• 23 Juin 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Un tout dernier sondage montre que Manu Mac Macron se droitise. Mais était-ce la peine de rémunérer un sondage quand depuis le début l'ex-banquier d'affaires applique une politique des plus antisociales. Il engrange donc des points chez les potes à la bande à Wauquiez. Celui-ci va voir du côté de l'extrême droite s'il y est. Du coup, Marion Maréchal, ex-députée du parti de sa tante, en réserve des idées de la famille Le Pen & co, ouvre une école dite de sciences politiques en plein Lyon.

    Pas gratuite du tout. L'égalité des chances pour tout citoyen nait égal en droit avec son voisin n'est pas le credo de l'extrême droite, ni de la droite tout court d'ailleurs.

    Mais combien ça a coûté l'installation de cette boite à idées d'extrême droite qui enseignera les bonnes sciences politiques qu'il faut pour une France gauloise ? "Nous sommes une entreprise privée, nous n'avons donc aucune raison de vous en donner le montant", a rétorqué celle qui ne veut plus qu'on l'appelle Le Pen.

    120 professeurs lui ont déjà prêté allégeance pour enseigner dans ce club très fermé au propre comme au figuré.

    Un conseil scientifique assiste la toute nouvelle patronne. Et malgré que celle-ci dit s'interdire de diriger sa boite en faisant de la politique, ledit conseil scientifique est plutôt porté du côté des idées chéries par l'extrême droite.

    Quelques exemplaires et tous des hommes, il faut de l'ordre ou il n'en faut pas. Pour commencer le général Jean-Marie Faugère, conseiller défense du groupe privé Thalès;  le Britannique Raheem Kassam, cadre du parti d'extrême droite Ukip; le politicien Paul Gauchon, fondateur du Parti des forces nouvelles; Yves-Marie Adeline de l'Alliance royaliste et chrétienne; le politicien et universitaire Patrick Louis, numéro 2 chez Philippe de Villiers;  Celui-ci sera co-président du conseil scientifique avec  le journaliste et catholique traditionaliste Jacques de Guillebon, patron d'une feuille que le Figaro décrit comme à droite toute.

    Mais Roger, pourquoi faire de la pub pour cette école privée soutenue par des entreprises privées?

    L'extrême droite ne cesse pas d'engranger des suffrages partout dans l'UE du capital. Elle participe même à la direction de certains gouvernements et sans que l'UE du capital ne s'en émeuve.

    Alors, à l'heure où les canapés et la téloche servent de lieux de réflexion pour savoir qui jouera dans l'équipe de foot française, dormons ensuite sur nos deux oreilles. C'est beaucoup mieux et les forces de l'argent s'en trouveront toujours comblées. Ces forces de l'argent qui ont toujours deux fers au chaud, l'un pour soutenir la droite, Macron compris, l'autre envers l'extrême droite. Voyez plutôt qui a financé l'école de la nièce à sa tante.

    Question de rassemblement


  • 24/06/18

    Rupture: la Russie entre officiellement dans l'offensive sud-ouest de la Syrie malgré les avertissements américains

    BEYROUTH, LIBAN (12H20) - L'armée russe est officiellement entrée dans l'offensive sud-ouest de la Syrie ce soir, a déclaré une source à Al-Masdar du gouvernorat de Deraa.

    Les forces aérospatiales russes ont lancé un assaut massif sur le nord-est de Daraa, ce soir, ciblant plusieurs zones contrôlées par les rebelles djihadistes.

    Selon une source militaire dans le fief du gouvernement d'Izra'a, les forces aérospatiales russes ont lancé plus de 20 frappes aériennes dans le nord-est de Dara'a ce soir.

    La source a déclaré à Al-Masdar que les forces aérospatiales russes ont spécifiquement lancé des frappes aériennes sur les villes de Masikah, Aeeb et Busra Al-Harir.

    Il a ajouté que la plupart des frappes aériennes ont été lancées sur le bastion jihadiste de Busra Al-Harir, situé directement à l'est d'Izra'a.

    Cette attaque des forces aérospatiales russes intervient seulement 48 heures après que le Département d'Etat américain a lancé un avertissement sévère aux gouvernements russe et syrien concernant l'intensification de leur offensive dans le sud-ouest de la Syrie.

     

     

    lien : https://www.almasdarnews.com/article/breaking-russia-officially-enters-southwest-syria-offensive-despite-us-warnings/

     
    Posté par Jocegaly à

  • 24/06/18

    INSTRUCTIF - Quelques techniques de désinformation

    // grandfacho
     

    Le silence absolu

    La technique de désinformation la plus simple, la plus facile et la plus répandue consiste à censurer totalement les informations qui vont à l’encontre du politiquement correct et qu’on veut cacher au public. Ainsi ne parle-t-on jamais du risque de voir l’immigration provoquer un basculement civilisationnel dans notre pays. 

    La fausse symétrie

    La fausse symétrie consiste à mettre sur le même plan des idées ou des groupes qui n’ont pas le même poids ni la même légitimité afin de dévaloriser les uns et de mettre en avant les autres. Ainsi, placera-t-on au même niveau les voyous des banlieues et les policiers auxquels ils sont confrontés. On expliquera qu’il y a une incompréhension réciproque entre les uns et les autres et que le dialogue entre eux devrait être amélioré. Une symétrie entre les deux parties totalement illégitime car on ne peut pas mettre la police qui incarne l’État et qui est chargée de faire respecter les lois sur même plan que les jeunes qui les bafouent. Mais l’objectif est précisément, sans en avoir l’air, de dévaloriser la police et de réhabiliter les jeunes des zones de non-droit.

    Les porte-parole fabriqués

    La technique des porte-parole fabriqués est utilisée, de son côté, lorsque les médias du Système décident d’une campagne d’opinion, pour lancer une idée ou un mot d’ordre nouveau. On voit alors fleurir des porte-parole jusque-là totalement inconnus à qui on offre avec complaisance des temps d’antenne significatifs. Ces individus, souvent issus de l’extrême gauche, viennent généralement de déposer les statuts d’une association et ne représentent guère qu’eux-mêmes et les quelques militants qui les entourent. Aussi ne devraient-ils pas être sollicités par les journalistes. Pourtant, les micros se tendent vers eux pour recueillir les propos que les manipulateurs veulent diffuser sur les antennes et qu’ils ne pourraient pas tenir eux-mêmes. Ainsi a-t-on vu de tels porte-parole apparaître pour dénoncer le harcèlement subi par les femmes lorsqu’une campagne de ce type à été lancée de façon très orchestrée et totalement artificielle par les médias.

    Les cas particuliers caricaturaux

    Une autre technique très répandue pour dénoncer une pratique que l’on veut stigmatiser est celle du cas particulier caricatural. L’idée est de prendre un cas particulier tout à fait exceptionnel choisi pour susciter un sentiment de révolte et de le présenter comme illustratif des pratiques que l’on veut dénoncer. Ainsi ira-t-on faire un reportage sur l’interpellation, dans son milieu scolaire, d’une jeune fille étrangère qui devait être expulsée du pays avec sa famille. L’idée est de scandaliser l’opinion et de montrer à quel point la politique d’expulsion des clandestins constitue une honte morale puisqu’elle conduit à arrêter les enfants dans leur classe devant leurs petits camarades. Le caractère exceptionnel des circonstances qui ont entouré cette expulsion et le fait qu’elle ne soit nullement représentative des expulsions en général ont été évidemment passés sous silence, car c’est l’ensemble des expulsions que les manipulateurs cherchent à présenter comme odieuses.

    L’image choc

    La technique de l’image choc est quant à elle la méthode de manipulation la plus efficace et la plus spectaculaire. L’exemple le plus emblématique est celui de la photo montrant un enfant mort sur une plage turque à la suite du naufrage d’un bateau de migrants. Cette photo qui a fait le tour du monde a été utilisée pour déclencher une émotion qui a servi à accréditer la thèse que les Européens, en refusant d’accueillir les migrants, étaient responsables de nombreux morts. Une accusation évidemment absurde qui ne prenait par ailleurs nullement en compte les conséquences catastrophiques de ces migrations pour la civilisation européenne. Le but recherché était en effet de pouvoir exercer une forte pression sur les dirigeants européens, laquelle a effectivement été orchestrée par les médias avec des résultats incontestables pour les manipulateurs puisque c’est après la diffusion de cette photo que Mme Merkel a ouvert les portes de l’Allemagne au flux des migrants. Notons qu’à l’inverse les images chocs sur les violences islamistes sont soigneusement et systématiquement occultées.

    Le micro trottoir truqué

    L’une des techniques de désinformation et de manipulation les plus fréquentes et les plus faciles à réaliser est le micro trottoir truqué. Il s’agit d’interroger les gens dans la rue afin de recueillir leur opinion sur un sujet donné. Pour s’assurer de pouvoir diffuser des réponses allant dans le sens qu’il souhaite, le journaliste va solliciter un nombre de personnes important afin de retenir in fine les trois interventions qui correspondent le mieux au message qu’il veut faire passer. Ensuite, sans évidemment se préoccuper de savoir s’il est ou non représentatif, il présentera son reportage comme s’il avait cherché à montrer quel était l’état de l’opinion. Résultat : le téléspectateur aura l’impression que l’opinion en général penche pour la thèse politiquement correcte, celle préalablement définie par le journaliste et par le Système. Ainsi, par exemple, lors d’un attentat islamiste, les personnes interrogées par les chaînes de télévision sont-elles toutes sur la ligne du Vivre ensemble, comme si, dans ces dramatiques occasions, il n’y avait jamais un seul Français en colère contre l’islam et les musulmans. […] »

     

     

     

    http://grandfacho.com/quelques-techniques-de-desinformation/

     
    Posté par Jocegaly à

  • 24/06/18

    Migrants : cacophonie européenne avant le mini-sommet de crise à Bruxelles

    Jean-Claude Bourret
        Europe :  Via le web, ou le meilleur et le pire circulent, une partie des peuples d'Europe se réveille, et prend conscience de l'énorme arnaque que ceux qui nous dirigent essayent de nous enfoncer dans la tête ,via les médias dont ils sont propriétaires :

    Nous avons un devoir de solidarité avec ces peuples d'afrique et d'ailleurs, qui viennent par millions, goûter au niveau de vie européen...

    Et toute position divergente est la preuve, au mieux d'un égoïsme condamnable, et au pire, du traditionnel fascisme identitaire...

    Alors, au nom de cette "solidarité" nécessaire, qui n'est rien d'autre que la solidarité avec le grand capital, qui cherche de nouveaux prolétaires maléables, car crevant de faim, grâce à l'exploitation de leurs pays par ces mêmes multinationales, ceux qui nous dirigent ont donné mission à ceux qui nous gouvernent , de "faire quelque chose", en apparence, pour calmer l'inquiétude justifiée des peuples européens...

    Quand on voit comment le référendum de 2005 en France, contre la nouvelle constitution européenne, a été effacé par la réunion du Congrès à Versailles par Sarkozy, on commence à comprendre comment tout cela fonctionne, avec l'apparence de la démocratie, mais une feuille de route musclée du grand capital, aux ordres de qui ,sont, ceux qui nous gouvernent.

    *

    Migrants : cacophonie européenne avant le mini-sommet de crise à Bruxelles

    Avant la rencontre de dimanche, les dirigeants des seize pays participants ont réaffirmé des lignes parfois très contrastées.

    LE MONDE | 23.06.2018 à 17h10 • Mis à jour le 24.06.2018 à 06h42

    Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen - avec AFP)// le monde

     Les dirigeants de seize pays membres de l’Union européenne (UE) doivent participer, dimanche 24 juin, à un mini-sommet, improvisé et « informel » à Bruxelles pour évoquer des « solutions européennes » à la question migratoire, avant le Conseil qui doit réunir les vingt-huit chefs d’Etat et de gouvernement, les 28 et 29 juin, à Bruxelles également.

    Avant la rencontre, les participants ont réaffirmé des lignes parfois très contrastées sur les réponses à apporter aux situations des milliers de réfugiés qui tentent de traverser la Méditerranée et les frontières de l’Europe.

    Lire aussi :   Des centaines de migrants sauvés au large de l’Espagne, à la veille du mini-sommet de crise à Bruxelles

     

    Paris pour des « centres fermés sur le sol européen »

    A la veille du sommet, Emmanuel Macron a défendu une approche « collaborative » sur le sujet, qu’il oppose à celle des pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie). Le président français a tenu, samedi, une conférence de presse commune avec le nouveau chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, qu’il a reçu à l’Elysée. M. Macron y a déclaré être en faveur de sanctions financières envers les pays de l’UE qui refuseraient d’accueillir des migrants, expliquant : « On ne peut avoir des pays qui bénéficient massivement de la solidarité de l’UE et qui revendiquent massivement leur égoïsme national quand il s’agit de sujets migratoires. »

    Lire aussi :   Après l’« Aquarius », Pedro Sanchez veut replacer l’Espagne dans le jeu européen

    A cette occasion, la France et l’Espagne ont proposé la mise en place de « centres fermés sur le sol européen dès le débarquement » des migrants, et prôné une « solution différente et complémentaire » à une crise qui divise l’Europe. « Une fois débarqués sur le sol européen, nous sommes favorables à mettre en place des centres fermés conformément au HCR [l’Agence des Nations unies pour les réfugiés], avec des moyens européens qui permettent (…) une solidarité financière immédiate, une instruction rapide des dossiers, une solidarité européenne pour que chaque pays prenne de manière organisée les personnes qui ont droit à l’asile », a expliqué M. Macron.

    Lire aussi :   Crise migratoire en Europe : la tentation d’externaliser les demandes d’asile

    Sur le fond, la position française est de n’accorder ce droit d’asile qu’aux migrants justifiant d’une persécution et d’expulser les migrants économiques. La position de la France repose sur la protection des côtes par l’agence Frontex, qui serait renforcée à 10 000 hommes contre 1 500 actuellement, et la création d’un office européen pour centraliser les demandes d’asile, afin de pouvoir répartir en Europe les personnes ayant obtenu le statut de réfugiés.

     

    « L’arrogant président français »

    Ces propositions ont été très critiquées du côté de Rome, notamment par le ministre italien de l’intérieur, Matteo Salvini, qui s’en est pris à M. Macron. Le dirigeant de la Ligue (extrême droite) s’est étonné que cette situation ne soit pas considérée comme un problème pour « l’arrogant président français ».

    « Nous l’invitons à arrêter les insultes et à démontrer sa générosité avec des faits en ouvrant les nombreux ports français et en arrêtant de refouler des femmes, des enfants et des hommes à Vintimille. Si l’arrogance française pense transformer l’Italie en camp de réfugiés pour toute l’Europe, peut-être en versant quelques euros de pourboire, elle se fourvoie complètement. »

    Lire aussi :   Entre France et Italie, la brouille sur les migrants

    De leur côté, les pays du groupe de Visegrad ne pourront répondre directement au président français, dimanche à Bruxelles : ils ont exclu leur participation à la réunion, jugeant que ses résultats seront de toute manière « inacceptables ».

    Lire aussi :   Migration : les pays de l’Est refusent toute concession à Angela Merkel

    L’Italie, de son côté, a hésité mais a finalement confirmé sa présence, sur insistance de la chancelière allemande, Angela Merkel. C’est, à l’évidence, pour soutenir celle-ci que la plupart des dirigeants participeront au rendez-vous dominical fixé par la Commission. Le premier ministre italien, Giuseppe Conte, a cependant indiqué que la conclusion serait un simple « résumé des sujets abordés » avant le sommet, qui sera probablement très houleux.

    Mme Merkel n’a dit finalement pas autre chose que M. Conte : elle a exclu, vendredi, l’hypothèse d’une « solution européenne » qui serait dégagée dès dimanche. Elle a insisté plutôt sur « des accords bilatéraux, trilatéraux et multilatéraux » à conclure avec des pays comme l’Italie, la Grèce ou encore la Bulgarie. La CSU, l’aile droite de la coalition allemande, exige des solutions pour fin juin au plus tard et, à défaut, le ministre de l’intérieur, Horst Seehofer, entend renvoyer les migrants arrivant en Allemagne dans les pays où ils ont été enregistrés en premier lieu.

     

    La Commission abandonne son texte

    Il se confirme, en tout cas, que les participants à la réunion de dimanche débattront de la solidarité entre les pays membres et de quotas de répartition obligatoires des demandeurs d’asile entre les pays membres. Hypothèse rejetée catégoriquement par le Hongrois Viktor Orban et ses alliés.

    La Commission avait récemment élaboré un projet de texte de conclusions, en insistant sur un meilleur contrôle des frontières (avec la mise en place d’une véritable police) et une pression accentuée (avec des menaces de sanctions) sur les pays africains pour qu’ils limitent les départs et acceptent rapidement des réadmissions. Bruxelles espère aussi forcer une définition des procédures communes d’asile – bloquées depuis des années – et instaurer une « solidarité » entre les Etats membres pour la répartition des demandeurs d’asile.

    L’idée de créer des « plates-formes de débarquement » de migrants aux frontières extérieures de l’UE n’est pas évoquée explicitement dans le texte, pas plus que celle de centres pour déboutés du droit d’asile qui devraient être renvoyés dans des pays tiers. Le texte de la Commission évoque un soutien à l’organisation éventuelle « de capacités de protection et de réception hors de l’UE ». Et d’une réinstallation de ceux qui auraient droit à l’asile, « sur une base volontaire » des pays.

    Ce texte a été longuement soupesé… mais il ne verra pas le jour. Les réticences du gouvernement italien ont fait que les travaux devraient se conclure par une simple déclaration du seul Jean-Claude Juncker, le président de la Commission.

    Le débat de fond à Vingt-Huit se déroulera donc lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, à Bruxelles, les 28 et 29 juin. La question des « plates-formes », ou des « centres », à installer aux frontières extérieures promet d’être un sujet d’affrontement, avec notamment l’Autriche et le Danemark. Des capitales s’inquiètent de la légalité de cette solution. La conviction est désormais que les débats à venir concerneront aussi l’avenir de la zone sans passeport de Schengen, pilier de la construction européenne. Le rétablissement des frontières intérieures pourrait entraîner son effondrement.

     

     

    lien : https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/06/23/migrants-cacophonie-europeenne-avant-le-mini-sommet-de-crise-a-bruxelles_5320241_3214.html

     
    Posté par Jocegaly à

  • 24/06/18

    Trump veut-il aussi retirer les Etats-Unis de l’OTAN ? Dominique Dewitte

    dimanche 24 juin 2018, par Comité Valmy

    Le président américain Donald Trump veut rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine en juillet. C’est ce qu’ont rapporté des sources à la Maison Blanche. Trump a demandé à son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, de se rendre à Moscou pour organiser une telle réunion.

    La réunion doit avoir lieu avant ou après le sommet de l’OTAN qui se tiendra à Bruxelles les 11 et 12 juillet. Le lendemain, Trump est attendu au Royaume-Uni, où il rencontrera la reine, mais aussi la Première ministre britannique Thérèse May. La nouvelle d’une rencontre prévue entre Trump et Poutine suscite la nervosité dans plusieurs capitales européennes.

    La Grande-Bretagne et d’autres membres occidentaux de l’OTAN ont tenté d’isoler Poutine après l’annexion de la Crimée en 2014 et l’empoisonnement d’un ancien espion russe à Londres plus tôt cette année. Ce mois-ci, à la grande surprise de ses alliés occidentaux, Trump a exhorté le G7 à permettre à la Russie de reprendre son siège au sein du club des plus grandes puissances industrialisées.

    Poutine veut la fin de l’OTAN et de l’UE

    Selon des spécialistes, le président russe Vladimir Poutine cherche à saper l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et l’Union européenne . Cela aurait été la raison pour laquelle Poutine préférait voir Donald Trump devenir président des États-Unis. Il était connu que Trump ne portait pas particulièrement l’OTAN et l’Union européenne dans son cœur.

    On craint donc que Trump annonce maintenant l’impensable : après le retrait de son pays de l’accord avec l’Iran, de l’accord sur le climat à Paris, du Conseil des droits de l’homme et du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), il pourrait maintenant décider de retirer son pays de l’OTAN.

    Les États-Unis ne sont pas le banquier de l’Europe

    Au cours de sa campagne électorale, Trump avait indiqué qu’il conditionnerait la coopération militaire aux efforts financiers fournis par les partenaires. Il n’est pas acceptable que la plupart des pays ne remplissent pas leurs obligations financières vis-à-vis de l’OTAN, selon Trump, qui a également qualifié le traité de “dépassé”.

    L’argument de Trump semble avoir fait mouche, et les États membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ont augmenté leurs dépenses de défense de près de 5 % par rapport à l’année précédente. Selon le Secrétaire général de l’OTAN, M. Stoltenberg, huit États membres ont maintenant ramené leurs dépenses au niveau demandé - 2% du produit intérieur brut national. Mais un grand nombre d’États membres restent à la traîne, la Belgique (0,9%) étant l’un des pires cancres.

    © OTAN

    Merkel veut une Europe indépendante des États-Unis, mais pour la Défense, elle n’a pas d’argent

    Un autre pays qui n’a pas écouté l’appel de Trump est l’Allemagne d’Angela Merkel, qui en 2017 a à peine dépensé 1,22% de son PIB sur l’OTAN. En termes relatifs, l’Allemagne contribue moins à l’OTAN que des pays comme le Portugal ou la Lettonie. Après un quart de siècle de compressions, le précédent gouvernement allemand a augmenté le budget de la défense, mais ce financement supplémentaire n’a pas encore donné les résultats escomptés.

    Et il semble qu’une nouvelle crise se profile. La chancelière allemande ne laisse pas passer une occasion de souligner que l’Europe - avec Trump à la Maison Blanche - doit prendre son avenir en main. Mais ces mots semblent très creux lorsqu’il s’avère qu’elle renâcle à mettre des fonds à la disposition de l’OTAN. Ajoutez à cela l’état lamentable de la Bundeswehr, et l’excédent budgétaire que le pays enregistre année après année, et c’est Merkel, plutôt que Trump, qui risque d’être isolée au prochain sommet de l’OTAN .

    Poutine a développé un formidable arsenal d’armes high-tech

    Les États-Unis ont déjà averti à plusieurs reprises que le pouvoir et l’influence de l’OTAN ont été mis sous pression au cours de la dernière décennie en raison de contraintes budgétaires, pendant que la Chine et la Russie ont renforcé leurs budgets. Trump a également dit qu’il ne voulait pas être le banquier de l’Europe et il sait également que l’UE ne se dotera pas d’une armée efficace avant un certain délai. Et c’est là que le bât blesse.

    Car selon les experts, l’Occident a trop négligé sa défense après la chute du mur de Berlin. En particulier, la menace de la Russie est fortement sous-estimée. C’est ce qu’a récemment affirmé le général chef d’état-major de l’Armée de terre britannique Sir Nick Carter lors d’un discours donné au Royal United Service Institute.

    "Alors que nos forces armées économisent toujours davantage et réduisent le matériel militaire, Vladimir Poutine a construit un formidable arsenal d’armes conventionnelles et de haute technologie" a affirmé le haut gradé..Les États-Unis, en revanche, ont toujours l’armée la plus puissante du monde.

    Dominique Dewitte
    editor express

    express.live

     
    Posté par Jocegaly à




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