• 22 Juin 2018

    Publié par El Diablo

    LETTRE OUVERTE d’une cheminote : « C’est notre arrêt de mort qu’on planifie »

    Une cheminote gréviste expose les multiples raisons de se révolter contre la réforme ferroviaire. Un appel à ses collègues, aux usagers, et aux cadres de la SNCF à rejoindre le combat.

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    Aujourd’hui, j’entame ma 5ème année au sein de cette grande famille cheminote. Quand j’ai signé ce contrat j’étais tellement fière de suivre les pas de mon père au sein de la SNCF. 
    De rentrer à mon tour dans cette grande boîte du service public qui offrait des possibilités d’évolution certaines, dont les agents avaient surmonté déjà de nombreux conflits et qui leurs avaient permis de garder des conditions de travail décentes et normales. 
    Aujourd’hui, c’est avec beaucoup plus d’amertume que je revois mes propos. 
    Depuis le 22 mars, nous nous battons mais avez-vous tous réellement compris l’intérêt de se battre aujourd’hui ? Avez-vous réellement lu les différents amendements proposés ? Les avez-vous compris ? Quand je vois tous ces « collègues » qui vont travailler encore aujourd’hui je me dis que ce n’est pas possible. Vous ne devez pas avoir saisi les enjeux de cette bataille. C’est notre arrêt de mort qu’on planifie là, c’est la guillotine qui est au-dessus de nos têtes qui va tomber.

    Je n’ai pas signé chez Transdev, VFLI, ECR ou tout autre boîte privée, j’ai pas signé pour avoir des conditions de travail lamentables, une évolution de carrière inexistante. Pas non plus pour dégrader le service public, le mode de déplacement de centaines de familles, de travailleurs tous les jours. Je n’ai pas signé pour que ces mêmes personnes se retrouvent avec des billets à des tarifs exorbitants car oui, on vous a menti encore une fois dans les médias, regardez un peu autour de vous, ouvrez les yeux arrêtez de vous bourrer le crâne de ces mensonges médiatiques, allez voir les tarifs d’un billet de train en Angleterre, en Allemagne voir si c’est si économique qu’on peut vous le dire. De plus après avoir payé votre billet une petite fortune il faudra vous rendre dans la grande ville la plus proche car le train que vous preniez en râlant a 5mn de votre domicile ne passera plus. La ligne sera supprimée. Et par-dessus tout j’ai encore moins signé pour que ces personnes voyagent en insécurité de par une circulation assurée par des gens à peine formés ou encore du matériel déficient car oui les Opérateurs Privés voudront forcément faire du bénéfice contrairement à une entreprise publique ce qui signifie des entretiens à moindre coûts du matériel, des infrastructures des formations à moindre coûts. RENTABILITÉ oblige.

    Abordons le sujet du Fret maintenant, combien de camions faut-il pour contenir ce que peut transporter un train ? Ne sommes-nous pas dans une génération qui doit faire attention à la planète, à l’écologie ? Alors pourquoi engorger les routes avec 55 camions de 32tonnes quand nous pouvons former un train de 35 wagons ?

    Allez pour la fin, parlons de vous nos cadres, vous qui venez nous remplacer en poste vous en mettre plein les poches pendant que nous essayons de lutter envers vents et marées. Avez-vous déjà vu une entreprise privée qui avait autant de cadres ? Vous serez les premiers à sauter soyez en sûr alors qu’attendez-vous pour nous rejoindre ? Vous êtes carriériste vous allez me dire, être gréviste c’est réduire ces possibilités d’évolutions mais quand vous serez au chômage elles seront bien réduites vos petites carrières.

    J’en arrête là mais je pourrais encore vous parler de nos CE, nos EPHAD, notre patrimoine mobilier ICF.. 
    C’est un appel au réveil général. Ouvrez les yeux, éteignez vos télés, fermez vos journaux, réfléchissez par vous-même à ce qui est en train de se passer et rejoignez-nous, il n’est pas trop tard pour se joindre à la lutte.

    Posez vos DII.

    Sloann Meriguet

     

    SOURCES :


  • 23 Juin 2018

    Publié par El Diablo

    Journée de mobilisation interprofessionnelle le 28 juin 2018 : Les fédérations CGT mobilisées à l’unisson

    À l’occasion d’une journée de mobilisation interprofessionnelle le 28 juin 2018, de nombreuses catégories socio-professionnelles seront dans la rue pour dénoncer les politiques menées par le gouvernement.

    Avec d’autres syndicats étudiants, les jeunes CGT seront présents pour cette journée. Contre la politique idéologique menée par le gouvernement dans l’éducation, à travers l’instauration de la sélection à l’université qui laisse bon nombre de lycéens sur le côté. Contre la fin du caractère nationale du Baccalauréat, qui était pourtant un vecteur d’égalité, ces derniers feront entendre leurs voix, face au projet du gouvernement le plus libéral de l’Ecole : celui de la concurrence généralisée. (Lire le communiqué ici)

    Les salariés des organismes sociaux aussi seront présents contre la politique sociale régressive que poursuit le gouvernement. Toutes les lois que passe le gouvernement sont les pièces d’un seul et unique puzzle : celui de la fin de la protection sociale solidaire et universelle. Ne pouvant rester sans réagir, ils seront dans la rue, car « il n’y a pas de victoires sans la lutte ! ». (Lire le communiqué ici)

    Contre la casse sociale, les salariés de la fédération nationale des syndicats de transports CGT seront également là dans la lutte. En solidarité avec les revendications légitimes des travailleurs et de la jeunesse, pour la défense des valeurs essentielles, comme notre modèle social, pas à pas détricoté par le gouvernement. Pour leur branche, ils dénonceront une casse sociale sans précèdent qui a lieu dans les transports routiers après le vote du parlement européen sur le « paquet routier », les salariés des transports exprimeront leur colère, refusant toutes ces pratiques de dumping social ! 
     

    Pour le progrès social et pour gagner un statut pour tous les métallos, les salariés de la métallurgie feront également entendre leurs voix ce 28 juin 2018. La FTM-CGT participera à cette journée interprofessionnelle de mobilisation qui est de nature à rassembler et à faire converger les luttes. Face aux enjeux liés à la négociation nationale et aux revendications des salariés (pouvoir d’achat, défense du secteur public comme privé, maintien des statuts, etc.), la FTM-CGT appelle l’ensemble des salariés de la métallurgie à cesser le travail dans leurs entreprises le 28 juin. (Lire le communiqué ici)

    « Les travailleurs vaincront sur leurs lieux de travail ». Sous ce mot d’ordre de mai 68, toujours d’actualité, les salariés de la fédération nationale agroalimentaire et forestière (FNAF) ont répondu à l’appel. Face aux remises en cause des acquis sociaux et syndicaux, la dégradation considérable des conditions de travail, l’aggravation de la précarité, la mise en cause des conventions collectives, ainsi que les bas salaires, ces derniers seront là pour mener jusqu’à la victoire leurs revendications en cette journée interprofessionnelle de mobilisation, preuve de la détermination et de l’élargissement de la contestation. (Lire le communiqué ici)

    Depuis plusieurs semaines, les travailleurs du service public du gaz et de l’électricité, avec les syndicats de la FNME CGT, sont dans la lutte. Avec plus de 150 sites de travail impactés par ce mouvement dans les entreprises GRDF, ENEDIS et SERVAL, les salariés revendiquent une hausse de leur pouvoir d’achat et un réel service public de l’énergie de proximité, avec des effectifs conformes à leurs missions statutaires. Le 28 juin 2018, la FNME CGT appelle l’ensemble des travailleurs à participer pleinement à la journée d’action interprofessionnelle de grève, en portant les revendications pour un service public de l’énergie et minier dans l’intérêt des usagers, en participant aux manifestations et toutes autres formes d’actions qui conviendront aux travailleurs en lutte.

    Pour la fédération CGT des services publics, la journée nationale du 28 juin appelée par la CGT, par FO, l’UNEF, l’UNL et la FIDL, se présente pour notre champ fédéral dans un contexte marqué par une nette accélération des attaques gouvernementales contre le statut et les services publics. Les syndicats de la fédération sont invités à se rapprocher de leur UD et union régionale, qui détermineront dans l’unité la forme que prendra cette journée. Par ailleurs, en ce qui nous concerne, et pour permettre aux syndicats de prendre toutes les initiatives qu’ils jugeront utiles, un préavis de grève est déposé sur le plan national. Lire le communiqué ici

    Ensemble vers la victoire !

    SOURCE :

    Journée de mobilisation interprofessionnelle le 28 juin 2018 : Les fédérations CGT mobilisées à l’unisson


  • 23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 10:32

    Savez-vous quel est le pays du monde dans lequel le plus d'artistes ont été emprisonnés en 2017? si nous nous laissons entraîner par ce que nous lisons dans la presse, nous allons penser que c'est la Chine… ou Cuba. Mais non : c'est l'Espagne avec 13 artistes en prison et à la troisième place en ce qui concerne le nombre de procès intentés à des créateurs, derrière l'Egypte et l'Ethiopie.

    C'est un rapport de l'organisation Freemuse, du Danemark, censuré par les médias corporatifs espagnols, qui le dit. Certains d'entre eux avaient – évidemment - publié de larges extraits de rapports antérieurs de cette organisation dans lesquels l'Espagne n'était pas mentionnée. Ces médias, en outre, nous informaient en détails de tout désaccord entre des artistes et les autorités cubaines.

    Pendant ce temps, les journalistes espagnols d'extrême-droite pratiquent l’incitation à la haine dans une totale impunité. Le présentateur Federico Jiménez Losantos demandait dans son émission de radio « des avions pour bombarder » la Catalogne et faire comprendre aux indépendantistes qu'on peut utiliser la force légitimement. » Imaginez la campagne internationale qui se déchaînerait contre Cuba si, sut l'île, un journaliste irresponsable proposait de bombarder les Etats-Unis... 

    L'ONG Save The Children a publié son rapport « Les multiples visages de l'exclusion » dans lequel le Guatemala est classé dernier des pays du continent en ce qui concerne la protection de l'enfance avec « un taux extrêmement haut de malnutrition » et « presque la moitié des mineurs de moins de 5 ans qui ont un retard de croissance. » Pendant ce temps, Cuba se place dans les premières places. Mais imaginez ce qui se passerait si c'était le contraire... Ne pensez-vous pas que ce rapport aurait eu plus de visibilité dans les médias ?

    Le Mexique est la second pays le plus dangereux pour les journalistes après la Syrie. L'organisation Artículo 19 dénonce 507 agressions et 12 assassinats de journalistes en 2017. En mai, par exemple, était abattu Javier Valdés, auteur de ‘Narco-journalisme’, un livre qui raconte, précisément, les dangers qu'il y a à informer sur le trafic de drogues et ses connexions avec la police et la politique. Ce sont des réalités que Cuba a vécues il y a 60 ans et qui ont été supprimées par la Révolution. Mais les médias ne nous le disent jamais.

    Pour finir, revenons au Gouvernement espagnol : 8 jeunes basques, de la gauche indépendantiste ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu'à 13 ans pour une bagarre dans un bar dont les gardes civils sont sortis avec des blessures légères. Imaginez que l'un des fameux « dissidents » de Cuba ait été condamné à 13 ans de prison pour avoir insulté ou donné un coup à un agent de police. Pas vrai, que les médias espagnols qui aujourd'hui applaudissent la condamnation des jeunes basques auraient dénoncé l'absence de « séparation des pouvoirs » dans le « régime » cubain ? 

    Car c'est ainsi que marchent les choses en Espagne, qualifiée par le New York Times de « véritable démocratie en ruine. »

    José Manzaneda, coordinateur de Cubainformación.

    traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

    http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2018/06/cuba-ils-emprisonnent-les-artistes-qui-les-critiquent-assassinent-les-journalistes-genants-mais-la-dictature-c-est-cuba.html

     


  • Ils sont revenus !!!

     

     
     
    L’Office de Tourisme du Sud-Avesnois vous a concocté
    une nouvelle programmation pour les lundis secrets.

    Le principe reste le même, vous faire découvrir des lieux atypiques, des rencontres,
    des personnages extraordinairement passionnés par leur métier, par leur région…
    Chaque lundi, nous allons vous emmener en balade, nous allons vous faire rêver…
    C’est une promesse que nous allons partager avec vous.
    Mais attention les places sont « chères ».

    Les lundis secrets ne peuvent concerner qu’un petit nombre de privilégiés
    qui auront réservés leurs places…

    Réservez au plus vite !!!
     

     
    Lundi 2 juillet à 22h : Le Château de Trélon aux chandelles !

    Au coucher du soleil, suivez ces lumières qui dansent au loin, entrez pas à pas dans le Château de Trélon… Laissez-vous guider puis plongez dans cette atmosphère historique. A la lueur des chandelles, ce qui vous entoure prend une dimension onirique, ces personnages peints nous
    donnent cette impression d’être accompagnés…
    Prenez plaisir à parcourir les pièces de vie de la Famille de Mérode.

    Une soirée aux chandelles que vous n’êtes pas prêt d’oublier !!!

    Tarif : 8 € adulte et gratuit pour les moins de 12 ans. Durée : 1h
    Rendez-vous au Château, Place de la Piquerie à Trélon
    Attention : places limitées (20 personnes)


    Prochaine sortie le lundi 9 juillet… suivez-nous pour découvrir chaque semaine ce que l’on vous a réservé …

    www.facebook.com/officedetourismedusudavesnois
     

     
     
    Contactez-nous !

    Office de Tourisme du Sud-Avesnois
    20a, rue Jean Jaurès - BP 20077 - 59613 FOURMIES Cedex
    Tél.: +33 (0) 3 27 61 16 79 - Fax: +33 (0) 3 27 57 30 44


    Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
     
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  • 24 Juin 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Voilà THE question que le parti politique de Manu Mac Macron se pose, si j'en crois Le Monde dans son édition du 23 juin 2018. A la manoeuvre, Christophe Castaner, à la fois patron du parti de l'Elysée et ministre chargé des relations entre le Palais de l'Elysée et les élus de la nation, parmi lesquels ouvriers, employés et sans-emploi se comptent sur les doigts d'une seule main. Et encore.

    L'ancien dirigeant et député socialiste Christophe Castaner est aidé dans son turbin par Pierre Person, député de Paris, lui aussi ancien de la gôche. Et toujours selon Le Monde, Pierre Person fait partie de la petite dizaine de députés formant "la garde avancée d’Emmanuel Macron, au Palais-Bourbon comme dans les médias. Des janissaires dévoués corps et âme au chef de l’Etat, qui ne dépendent que de lui, ne rendent de comptes qu’à lui". Au pays de la démocratie, bonjour donc à celui qui ne rend compte qu'à Manu Mac Macron, lequel depuis son palais ne rend pas plus de compte à quiconque en tant que roi élu suivant la Constitution numéro 5 de la République. Est-ce que vous suivez?

    Et donc sans rire, une fois encore dans Le Monde qui se fait souvent le porte-voix du macronisme, la réflexion des ex-socialos Castaner et Person visent à faire coexister les 312 députés venus de la droite, de la gôche et de la société civile. Société civile du côté des riches et du patronat, comme d'ailleurs ladite droite et ladite gôche, si vous permettez d'y ajouter mon grain de sel.

    En tout cas, j'espère qu'ils ne vont pas instituer une seule pointure pour des godillots. Surtout en ce début de la période estivale. Pour aller batifoler dans la piscine particulière des époux Macron au fort de Brégançon, ça risque de tâcher le pédiluve à l'entrée. Non?

    NB: un peu de vocabulaire de ma pomme qui reprend Wikipédia: "Dans les années 1960, les parlementaires gaullistes qui soutenaient sans faille le général de Gaulle et son gouvernement se qualifièrent de parti godillot, pour montrer leur fidélité et obéissance à de Gaulle. L'expression parti godillot et dans une moindre mesure le mot godillot lui-même sont restés avec un sens similaire mais péjoratif, pour désigner des membres d'un parti politique suivant sans discuter la ligne du parti ou des parlementaires suivant sans discuter leur gouvernement."

    Sinon, question godasse ça donne ça:

    Comment mieux définir le macronisme?





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