• 28 Juillet 2019

    Publié par El Diablo

     Lu sur le blog CanempechepasNicolas:

    Jusqu'en juillet 1914...    

    Jaurès défend la Paix jusqu'au dernier souffle...

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    Manifeste socialiste SFIO
    « Citoyens,

    L’anarchie fondamentale du système social, les compétitions des groupes capitalistes, les convoitises coloniales, les intrigues et les violences de l’impérialisme, la politique des rapines des uns, la politique d’orgueil et de prestige des autres, ont créé depuis dix ans dans toute l’Europe une tension permanente, un risque constant et croissant de guerre (...).

    Contre la politique de violence, contre les méthodes de brutalité qui peuvent à tout instant déchaîner sur l’Europe une catastrophe sans précédent, les prolétaires de tous les pays se lèvent et protestent. Ils signifient leur horreur de la guerre et leur volonté de la prévenir. Les socialistes, les travailleurs de France, font appel au pays tout entier pour qu’il contribue de toutes ses forces au maintien de la paix (...).

    Ce qu’ils demandent au gouvernement français, c’est de s’employer à faire prévaloir une politique de médiation rendue plus facile par l’empressement de la Serbie à accorder une grande partie des demandes de l’Autriche. Ce qu’ils lui demandent, c’est d’agir sur son alliée, la Russie, afin qu’elle ne soit pas entraînée à chercher dans la défense des intérêts slaves un prétexte à opérations agressives. Leur effort correspond ainsi à celui des socialistes allemands demandant à l’Allemagne d’exercer auprès de l’Autriche, son alliée, une action modératrice (...).

    A bas la guerre

    Vive la République sociale ! Vive le socialisme international ! »

    Manifeste du comité directeur de la SFIO, 28 juillet 1914...

     

    ...Mais le 31 juillet 1914, il y a donc plus d'un siècle...

     

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    C'est la guerre !

     

    Et les députés socialistes votent, unanimes , les crédits de guerre, et se vautrent dans l'Union sacrée...

    Jules Guesde et Marcel Sembat deviennent ministres des gouvernements de guerre..

    Et dans "l'Humanité" du 28 août 1914, la SFIO s'explique (extraits):

    "C'est à la suite d'une délibération régulière, c'est par une décision mûrement pesée que le Parti socialiste a autorisé deux de ses membres, nos amis Jules Guesde et Marcel Sembat, à entrer dans le nouveau gouvernement, et qu'il a fait d'eux ses délégués à la Défense nationale.

    Tous les représentants du groupe socialiste au Parlement, de la Commission administrative permanente, du Conseil d'administration de l'Humanité ont été d'accord pour assumer avec eux les graves responsabilités qu'ils consentaient à partager.(...)

    C'est de l'avenir de la nation, c'est de la vie de la France qu'il s'agit aujourd'hui. La Parti n'a pas hésité. (...)

    Il faut que l'unité nationale, dont la révélation renouvelée réconfortait les cœurs au début de la guerre, manifeste toute sa puissance.

    Il faut que dans un de ces élans d'héroïsme qui se sont, à de pareilles heures, toujours répétés dans notre histoire, la nation entière se lève pour la défense de son sol et de sa liberté.

    Le chef du gouvernement a pensé que pour entraîner la nation, pour l'organiser, pour la soutenir dans une lutte qui sera et qui doit être acharnée, il avait besoin du concours de tous, et plus particulièrement peut-être de ceux qui redoutent, pour l'émancipation prolétarienne et humaine, l'oppression accablante du despotisme. Il savait qu'à toutes les heures graves, en 1793 comme en 1870, c'était en ces hommes, en ces socialistes, en ces révolutionnaires, que la nation mettait sa confiance.(...)

    Spontanément, sans attendre d'autre manifestation de la volonté populaire, il a fait appel à notre Parti. Notre Parti a répondu : Présent ! (...)

    Nous luttons pour que le monde, affranchi de l'oppression étouffante de l'impérialisme et des atrocités de la guerre, jouisse enfin de la Paix dans le respect des droits de tous.(...)"


  • 28 Juillet 2019

    Publié par El Diablo

    Premier vlog d'une série de quatre sur le déplacement de Jean-Luc Mélenchon au Mexique. 

     

    Dans cette première partie, tournée dans la ville de Mexico, Jean-Luc Mélenchon explique les raisons qui ont motivé ce déplacement au Mexique.

     

    Il dit notamment pourquoi l'élection d'Andrés Manuel López Obrador (AMLO) est un évènement qui marque l'aboutissement d'une phase dégagiste et la victoire d'une révolution citoyenne passant par les urnes.

     

    Jean-Luc Mélenchon revient également ici sur plusieurs conférences qu'il a réalisées dans la ville de Mexico et notamment celle sur l'exposé de la théorie de «L'Ère du peuple» à l'Institut de Formation Politique de Morena, mais aussi sur celle réalisée avec l'écrivain Paco Igniacio Taibo II.

     

    Jean-Luc Mélenchon évoque aussi la question, majeure au Mexique, de la lutte contre le narcotrafic après l'arrestation d'El Chapo et son jugement aux États-Unis. Il parle aussi du débat «parti ou mouvement ?» qui a en ce moment lieu chez Morena et que les insoumis ont pour leur part tranché avec le choix du mouvement. Bon visionnage !


  • 28 Juillet 2019

    Publié par El Diablo

     

    Après huit mois de mobilisation sur les ronds-points, «Libération» est retourné voir des membres du mouvement, qui oscillent entre colère, désillusion et espoir de sursaut.

     

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  • www.ecologie-radicale.org

    Au nom de la protection de la biodiversité, le Conseil Régional d’île-de-France a l’intention d’allouer au lobby                                   chasse une somme de 57.500 euros destinés à financer l’achat de milliers de faisans d’élevage pour alimenter le                                   stand de tirs des tueurs agréés.
    www.ecologie-radicale.org

     

    La lettre de Gérard CHAROLLOIS      Le 26 juillet 2019

    TEL 06 76 99 84 65

     

    « Et le singe devint con »

    (En souvenir du regretté François CAVANNA)

     

     

    Alors que nature meurt, des hommes mauvais troublent la paix publique en Ariège, en incendiant un véhicule des agents de l’Office National de la chasse et                        de la faune sauvage pour protester contre la présence de l’ours.

    Ce sont ces voyous de la chasse qui ont amené l’espèce aux portes de l’extinction.

    Ailleurs, des éleveurs/chasseurs se livrent à des tartarinades grotesques pour pouvoir éradiquer les loups, les lynx et, en fin de compte, tout ce qui vit.

    Or, je sais d’expérience personnelle que de simples mesures de précaution suffisent à protéger les animaux domestiques des prédateurs.

    C’est culturellement que ces hommes attardés refusent la présence de la faune.

     

     

    Plus anecdotiquement, les chroniques de la justice du quotidien nous offrent le spectacle navrant de plaideurs pathologiques assignant leurs voisins pour                         le coq qui fait lever l’aurore, pour les grenouilles qui coassent les soirs chauds de printemps.

    Plus fort encore, en DORDOGNE, un habitant de RIBERAC contacte une société de désinsectisation pour détruire des cigales stridulant dans les arbres de son parc.

    Cette demande aussi farfelue qu’abjecte ne fut pas suivie d’effet.

    Un député de LOZÈRE dépose, pour la forme, une proposition de loi afin que soit établie, dans chaque département, une liste de bruits « normaux »                                 dont les dérangés de l’esprit ne pourraient pas se plaindre au titre de troubles du voisinage.

    Le juge n’aurait plus à s’interroger sur la « nuisance » du coq ou des grenouilles et l’affaire relèverait davantage de la médecine mentale que de la justice.

    Ce n’est pourtant pas faute de distribution de tranquillisants par l’industrie pharmaceutique.

     

     

    Bref, l’homme peut se révéler un animal hautement nuisible.

    Ces arriérés ignorent que la biodiversité disparait, que l’espèce humaine empoisonne la terre, que la sécheresse est le premier péril climatique.

    Un maire de LOZÈRE met en garde les promeneurs contre les dangers du loup. Il ignore que nul Italien, nul Espagnol ne fut victime des loups présents                              depuis toujours dans ces pays.

    L’humain n’est pas une proie pour le loup.

    Mais les préjugés, l’ignorance crasse, la haine du vivant, la malfaisance humaine perdurent et endeuillent le monde.

    Parce qu’il est un animal éthique, l’humain peut s’extraire de cette arriération funeste et accéder au respect de la vie des animaux et de la nature.

    Bien sûr, il faudrait que l’Ètat d’abord, les associations ensuite, tiennent un discours plus fort, ferme et clair face aux voyous anti-nature.

    La pusillanimité des uns encourage les menées crapuleuses des tueurs de loups, d’ours, de cormorans, de corvidés, les piégeurs de petits oiseaux.

     

     

    À LIMOGES, le 28 septembre prochain, je participerai à la manifestation contre les massacres de corvidés qui distrait tant les maniaques de la gâchette                          trouvant en ces campagnes de destructions des occasions d’exprimer leur sadisme et d’exposer leur « beaufrerie » indécrottable.

    Quel mal leur font les freux et les corneilles noires, oiseaux d’une intelligence surprenante ?

    Aucun, mais la mort est le passe-temps préféré de ces individus inquiétants.

    En cet été caniculaire, la nature souffre.

    Des essences végétales sont menacées par le manque d’eau accentué par les températures excessives.

    Mais rien n’arrêtera la malfaisance des ennemis de la terre.

    Ils tueraient jusqu’au dernier oiseau et abattraient le dernier arbre.

    En 1971, Jacques CHABAN-DELMAS et Georges POMPIDOU créaient le premier ministère de l’environnement.

    Son titulaire, Robert POUJADE, maire de DIJON et universitaire, écrivait en 1975 un livre relatant son expérience : « Le ministère de l’impossible ».

    Dommage que depuis, ce ministère soit devenu celui de l’imposture, aux ordres de chasseurs, de promoteurs, d’aménageurs !

    La Commission Européenne dénonce la France pour sa chasse criminelle et irresponsable.

    Associations de protection de la nature, démocrates attachés aux principes fondamentaux de la république, ne dialoguez plus avec les chasseurs français !

     

     

     

    Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

    UNE FORCE POUR LE VIVANT


  • 28 Juillet 2019

    Publié par El Diablo

     

    Par Maurice Lemoine

     

    C’est dans un pays en crise que s’est déroulée la célébration du 40e anniversaire de la chute du dictateur Anastasio Somoza, renversé par le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) le 19 juillet 1979. Ramené au pouvoir en novembre 2006 par les Nicaraguayens, après une douloureuse punition néolibérale de seize années, le Front et le président « historique » Daniel Ortega, réélu en 2011 et 2016, ont affronté pendant trois mois, en 2018, une très violente vague de manifestations, qui ont laissé sur le terrain de l’ordre de 200 morts, tant dans l’opposition que chez les sandinistes, et des centaines de blessés . Si le calme est revenu, la crise n’est en rien terminée (nous reviendrons dans un prochain article sur les derniers développements de la situation). 

     

    Non étrangers aux événements, les Etats-Unis ont fait du Nicaragua un membre, avec le Venezuela et Cuba, de la « troïka de la tyrannie » (ou du « triangle de la terreur » suivant l’humeur du moment). La droite internationale et ses médias relaient, qui traitent Ortega de « dictateur ». Rien de très étonnant jusque-là. D’une manière plus troublante, des pans entiers de la « gauche » (ou ce qui en reste ; ou ce qui lui ressemble) suivent le mouvement. 

     

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