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    1)Venezuela : Le Gouvernement des États-Unis menace de sanctionner les CLAP , un article d’Alba Ciudad du 24 mai 2019 traduit par Françoise Lopez.
     
     
    3)Venezuela : Les États-Unis achètent à nouveau du pétrole vénézuélien , un article d’Últimas Noticias du 23 mai 2019 traduit par Françoise Lopez.
     
    4)Venezuela : Qui veut supprimer l'accès aux cartes Visa, MasterCard et Maestro au Venezuela?,un article d’Alba Ciudad du 23 mai 2019 traduit par Françoise Lopez.
     
    5)Venezuela : Le plan de Guaidó pour la dette extérieure, une escroquerie  ,un article d’Últimas Noticias du 23 mai 2019 traduit par Françoise Lopez.
     
     
    7)Cuba : La demande de Cuba face à la guerre qui nous est imposée, un article de Granma en français du 22 mai 2019. Un retour sur le terrorisme des Etats-Unis à Cuba tout au long des années…
     
    8) Cuba : Les drogues du Pentagone, un article de RHC du 23 mai 2019. La politique de Cuba cotre les drogues face aux manipulations…
     
    9)Cuba : Un système de transports à faible émission de carbone sera mis en place dans La Havane, un article publié par Cuba Coopération le 21 mai 2019. 
     
    Bonne lecture à tous,
     
    Françoise Lopez

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    24 mai 2019

    Des pressions inacceptables sur la presse

    Communiqué LDH

    Après l’invraisemblable tentative de perquisition dans les locaux de Mediapart, le procureur de la République multiplie les actes d’intimidation à l’égard de journalistes.

    Si, comme l’a rappelé la porte-parole du gouvernement, les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, la protection de leurs sources et leur déontologie impliquent qu’ils gardent le silence sur l’origine de leurs informations.

    Dès lors, en convoquant à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour audition libre ces journalistes en raison des informations qu’ils ont publiées, le procureur de la République de Paris ne peut ignorer l’inutilité de cette démarche sauf à la qualifier pour ce qu’elle est, une tentative d’intimidation.

    En ajoutant à ces manœuvres, la convocation du président du directoire du Monde, le procureur de la République s’essaie à une autre forme d’intimidation en s’en prenant au responsable du journal lui-même.

    La LDH dénonce ces manœuvres du gouvernement et d’un procureur de la République qui lui doit sa nomination.

    Elle appelle à la vigilance face aux pressions que subissent les médias. De leur liberté dépend, en effet, la nôtre.

    Elle assure les journalistes et les médias concernés de sa solidarité et de son soutien.

    Paris, le 24 mai 2019

     

     
     

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  • 25 Mai 2019

    Publié par El Diablo

    Frédéric Taddeï reçoit :

    -Pascal Boniface, directeur de l’IRIS - Institut de relations internationales et stratégiques

    -Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes

    -Amélie M. Chelly, docteure en sociologie religieuse et politique, spécialiste du monde iranien

    -Yves Roucaute, philosophe


  • saker_bandeau

     

    Pourquoi le bannissement de Huawei par Trump est un pétard mouillé ?

    Par Moon of Alabama − Le 23 mai 2019 La page "Monde" du Washington Post résume un article sur les conséquences du bannissement par Trump du fabricant chinois d'équipement de télécommunication Huawei : Un très important concepteur de puces et des sociétés de télécommunications britanniques ont suspendu leurs relations avec le géant chinois de la technologie pour des ...




     

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    Par Tyler Durden – Le 30 avril 2019 – Source ZeroHedge Il y a moins d’un mois, le fondateur de Bridgewater Ray Dalio prévenait le monde qu’il fallait s’attendre à une « révolution » si les États-Unis ne parvenaient pas à résoudre leur problème d’inégalité des revenus. Il prétend également sans trêve que ...




     

    De l'Espagne impuissante, et des crises de la vieille Europe

    Le 26 avril 2019 – Source orientalreview.org Des élections surprises générales sont prévues en Espagne le 28 avril 2019. Le Cortes Generales (parlement espagnol) a été dissout pour la troisième fois en quatre ans après une durée de vie record de huit mois à peine. On peut se poser des questions quant ...




     

    La Pologne veut poser les bases d'un nouvel avenir pour l'Europe

    Par Andrew Korybko – Le 2 mai 2019 – Source eurasiafuture.com Dans un article d'opinion publié dans Politico, Morawiecki, le premier ministre polonais, a développé un projet en cinq points, afin de fonder un nouvel avenir pour l'Europe, à l'issue des élections du parlement européen fin mai. Le contexte politique derrière l'article publié par ...




     
     
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  • La fabrication d’un "violeur"

    Pamela Anderson

    Aujourd’hui, je veux m’exprimer en tant que femme. Une femme qui a survécu à un viol et à des abus sexuels. Une femme qui sait combien les hommes peuvent être cruels et combien les blessures sont profondes dans l’âme d’une femme. Aujourd’hui encore, je me souviens de la douleur atroce. Aujourd’hui encore, je ressens l’agonie. Aujourd’hui encore, ces visages hantent mon sommeil - un destin partagé par d’innombrables femmes à travers le monde. Non, je ne défendrai jamais un violeur, il n’y aura jamais d’excuse pour ne pas punir ce crime et ses auteurs. Nous nous devons à nous-mêmes, à nos sœurs et à nos filles, de prendre la parole et de lutter contre la complaisance.

    Mais dans notre détermination à faire ce qui est juste, n’oublions jamais le risque d’erreur, et le pouvoir des fausses accusations. Car les mêmes facteurs qui rendent les allégations de viol si difficiles à prouver devant un tribunal, les rendent encore plus difficiles à réfuter devant l’opinion publique. Par conséquent, les fausses allégations d’inconduite sexuelle ont toujours été l’outil de choix pour toute campagne de lynchage, de chantage ou de calomnie. Une fois qu’une personne a été estampillée "violeur", qu’elle ait été condamnée, inculpée ou simplement accusée, sa réputation n’a pas seulement été condamnée à mort, mais a déjà été exécutée en public.

    Et c’est la raison pour laquelle je prends la parole aujourd’hui. Pour défendre un ami. Un ami que j’aime beaucoup, mais dont la santé s’étiole, dont les espoirs s’évanouissent et dont le temps s’épuise. Un ami qui a osé dire la vérité au pouvoir, qui a fait la lumière sur leurs actes criminels et qui en paie maintenant le prix. Un ami dont la voix a été étranglée, dont les mains ont été menottées et dont le nom a été calomnié. Il s’appelle Julian Assange.

    Rappelons-nous que Julian n’a jamais été reconnu coupable d’une infraction sexuelle, qu’il n’a jamais été formellement accusé d’une telle infraction et qu’il n’y a jamais eu aucune preuve à l’appui contre lui. En fait, lorsque les allégations de viol ont été formulées pour la première fois en 2010, Julian a coopéré volontairement avec la police, a répondu à leurs questions et est resté en Suède jusqu’à son départ. Même le procureur général, après avoir soigneusement examiné tous les éléments de preuve, a clos l’affaire en déclarant que "je ne pense pas qu’il y ait lieu de soupçonner qu’il ait commis un viol" et que le comportement allégué "n’a révélé aucun crime du tout". L’affaire fut rouverte à peine quelques jours plus tard par un autre procureur et sur la base d’allégations modifiées.

    Rappelons-nous également ce que les deux plaignantes ont confirmé il y a déjà des années : à savoir que leur relation sexuelle avec Julian avait toujours été consensuelle, qu’elles n’avaient jamais eu l’intention de signaler un crime, mais que la police suédoise les avait contraintes à le faire. Et lorsque la Suède a finalement voulu abandonner l’affaire en 2013, ce sont les Britanniques qui l’ont exhortée à ne pas le faire. La Suède s’y est conformée et, dans les années qui ont suivi, a fait tout son possible pour s’assurer que Julian ne serait pas en mesure de se défendre contre les allégations de viol sans s’exposer à une extradition vers les États-Unis.

    Le 13 mai 2019, la Suède a rouvert la même enquête grotesque pour la troisième fois depuis août 2010. Nous savons tous que les allégations de viol contre Julian sont fausses. Nous savons tous quel est leur véritable but. Et nous savons tous que la Suède agit de mauvaise foi. Comme le résume de façon poignante Women Against Rape [Femmes contre le Viol] : "Les allégations contre [Julian] sont un écran de fumée derrière lequel un certain nombre de gouvernements tentent de réprimer WikiLeaks pour avoir audacieusement révélé au public leur plan secret de guerres et d’occupations avec leurs lots de viols, meurtres et destructions... Les autorités se soucient si peu des violences contre les femmes qu’elles manipulent à volonté les allégations de viol". Je suis tout à fait d’accord. Il ne s’agit pas de justice pour viol. Il s’agit du viol de la justice. Une tragédie pour Julian, une honte pour la Suède et une grave trahison pour nous tous qui croyons en la justice, la démocratie et l’État de droit.

    Pour moi, Julian est un ami personnel, un héros, un libérateur. Pour vous, c’est peut-être un ennemi, un traître, un sale mouchard. Vous avez droit à votre opinion et n’avez pas à changer d’avis. Mais avant de tirer vos conclusions, assurez-vous d’y avoir bien réfléchi.

    Si, après tout ce que j’ai dit, vous croyez toujours que Julian est un violeur, vous êtes-vous déjà demandé si le simple fait de déchirer un préservatif peut vraiment être assimilé à un "viol" ? Un préservatif déchiré qui n’a révélé aucune trace d’ADN ? Un préservatif déchiré lors de rapports sexuels répétés entre adultes consentants ? Un préservatif que Julian est accusé d’avoir déchiré intentionnellement, mais sans que la seule autre personne dans la pièce ne s’en rende compte ? Au cas où vous ne le sauriez pas, c’est tout ce dont on l’accuse. Faites une pause et réfléchissez. Et puis tirez vos propres conclusions.

    Si vous croyez vraiment que Julian a "piraté" les ordinateurs du gouvernement américain, réfléchissez : pourquoi le ferait-il, alors que tous les fichiers qu’il a publiés lui avaient été donnés gratuitement par un lanceur d’alerte qui avait déjà un accès complet ? Et si vous croyez vraiment que les révélations de Wikileaks ont illégalement fait du mal à quelqu’un, alors pourquoi ne pas poursuivre l’organisation en justice pour obtenir une indemnisation ? Et si vous détestez Julian simplement parce que Wikileaks vous a embarrassé, vous, votre entreprise, votre gouvernement ou votre cause politique, alors prenez le temps de réfléchir : qui est vraiment responsable de cette honte ? Qui a commis les actes répréhensibles qui ont été révélés ? Êtes-vous sûr de ne pas être simplement en train de tirer sur le messager ? Et qu’est-ce qui vous donne le droit de devenir son bourreau ?

    La vérité est que Wikileaks n’a jamais faussement accusé quiconque de quoi que ce soit, mais a publié des preuves évidente de crimes de guerre, de corruption et d’abus. Pourtant, les seules personnes accusées et poursuivies sont celles qui ont découvert la sale vérité. Bien sûr, il y aurait un débat éthique à mener sur la légitimité de la divulgation de secrets d’État et sur les questions connexes de protection de la vie privée, de sûreté et de sécurité nationale. Mais alors créons un forum approprié, invitons tout le monde et parlons en. Bien sûr, il y a peut-être d’autres moyens d’assurer la transparence et de prévenir les abus, mais tant que les criminels de guerre avérés sont autorisés à circuler librement, Wikileaks pourrait bien être notre meilleure et notre seule chance de demander des comptes à nos dirigeants pour les crimes commis contre nous et contre les autres en notre nom.

    Alors ne soyons pas naïfs. Julian Assange n’est pas poursuivi pour viol. Il ne s’agit pas de savoir qui est Julian, mais de savoir qui nous sommes et comment nous faisons face à la dissidence et aux défis fondamentaux du secret avec lequel la politique, les affaires et d’autres affaires d’intérêt public ont toujours été menées. Il s’agit de savoir si nous pouvons torturer et abuser en toute impunité, non seulement sur le champ de bataille mais aussi chez nous. Il ne s’agit pas seulement de la dignité de Julian, mais aussi de la nôtre.

    C’est l’un de ces moments de l’histoire où nous nous trouvons devant le choix de marcher vers dans un désastre collectif ou de prendre la parole et de faire ce qui s’impose. Pendant des siècles, la foule s’est contentée d’applaudir tandis que des femmes gênantes étaient brûlées vives, soi-disant pour avoir eu des rapports sexuels avec le diable. Et personne n’osait dénoncer le mensonge. Aujourd’hui, le monde entier applaudit la chasse aux sorcières contre un homme gênant, prétendument pour être un violeur, un pirate, un narcissique et - qui sait - peut-être bien le diable lui-même ? Mais aujourd’hui, je me dresse et je m’exprime en tant que femme, en tant qu’amie et en tant que sœur dans la famille humaine. Et je vous demande d’ôter ce voile noir autour de votre cœur et devant vos yeux et de regarder la vérité du sort infligé à Julian. Et avant de tirer vos conclusions, prenez le temps de réfléchir, puis levez-vous et faites ce qu’il faut !

    Pamela Anderson

    Traduction "vous pensiez que j’avais laissé tomber ?" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

    »» https://www.pamelaandersonfoundation.org/news/2019/5/20/the-making-of-...
    URL de cet article 34932 
    https://www.legrandsoir.info/la-fabrication-d-un-violeur.html