• 19 novembre 2018

    La pollution gouvernementale

    Il faut savoir parfois aller plus loin que les déclarations martiales sur la dangerosité potentielle du mouvement des gilets jaunes, son éventuelle récupération par les extrêmes, la fameuse transition écologique qui sert de cache misère, pour découvrir la réalité des fins de mois difficiles, l’absence de mesures efficaces en matière de pollution, l’hypocrisie fiscale ou bien encore le poids des lobbies qui œuvrent dans l’ombre.

    « Hier nous étions au bord du gouffre et depuis nous avons fait un grand pas en avant »

    On peut résumer ainsi la position du gouvernement qui maintient contre vents et marées sa position sur la fiscalité « écologique » qui préserve surtout les ressources budgétaires et ne concerne que très peu la fameuse transition écologique condamnée à végéter faute de moyens financiers.

    Par conséquent, plutôt que de changer de cap (il est permis de faire des erreurs) le gouvernement bricole à la va-vite un petit plan à 500 Millions destiné à aider les plus fragiles. En même temps, il met fin à l’avantage fiscal concernant le changement des fenêtres des logements qui coûtait 800 Millions au budget : cherchez l’erreur !

    Il faut donc dénigrer ce mouvement des gilets jaunes traité de poujadiste, accusé de récupération par les extrêmes, non structuré et par conséquent dangereux, la preuve ayant été confirmée par la mort d’une manifestante, de nombreux blessés, le tout causé par l’inexpérience des organisateurs. Voilà pour la version officielle.

     
    PUBLICITÉ
     

    Il est utile de rappeler que le gouvernement à l’œuvre a tout fait depuis le début du quinquennat pour discréditer les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux, mouvement associatif) pour entrer dans une gouvernance verticale qui « assume ».

    Difficile de pleurer sur ce qui arrive aujourd’hui : le contact direct entre les élites et le peuple.

    Ah, la fameuse transition écologique !

    Résumons : le poids de cette fameuse transition écologique est essentiellement porté actuellement par les automobilistes et les consommateurs. Entre taxes sur l’essence, le diesel, le fuel, le gaz et l’électricité, sans oublier les taxes sur les emballages et autres taxes sur le sel, le gras ou les boissons énergétiques, c’est bien le consommateur final qui supporte tous le poids d’une fiscalité qui se veut écologique et bonne pour notre santé.

    Il fallait écouter M. Darmanin ces jours derniers nous parler avec des trémolos dans la voix des enfants et des adultes qui meurent chaque année des suites d’insuffisances respiratoires causées par la pollution automobile. La Ministre de la santé fait la même chose pour nous inciter à mieux consommer afin de limiter les maladies cardio-vasculaires. Les deux en tenant ce discours à destination des consommateurs irresponsables que nous sommes, justifient leur propre irresponsabilité, à savoir celle qui consisterait à prendre des mesures en amont pour que toutes les saloperies qui polluent ou nous rendent malades ne soient plus en vente libre ou du moins à en limiter les effets.

    Nous aurions là un véritable plan de transition écologique, pas seulement de la gestion budgétaire à la petite semaine pour boucher les trous du déficit et assommer le consommateur.

    Dernier point, et non des moindres concernant l’automobile : l’émission de gaz à effets de serre de ce mode de transport ne représente que 15,6 % du total de cette pollution. Où sont les mesures concernant les autres sources de pollution, comme l’agriculture (17 %), le résidentiel et le tertiaire (17 % également), les poids lourds (6 %), l’industrie et la construction (11 %) ? Rien non plus concernant les déchets, la production de l’énergie, les utilitaires, les tracteurs, le transport fluvial, les transports aériens ou maritimes…

    Faute de volonté politique, le conducteur automobile semble être au final le seul pollueur en France.

    Gilets jaunes et transition écologique

    Il est totalement idiot d’opposer les deux en faisant comme le très délicat Benjamin Griveaux ceux qui clopent, roulent au diésel (il pourrait ajouter maintenant, et qui se chauffent au fuel…) avec les écologistes. Beaucoup de personnes ont désormais conscience que notre mode de vie nous conduit à la ruine de la planète et cette opinion est largement partagée y compris chez les gilets jaunes.

    Ce qui se joue dans ce mouvement c’est l’horizon de la fin du mois, des factures à payer, des dépenses contraintes (loyers, abonnements, essence,…) qui représentent jusqu’à 60 % d’un SMIC, de la voiture qui ne passera pas le prochain contrôle technique, des trajets quotidiens incontournables en l’absence de transports en commun, les déplacements obligatoires toujours plus chers pour les personnels soignants et les aides à la personne ou bien encore les charges en carburants des artisans.

    Ce qui se joue aussi, c’est la peur du déclassement avec les salaires qui stagnent et une forme d’injonction à consommer (le dernier smartphone, le parc d’attractions pour les enfants, l’ordinateur pour faire toute les démarches administratives obligatoires,…).

    Alors on serre les boulons, on arbitre sur les vacances, la nourriture, les loisirs, l’habillement, avant d’en arriver pour les travailleurs pauvres à solliciter les associations caritatives.

    Et surtout, grande nouveauté, on descend dans la rue avec son gilet parce qu’on ne croit pas un seul instant aux fameux gains de pouvoir d’achat du gouvernement qui ont été soit engloutis dans les pleins d’essence ou par l’inflation, soit qui se traduiront par d’autres augmentations masquées de tarifs publics, par leur suppression ou la diminution des allocations (APL, chômage, maladie,…).

    Où sont les solutions alternatives ?

    Comme on l’a vu plus haut, la transition écologique ne doit pas être supportée uniquement par les automobilistes avec les conséquences désastreuses sur leur niveau de vie. La taxation des autres sources de pollution doit être mise en œuvre.

    De nouvelles ressources doivent être dégagées afin de travailler à la structuration de réseaux de transports en commun dignes de ce nom et pour lequel la rentabilité écologique et non exclusivement financière doit être examinée. Parmi ces ressources, la lutte contre l’évasion fiscale (100 Milliards, tout de même, dont la taxation des activités réalisées en France par les géants du numérique) et celle contre la fraude sociale, sans parler d’un impôt (inévitable) de solidarité écologique sur la fortune ou bien encore des mesures directes comme la fin de l’épandage de saloperie dans les champs au nom de la « compétitivité » et de l’impact sur la balance commerciale de l’agro-business.

    Arrêtons de nous balader avec le véhicule électrique qui ne résoudra rien sur le plan écologique et rien non plus en matière de bouchons sur les routes, à supposer que tout le monde puisse s’en acheter une... Arrêtons de nous proposer des primes à la conversion qui ne sont la survivance d’une industrie automobile dépassée mais qui joue très bien son rôle de lobby, comme l’agriculture qui bloque de fait toute possibilité de consommation de terres agricoles y compris pour ce qui pourrait être une des solutions : la construction de sites propres pour les transports en commun et des pistes cyclables dignes de ce nom.

    Il y a donc des solutions, mais voilà, elles n’entrent pas dans le logiciel de nos gouvernants qui ne sont que les marionnettes des lobbies et des banques. C’est dire si la contestation directe, en l’absence de corps intermédiaires, devrait avoir de beaux jours devant elle.

     
     

    Partager cet article


  • 19 Novembre 2018

    Publié par El Diablo

    Hausse des SALAIRES de 27 % dans les cabinets ministériels, combien pour les SALARIÉS et les RETRAITÉS ?

    Hausse des salaires dans les cabinets ministériels : Griveaux et Schiappa se justifient

    Epinglé par "Capital", le porte-parole du gouvernement dénonce un "tir au pigeon" contre la classe politique mais admet une hausse de 27% des salaires.

    le 12 novembre 2018

    Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dénoncé lundi 12 novembre le "tir au pigeon" contre la classe politique, dénonçant de fausses informations mais admettant une hausse de rémunération brute de 27% de son cabinet.

    Selon l'annexe au projet de loi de finances 2019 consultée par l'AFP, la rémunération brute totale des cinq membres du cabinet du porte-parole du gouvernement est passée de 295.530 euros en 2017 à 550.782 euros en 2018. Soit une augmentation de 86,4%, évoquée par le magazine "Capital".

    "C'est faux", a réagi Benjamin Griveaux sur Europe 1, interrogé sur ces chiffres. Il a dénoncé "une mise en cause bien rapide qui donne peu la parole à la défense". Le vrai chiffre, "c'est 27%", a-t-il toutefois admis.

    Le chiffre de la ligne "rémunération brute totale" pour 2017 est "erroné" car il inclut la rémunération de seulement quatre conseillers, et non des cinq du cabinet, ce qui crée une base de comparaison défavorable dans le document en l'état, selon le cabinet de Griveaux.

    […]

    LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :

    Hausse des SALAIRES de 27 % dans les cabinets ministériels, combien pour les SALARIÉS et les RETRAITÉS ?

  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com
    Publication CAPJPO - Europalestine
    •  
      Le mouvement BDS vient de remporter une victoire, notamment grâce à la ténacité de ses militants américains, avec l’annonce de AirBnb, de ne plus passer d’annonces concernant des locations dans les colonies israéliennes installées en Palestine occupée et totalement illégales au regard du droit... (suite)
       
    •  
      Shlomo Sand, historien israélien, revient dans le quotidien israélien Haaretz sur la fabrication, pour les besoins de la justification de la colonisation israélienne, de notions totalement inventées de "génétique" juive, ou encore d’un peuple juif descendant des Hébreux de l’Antiquité et contraint à... (suite)
       
    •  
      La LICRA qui se prétend une association de lutte contre le racisme et l’antisémitisme passe en réalité son temps à attaquer les véritables mouvements antiracistes, et le montre une fois de plus en s’attaquant à la FASTI, une association d’aide aux immigrés et en demandant à la mairie de Paris de lui... (suite)
     
       






  •  
     
     

    « Sauvons des vies. Les 10 règles simples pour organiser un barrage «sûr» ! » L’édito de Charles SANNAT
     
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, Il est important de respecter la loi, blablablabla... Il faut déclarer vos manifestations blablablabla... La législation blablabla et toutes les formules d'usage pour vous dire que je n'incite à rien et n'appelle à rien et que comme tout bon Normand qui se respecte, je ne suis ni pour ni contre, mais toujours profondément attentif à la détresse et à la souffrance des gens. Étant pragmatique, pour celles et ceux qui décident d'agir autrement...  
     
     

    _______________________________


    D'après le gouverneur de la Banque de France, la BCE va rester "accommodante"
     
    "La politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) restera accommodante et le rythme de sa normalisation s'adaptera à la conjoncture économique après l'arrêt du programme d'achats d'actifs qui devrait "très probablement" intervenir en décembre, a déclaré lundi François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la BCE. La BCE est censée arrêter fin décembre ses achats d'obligations dans le cadre du programme d'assouplissement quantitatif (quantitative easing, QE), au...  
     
     

    _______________________________


    Vous reprendrez bien un peu de taxes !!! 7 milliards de dettes avec Hidalgo. La bonne gestion, hahahahahahaha !
     
    "Selon une note confidentielle à laquelle a eu accès Le Figaro, la maire de Paris Anne Hidalgo a porté la dette de la ville à 7 milliards d’euros. Un chiffre qui inquiète l'ancienne conseillère aux finances de la mairie." "7 milliards d’euros. C’est le montant de la dette de la ville de Paris depuis qu’Anne Hidalgo en a pris la tête en 2014, selon Le Figaro. Pourtant, au départ de son prédécesseur Bertrand Delanoë, cette dette était inexistante"... Voilà le résultat d'une...  
     
     

    _______________________________


    Y aura plus de problème de salaire avec le patron de Renault... Il est en tôle au Japon, hahahahahahahahaha !
     
    Hahahahahaha ! Hahahahahahahahahaha....

    Vous pensez de quoi Ghosn vous?

    Je ne sais pas moi, je pense qu'il n'est nippon ni mauvais... hahahahahahahahahaha On m'a toujours dit et appris de ne pas rire du malheur d'autrui, mais il y a des chutes symboliques. Cela fait des années que je râle (il y a même des vidéos d'Écorama, où j'allais encore à l'époque, qui aborde le sujet) après le patron de Renault-Nissan Car...  
     
     

    __________

  • Paille et poutre…


    … La dispute entre la Maison Blanche et Jim Acosta n’est pas une question de premier amendement de la Constitution américaine, l’inculpation d’Assange si.


    2015-05-21_11h17_05

    Par Moon of Alabama – Le 16 novembre 2018

    Les médias américains sont en train de soutenir un cas légal où l’invocation du Premier Amendement est discutable puisqu’un journaliste a simplement été réprimandé par la Maison-Blanche. Ils se taisent par contre complètement sur un autre cas légal où le danger pour les droits d’une presse libre est beaucoup plus grave.

     

    Le 9 novembre, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche donnée par le président américain Donald Trump, un journaliste de CNN, Jim Acosta, a cherché la provocation. Ses « questions » à Trump ressemblaient plus à des déclarations politiques et à des accusations personnelles. La situation s’est aggravée lorsqu’Acosta a insisté pour faire une autre déclaration alors que le président invitait d’autres journalistes à poser leurs questions.

    La première déclaration/question d’Acosta concernait la caravane d’immigrants qui traverse le Mexique à destination de la frontière américaine. Trump l’a utilisée comme épouvantail pendant la campagne électorale de mi-mandat en la qualifiant d’« invasion ». Il a répondu à la question en expliquant qu’il veut que les immigrants respectent le processus d’immigration légale et ne cherchent pas à passer illégalement la frontière. Acosta interrompit la réponse de Trump et demanda un droit de réponse, toujours sur un ton accusateur. Trump a également répondu à cette deuxième demande.

    Acosta fit donc une nouvelle tentative pour impliquer Trump dans une discussion à tournure politique. Le président a rejeté cela en disant à Acosta de faire son travail de journaliste pendant que lui, Trump, faisait le sien de président. Puis il est passé au journaliste suivant.

    Une aide de la Maison-Blanche s’est donc levée pour aller chercher le microphone mobile qu’Acosta tenait dans la main. Ce dernier l’a plus ou moins repoussée et a essayé de poser une autre question, cette fois sur « l’enquête russe ». Trump lui a rétorqué : « Ça suffit, ça suffit » Acosta a insisté. Trump a cédé et a répondu à la question en disant que toute l’« enquête sur la Russie » n’était qu’une farce. Acosta a tenté une autre question, la cinquième, en demandant si Trump s’inquiétait des mises en accusation dans cette affaire. Trump s’est détourné.

    Acosta a finalement abandonné le micro. Trump a ensuite dit à Acosta qu’il était une « personne grossière, exécrable » et que CNN « devrait avoir honte » de l’avoir comme journaliste.

    Trump s’est tourné vers un autre journaliste pour poursuivre la conférence de presse. Pendant que le journaliste suivant posait sa question, Acosta s’est de nouveau levé, a interrompu l’autre journaliste et tenté d’entraîner Trump dans une discussion. Tentative qui a échoué.

    Une vidéo de l’échange complet se trouve ici.

    Quand j’ai visionné ce passage, j’ai trouvé le comportement d’Acosta odieux et primitif. Lui et quelques autres journalistes ne posaient pas de questions pour obtenir des réponses, mais essayaient de provoquer Trump en faisant des déclarations politiques partisanes qui n’étaient que superficiellement formulées sous forme de questions. Le comportement d’Acosta était impoli et irrespectueux non seulement envers Trump, mais aussi envers ses collègues journalistes.

    Plus tard dans la journée, la Maison-Blanche a révoqué le « laissez-passer » d’Acosta qui donne à son détenteur un accès facile à celle-ci. CNN s’est alors adressée à la justice en affirmant que cette révocation violait les premier et cinquième amendements.

    Le premier amendement concerne la liberté d’expression. Cela n’a rien à voir avec un « droit » d’entrer à la Maison-Blanche. Le droit à la liberté d’expression n’inclut pas non plus un « droit » d’être invité à des conférences de presse. Le cinquième amendement porte, entre autres, sur l’application régulière de la loi.

    CNN a demandé au tribunal une injonction préliminaire contre la révocation par la Maison-Blanche du « laissez-passer » d’Acosta. Elle a été accordée aujourd’hui sur la base de la jurisprudence relative à l’argument de l’application régulière de la loi justifié par le cinquième amendement. Les ordonnances préliminaires ne sont pas des jugements définitifs. Elles sont accordées pour prévenir d’éventuels dommages supplémentaires pendant qu’une action en justice est en cours. Le tribunal ne semblait pas d’accord avec la jurisprudence sous-jacente que les avocats de CNNavaient citée :

    « Lorsque [le juge] Kelly a commencé à donner son point de vue sur les éléments de la demande de CNN, il a dit que même s’il n’était peut-être pas d’accord avec la jurisprudence sous-jacente sur laquelle l’argument de CNN était fondé, il devait la suivre. 

    ‘J’ai minutieusement lu l’affaire’, a-t-il déclaré‘Que je sois d’accord ou pas est une autre histoire. Mais je dois appliquer la jurisprudence tel que je la vois.’

    Il a laissé ouverte la possibilité, pour la Maison-Blanche, de révoquer de nouveau le laissez- passer s’il employait une procédure régulière, soulignant la nature ‘très limitée’ de sa décision et disant qu’il ne portait pas de jugement sur les affirmations que CNN et Acosta faisaient à propos du premier amendement. »

    Le juge semble penser que la Maison-Blanche a agi de manière justifiée mais irréfléchie lorsqu’elle a révoqué le « laissez passer » d’Ascota sans citer d’infraction aux règlements. Il est fort probable qu’elle va maintenant créer de telles règles conditionnant l’accès à la Maison-Blanche et aux conférences de presse. Elle les utilisera ensuite pour limiter à nouveau l’accès d’Acosta.

    Je serais d’accord avec ça. L’intérêt médiatique des conférences de presse de la Maison-Blanche n’a cessé de diminuer. C’est en partie la faute de l’attaché de presse de la Maison-Blanche. Mais c’est aussi en grande partie la faute de la presse et des médias qui ne posent pas de vraies questions, mais sont déraisonnablement hostiles et semblent plus intéressés par la création de conflits politiques que par les faits. Certaines mesures disciplinaires peuvent aider à changer cela.

    L’administration Trump fait des choses horribles en démantelant les règlements environnementaux et juridiques. Sa politique étrangère dévaste des pays entiers. Ses politiques fiscales sont catastrophiques. Il y a beaucoup de bonnes questions qui pourraient être posées sur ces sujets, mais elles ne sont jamais posées. Au lieu de cela, la presse grand public, en particulier les reporters des réseaux, jouent les emmerdeurs et utilisent les conférences de presse pour des coups d’éclat politiques.

    Un certain nombre d’autres médias ont soutenu CNN en déposant des mémoires d’amicus curiae [un témoignage en faveur du plaignant, NdT]. C’est probablement une erreur. La légalité du cas d’Acosta est assez douteuse. Plus les médias s’engageront sur cette voie, plus la Maison-Blanche réagira en créant des réglementations plus strictes. Ces règlements, une fois qu’ils auront été établis, seront utilisés contre tous les médias. Si ce n’est pas par cette administration, ce sera par la suivante.

    Il serait également souhaitable que ces défenseurs du premier amendement se préoccupent d’une affaire concernant véritablement le premier amendement au lieu de celle, bidon, concernant Acosta.

    Julian Assange, l’éditeur de Wikileaks, a été inculpé par le ministère de la Justice pour avoir publié des informations véridiques sur le comportement illégal et scandaleux du gouvernement et des politiciens américains.

    Je ne vois aucun de ceux qui défendent le comportement odieux d’Acosta invoquer le premier amendement dans le cas de Wikileaks et d’Assange. Aucun de ces médias, qui ont pourtant tous rendu compte et profité du matériel publié par Assange, n’a déposé de mémoire d’amicus curiae pour sa cause. L’inculpation d’Assange constitue une grave menace pour la liberté de la presse. Où sont les éditoriaux pour la défendre ?

    Moon of Alabama

    Traduit par Wayan, relu par jj pour le Saker Francophone





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique