses, Mattelart, Garreton et Valdez analysaient en ces termes le Coup d’état contre le Président Salvador Allende. « Si la possibilité d’une révolution socialiste a échoué au Chili, on le doit en partie aux atermoiements de la gauche officielle dans sa politique communicationnelle, sa difficulté à valoriser son propre projet historique, sa crainte que les masses elles-mêmes imposent leur voix dans les médias existants ou dans d’autres créés par elles. Il manquait la confiance suffisante pour laisser agir ces acteurs essentiels : les travailleurs. La gauche officielle est restée malheureusement sur la défensive. L’accusé s’est enfermé dans le cercle argumentaire de son adversaire de classe, recyclant les représentations collectives produites par son ennemi politique. L’initiative du discours est restée dans les mains de la droite, et les techniciens de la communication officielle n’ont pas été capables de s’effacer pour laisser surgir les embryons d’une nouvelle culture. La neutralité technique s’est révélée un mythe. Il n’y avait pas de « technique en soi », utilisable à souhait par la droite ou par la gauche. Il n’y avait qu’une technique bourgeoise de la communication et rien de plus. »

    Répondant à l’appel de la Révolution Sandiniste au Nicaragua puis Bolivarienne au Venezuela, Thierry Deronne s’est investi, à partir de cet héritage conceptuel, dans les processus de transformation sociale en Amérique Latine. Il vit depuis 1994 au Venezuela, où il enchaîne les ateliers populaires de création audio-visuelle. Dans ce but, il a fondé l’Ecole Populaire et Latino-Américaine de Cinéma en 1995, puis la télévision de quartier Teletambores à Maracay. Plus tard, il participe à la fondation de la télévision publique, nationale et participative, VIVE TV, en 2003, dont il fut vice-président jusqu’en 2010. En parallèle il est l’auteur de nombreux films. Citons Le passage des Andes (2005), Carlos l’aube n’est plus une tentation (2012), Jusqu’à nous enterrer dans la mer (2017).
    De passage à Bruxelles, Thierry Deronne a présenté « Histoire du Venezuela » (2018), son dernier film, et a donné le séminaire « Une autre télévision est possible », organisé par ZIN TV. L’occasion de nous entretenir avec lui.

    Avec quatre élections victorieuses en un an, le processus bolivarien semble entrer dans un nouveau cycle. Quels sont ses défis sur le terrain économique et de la communication ?

    Le secteur privé contrôle plus de 80% de la production et de la distribution. Quand le gouvernement opère de fortes augmentations de salaire – jusqu’à 100% – pour protéger le pouvoir d’achat populaire, ce secteur réplique en augmentant les prix dans la même proportion. La contre-offensive du gouvernement Maduro porte donc sur le contrôle des prix, sur la structure même de la spéculation – en gelant les prix ou en prenant le contrôle des marchés municipaux. La massification des Comités locaux d’approvisionnement est une autre stratégie que la guerre économique a imposée mais qui donne un second souffle à une organisation populaire atténuée depuis la mort d’Hugo Chavez. La bataille principale est la construction communale tant comme résistance économique que comme germe d’une autre société possible. Pour nous, cinéastes, gens de théâtre, formateurs, l’enjeu fondamental est de stimuler l’imaginaire communal face aux secteurs conservateurs de l’Etat. D’autant plus que la politique communicationnelle officielle est robotisée par la réponse aux mensonges quotidiens de 99 % des grands médias et n’a donc pas le temps de créer cet imaginaire transformateur.

    La gauche en général et plus particulièrement les mouvements sociaux et les progressistes semblent avoir du mal à conquérir le terrain de la communication. A quoi cela doit-il selon toi ?

    La gauche ne comprend pas que le secret de l’« action des idées dans l’histoire » ne se trouve pas dans les discours mais dans les supports, les appareils, les relais techniques. Or, un processus de transmission doit servir, comme le disait Walter Benjamin, à nous organiser. D’abord, en donnant tous ses moyens à une politique culturelle visant faisant de la société une grande école artistique et critique, pour acquérir tous les outils de la création visuelle et sonore notamment, dès le plus jeune âge, dans toutes les écoles, à tous les niveaux… Ensuite en promulguant une loi de démocratisation radicale de la propriété des médias, en créant un réseau serré de médias populaires, en remettant la majorité des fréquences, chaînes et ressources aux organisations citoyennes, en refondant un service public de radio et télévision basé sur la participation. Il faut éliminer l’absurde modèle commercial et l’enseignement du schéma émetteur/récepteur qui vend une « actu »-marchandise à des consommateurs. On pourra alors construire un imaginaire non plus axé sur le plaisir de la consommation individuelle mais sur celui de la transformation collective, et réaliser la prophétie sartrienne d’une information non plus comme « droit du journaliste » mais comme « droit du lecteur ou du téléspectateur », c’est-à-dire de celui ou celle qui travaille au bureau, dans les chantiers et n’a pas les moyens de voir l’image complète du monde.
    Substituons l’image des produits par l’image des processus les reconnectant avec leur origine. Réhumanisons les temps de fabrication d’un programme et la possibilité de connaître et de réfléchir sur le monde : enquête, réalisation, diffusion, suivi, montage dans et entre les programmes. Bref, créons « une télévision qui permette au peuple de discuter avec le peuple » (Sartre). Il y a quelque chose de tout aussi fondamental, sans lequel tout ce qui précède ne suffirait plus. On sait que le capitalisme a re-territorialisé notre espace-temps en un métabolisme social du « tout-à-l’égo ». La vague numérique états-unienne a mis « hors-sol » une grande partie de la société, les écrans portables entraînent chacun dans une bulle narcissique, avec réenracinement compensatoire de la psyché collective dans le colonialisme. La gouvernance médiatique du champ politique fait que la causalité d’ensemble a disparu derrière le sautillement “facebookien », émotionnel, des effets. Le socialisme n‘existera que s’il inverse cette tendance lourde et invente un appareillage technique et culturel indépendant de l’industrie globalisée.
    Un gouvernement de gauche devra donc immédiatement investir dans une recherche scientifique et industrielle basée sur les idées des mouvements sociaux, en vue de générer une technique nouvelle qui produise des effets sociaux organisateurs et non isolants. Cette nouvelle civilisation “technique”, cette restructuration « médiologique » de la vie, reste le grand « impensé » de la gauche. Celle-ci base encore sa « com » sur des apparitions en studio et sur des plateaux, et semble prisonnière du mythe de la déontologie journalistique. Comme si on pouvait oublier que « ce n’est que d’une technique que l’on peut déduire une idéologie » (Althusser).

    Contrairement à la révolution soviétique ou la révolution cubaine, certains pensent que la révolution bolivarienne n’a pas su créer sa véritable esthétique.

    Si on parle d’imaginaire cinématographique, les processus révolutionnaires que tu cites ont commencé par brasser les possibles puis ont normalisé leur discours, parfois brutalement dans le cas de l’URSS, ou par la retombée dans le Hollywood pathétique que critiquait Humberto Solas à Cuba. Ce qui est très intéressant chez les soviétiques des années 20, c’est qu’ils pensent les nouvelles images non seulement depuis le contenu mais depuis le mode de production : ciné-train, ciné-bateau, vaste réseau de correspondants ouvriers ou paysans… ou parlent “artisanat” contre “industrie », ou « déprofessionnalisation ». Au Venezuela, cette question reste à poser parce que les relations de production restent fondamentalement modélisées par l’entreprise capitaliste. Si on les dépasse par le modèle communal, alors on pourra parler d’une esthétique propre à la révolution bolivarienne, et non de la simple injection de politique dans les formats existants, voire hollywoodiens (Villa del Cine, etc..). Il n‘y a pratiquement aucune fiction produite sur toutes ces années de révolution. Mais tout ne fait que commencer. La révolution bolivarienne, malgré la chute des cours du pétrole et la guerre économique, a maintenu l’ensemble des politiques sociales et culturelles – récupération d’espaces pour la création, missions de formation artistique, festivals et spectacles gratuits pour la population, et c’est un trait d’intelligence : l’art n‘est pas sacrifié, il indique la sortie du tunnel. Après 19 ans on sent une poussée d’en bas de nouvelles voix, de nouveaux créateurs dans tous les domaines, le peuple reste l’acteur principal de cette révolution et c’est pourquoi nous sommes toujours debout.

    Un des aspects de la révolution bolivarienne est la légalisation des télévisions communautaires. Quels sont ses acquis ? Où en sommes-nous aujourd’hui.

    Notre équipe de chercheurs a mené de 2015 à 2016 une enquête approfondie sur les 35 télévisions populaires existantes, certaines actives, d’autres moins, d’autres éteintes. Parmi les conclusions apparaît d’abord la persistante difficulté de créer une nouvelle forme de média dans un champ homogénéisé par la globalisation marchande et par ses monopoles médiatiques. Nombreux sont ceux qui reproduisent les pratiques dominantes, oublient la formation intégrale et renoncent à créer leur propre agenda. Les collectifs expriment aussi des autocritiques : privatisation du média par un petit groupe ou par une famille, manque de coordination nationale, excès de jalousie territoriale, manque de volonté dans la formation d’équipes de production populaires, mauvais usage, parfois destructeur, du matériel donné par l’État. Mais toutes ces années ont aussi permis de valoriser la télévision populaire comme la « maison qui est la nôtre », comme l’espace d’amitié et de collaboration libéré des normes commerciales, comme les retrouvailles de mondes séparés par le capitalisme (vie et temps, ville et campagne, homme et femme, enfant et adulte…), comme porte-parole des mouvements sociaux, comme école d’organisation citoyenne, capable de pallier les faiblesses de l’Etat.
    Pour surmonter la faible production de programmes, les militants proposent de partir des dynamiques déjà existantes : talents musicaux individuels ou collectifs en quête d’indépendance, ligues sportives, etc… William Sivira, de Lara TVe, nous explique : “Nous projetons de prendre le contrôle des terres sur le territoire de la commune pour les semer avec l’appui de jeunes qu’on traite à tort de délinquants”. Autres projets : une école nationale des médias associatifs, un fonds de soutien – récemment approuvé par une Loi sur la Communication Populaire – pour financer les formations et un réseau d’appui mutuel pour mettre à niveau les connaissances techniques.
    Beaucoup de ceux qui se forment grâce aux outils de la télévision populaire partent ensuite travailler dans les médias privés. Face à ce problème, on propose une présélection des candidats sur la base de leur engagement social et de ne créer un média nouveau qu’au terme d’un travail de réflexion avec les habitants, pour éviter qu’il soit perçu comme une intervention externe et pour garantir son appropriation populaire immédiate.
    La plupart des collectifs souhaitent que l’Etat les dote d’un véhicule pour accéder à tout leur secteur, lui demandent de salarier une trentaine de permanents pour éviter la commercialisation dans laquelle sont tombées les radios communautaires. En général, on attend de l’Etat plus d’appui, plus de suivi technique, plus d’investissements, car le matériel reste cher et complexe.
    Sont aussi évoqués la création d’une industrie nationale pour sortir de la dépendance technologique, une majeure interaction via les nouvelles technologies, tout cela adossé à une politique de démocratisation réelle de la propriété des ondes, comme dans l’Argentine d’avant Macri, ou dans la Bolivie d’Evo Morales et dans l’Equateur de Rafael Correa, où les ondes allaient être partagées en trois tiers : privé, public, associatif.

    
Tu es en train de fonder Terra TV, peux-tu nous raconter en quoi consiste ce projet ?

    Terra TV, c’est le monde vu par les paysans, cette télévision sera faite par eux, et sera basée sur ces vingt ans de laboratoire de formes nouvelles. Elle aura une triple fonction : diffuser l’image, et faire le suivi de la vie quotidienne et du travail en profondeur des organisations paysannes, traduire ces chroniques en portugais, espagnol, anglais ou français ; Mettre en ligne des modules de formation en réalisation audio-visuelle, en agroécologie, en Histoire, en économie, en philosophie, en pratiques socioculturelles, avec un suivi pédagogique pour les collectifs participant(e)s ; Organiser, articuler et nouer des solidarités internationales grâce au suivi des processus et à l’agenda des luttes. Toute organisation qui lutte pour la terre sous n’importe quelle latitude pourra afficher ses activités. Ce nouveau média, libéré de « l’événementiel » et des filtres du journalisme traditionnel, commencera par diffuser les programmes réalisés par les partenaires latino-américains pour intégrer peu à peu les organisations paysannes d’Afrique, d’Asie et d’Europe.

    Entretien réalisé par Ronnie Ramirez, cinéaste et membre de ZIN TV

    Joignez-vous aux donateurs qui appuient la création de Terra Tv : ici

    URL de cet article : http://www.zintv.org/Pour-une-television-qui-permette-au-peuple-de-discuter-avec-le-peuple


  • Lundi secret du sud-Avesnois N°9

    Dernier de la saison !


     

     
     

     
    Dernier rendez-vous de la saison

    Lundi secret n°9 le lundi 27 août à 14h30

    « Rando cueillette et découverte des plantes sauvages avec Hélène »

    Partir à l’aventure, découvrir des plantes sauvages comestibles, « respirer »
    les produits offerts par la nature, déguster des saveurs inconnues…

    Telle est l’après-midi qu’Hélène vous propose !

    Au programme :

    - « Rando cueillette » au cœur de la forêt des étangs des Moines

    - Découverte de plantes sauvages et comestibles

    - Initiation théorique « les connaissances ancestrales des plantes sauvages »

    - Dégustation de produits à base de plantes sauvages préparés par Hélène (boissons médicinales, cookies, gâteaux, confitures saveurs sauvages, pain au levain…)

    Tarif : 25€/pers - places limitées (12 personnes)

    Durée : 3h - Rendez-vous à 14h30 au Camping des Etangs des Moines à Fourmies.


    Réservation Office de Tourisme du Sud-Avesnois : 03 27 61 16 79

     

     
     
    Réservation : 

    Office de Tourisme du Sud-Avesnois
    20a, rue Jean Jaurès - BP 20077 - 59613 FOURMIES Cedex
    Tél.: +33 (0) 3 27 61 16 79


    Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
     
    Facebook
     

     


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
    •  
      Ce n’est pas une blague ! Après des négociations ardues entre le gouvernement israélien et la chaine de télévision publique israélienne —qui refusait de payer les quelque 12 millions d’euros que coûte l’organisation de l’Eurovision— un accord a été trouvé, à partir du moment où Netanyahou s’est engagé à... (suite)
       
    •  
      Un certain nombre d’artistes ont brillé par leur absence à ce festival de Berlin qui vient de se terminer samedi, et dont Israël était l’un des sponsors.
      Répondant à l’appel BDS lancé par les Palestiniens, 6 artistes et groupes ont annulé leur déplacement : le musicien américain John Maus, le... (suite)
       
    •  
      Nos amis belges lancent un appel au secours concernant l’enlèvement par les services israéliens de Mustapha Awad, jeune artiste belge d’origine palestinienne, danseur de dabke, qui est détenu et soumis à un interrogatoire sans témoins depuis plus de 20 jours, arrêté alors qu’il se rendait en Palestine... (suite)